Actu

L’ICANN annule la vente du registre .org

Après avoir repoussé deux fois la vente programmée à Ethos Capital du registre du domaine de premier niveau « .org », l’ICANN décide de l’annuler, suivant ainsi la demande de l’EFF et de milliers d’organisations à but non lucratif.

La CNIL lance une enquête sur les droits des mineurs dans l’environnement numérique

La loi française prévoit qu’ils peuvent à partir de 15 ans consentir seul au traitement de leurs données personnelles par des services en ligne.
Cette consultation a pour objet de recueillir l’avis de tous les acteurs concernés.

Le standard Unicode inclut maintenant les symboles des licences Creative Commons

Peut-être bientôt fini les « Çé çé baïe hes ah »…

La démoscène finlandaise acceptée sur sa liste nationale des héritages culturels intangibles

Et donc reconnue par l’UNESCO.

Les Pays-bas passent au logiciel libre par défaut

Les règles de marché seront modifiées pour permettre la publication par le gouvernement sous licence libre.

Debian-Facile annonce la sortie de l’ISO facilitante pour Debian Buster

C’est une genre de Xubuntu mais 100% Debian qui contient des choses comme un firefox avec ublock/https preconfiguré, des DNS de la FFDN, etc…

La nouvelle version LTS d’Ubuntu (20.04 Focal Fossa) est officiellement disponible en stable

Les versions LTS (Long Term Support) sont maintenues pendant de nombreuses années, à recommander à ceux qui ne veulent pas mettre à niveau trop souvent leur distribution.

Wine sort en version 5.7

Avec un meilleur support de Vulkan et un début de support USB.

cURL version 7.70.0 arrive

Avec le support de JSON et MQTT.

Le Fairphone 3 pré-installé avec le système d’exploitation libre /e/ est annoncé

Et bientôt disponible à la commande.

Lenovo proposera des modèles de portables avec Fedora préinstallé

Too little, too late?

La Belgique renonce à une application de traçage des malades du COVID-19

Ils vont plutôt payer des gens pour faire le boulot que de toute façon l’appli ne fera pas ou que très partiellement.

L’amende de 5 milliards de dollars pour Facebook validée par un juge

La justice américaine confirme cette condamnation par la Federal Trade Commission pour défaut de protection des données des utilisateurs.
Certains, dont un ex-mentor de Mark Zuckerberg, disent que c’est loin d’être suffisant pour les faire plier, et qu’il faudrait au moins dix fois ce montant.

Le projet Debian élit son leader pour 2020

Il s’agit de Jonathan Carter, qui veut se concentrer sur l’amélioration des conditions de « travail » de la communauté, faire un meilleur rapport des activités du DPL, ainsi que de la situation financière de Debian.

Publication du SILL 2020

Le Socle Interministériel de Logiciels Libres a été mis en ligne pour 2020, il est consultable en ligne sous forme de catalogue, mais aussi en PDF avec des tableaux indiquant quels logiciels sont recommandés par l’administration.

Chiptune: [PPAP] PEN PINEAPPLE APPLE PEN (8-bit NES Remix)

Sujet : Les clones de PowerMac

Historiquement, Apple a toujours eu une relation spéciale avec les copies, les clones, les émulateurs.

Déjà l’Apple II a eu des clones non autorisés.

L’Atari ST, surnommé « jackintosh » (d’après Jack Tramiel, le patron d’Atari) était suffisamment proche du macintosh d’après Apple qui a d’ailleurs poursuivi DRI, l’auteur du bureau GEM. C’est d’ailleurs pour ça que les versions suivantes du GEM sur PC (distribuées notamment sur l’Amstrad PC 1512) étaient limités artificiellement (les fenêtres n’étaient plus déplaçables) sous le nom de ViewMAX.

De plus sur Atari notamment, il existait différentes solutions, logicielles ou matérielles, comme Magic Sac, pour émuler un Mac, qui nécessitaient d’utiliser les ROMs originales.

Mais la période plus récente des clones de mac PowerPC a été charnière pour Apple, c’était à la fois une sorte de traversée du désert, et un foisonnement technique qui a abouti à OSX, mais aurait pu donner bien d’autres choses.

Dans un éditorial de Macworld de 1992, Apple annonça l’intention d’autoriser des clones sous licence du Mac. Mais il fallu attendre 1995 pour voir les premières machines.

Le but était d’augmenter la part de marché de la « plateforme » Mac par rapport au PC qui était déjà omniprésent. Loin d’avoir l’effet esconté, les fabricants de clones entrèrent plutôt en compétition avec Apple et grignotèrent ses propres parts sur les machines haut de gamme, au lieu d’en prendre au PC. Les seuls revenus générés était alors la vente de licence des ROMs et de l’OS.

Notamment parce qu’ils permettaient d’utiliser des matériels moins chers (comme des claviers PC sur les ports PS/2), même si les Mac eux-même avaient aussi fait la transition vers le bus PCI, permettant de réutiliser des cartes PC moins chères que les cartes NuBus.

CHRP : Common Hardware Reference Platform

Il existait déjà un pseudo-standard autour du PowerPC, développé par IBM pour permettre d’utiliser des OS comme Windows NT, OS/2 ou Solaris : PReP (PowerPC Reference Platform).
Sauf qu’en gros il s’agissait d’un clone de PC IBM avec juste le processeur remplacé par un PowerPC.

Mais Apple voulait pouvoir passer en douceur des Mac basés sur l’architecture 68000 vers le PowerPC, donc en conservant ses puces. De plus PReP n’avait pas vraiment pris. Ils se sont donc rapprochés d’IBM pour proposer un nouveau standard, le CHRP pour Common Hardware Reference Platform (ça se prononce « chirp » qui en anglais veut dire pépiement)

Ce « standard » n’eut pas bien plus d’intérêt de la part des fabricants, à part Apple… et ses clones, même si les macs n’étaient que partiellement compatibles.
Il a cependant introduit l’usage d’OpenFirmware sur PowerPC.

Sur cette base, plusieurs designs de cartes-mère ont été produits et utilisés par les fabricants de clones. Avec des noms comme Tsunami, Alchemy, et Tanzania.

Parmi la bonne vingtaine de fabricants de clones on comptait notamment Pios, plus tard renommé Metabox, qui après tentera de faire des compatibles Amiga.

Le multiprocesseur

Si la plupart des clones n’étaient pas plus intéressants que les originaux, déjà bien beiges et ternes (il est vrai que c’était une période peu propice au design chez Apple, qui s’était débarassé de Steve Jobs), certains ont tenté des choses sympa.

Par exemple, certains fabricants ont produit des machines avec plusieurs processeurs. Jusqu’à 4 chez Daystar Digital.

Même si MacOS ne supportait pas nativement le multi-processeur, ces machines pouvaient être utilisées avec d’autres OS, et des bibliothèques permettant d’exploiter les processeurs suplémentaires dans MacOS étaient disponibles aux développeurs. Daystar a d’ailleurs vendu une licence à Apple pour qu’eux-même puissent fabriquer des machines bi-processeur.

De « System Software » à « MacOS »

Avant cette période l’OS des mac n’avait pas vraiment de nom, et la boite de dialogue « à propos de ce macintosh » mentionnait justement le nom de la machine, « macintosh ». Sauf qu’Apple ne voulait pas que les clones puisse utiliser ce nom, ils ont donc modifié légèrement les dialogues, et nommé l’OS « MacOS ».

Les différentes versions de MacOS 7 reflètent donc cette volonté d’utilisation sur d’autres machines.

Copland et la quête d’OSX

Mais bon, MacOS 7 ça reste le MacOS original, bien monotâche. De nombreux projets se sont donc succédé chez Apple pour remplacer l’OS original.

L’une s’appelait Copland, et proposait de nombreuses choses, dont le multitâches.

Malheureusement Copland ne sera jamais terminé, mais de nombreuses fonctions développées pour lui seront intégrées progressivement dans les versions 8 et 9 de MacOS.

Quand ils se sont rendu compte qu’ils n’arriveraient à rien, ils se sont mis à chercher un OS existant comme base pour un futur remplaçant à OS9. C’est là qu’ils ont décidé de racheter NeXT.

Et Jobs revient

Et là, tout s’arrête. Steve Jobs, revenu en 1997 en prime avec le rachat de NeXT, décide de débrancher la prise sur les clones. Il interdit la publication des spécifications des G3 et G4. On en a déjà parlé, ça a notamment décidé Be à porter BeOS sur Intel.

La période fut finalement assez courte, deux ans pendant lesquels 75 modèles de compatibles mac sortirent sur le marché.

L’héritage : le hackintosh

De nos jours, et même si Apple est passé aux processeurs intel (des fumeurs arriment, euh, des rumeurs affirment qu’ils songeraient à passer à l’architecture ARM déjà utilisée pour les téléphones et tablettes), certains macounets continuent de vouloir utiliser l’OS du Mac sur autre chose qu’un Mac. Il est ainsi possible, non sans bidouille, d’installer MacOS sur PC, voire dans un émulateur comme VirtualBox. On appelle ce genre de machines des « hackintosh », puisqu’il faut un gros hack pour convaincre MacOS que ce qui n’est qu’un PC est en fait un Mac (un Mac n’étant maintenant guère plus qu’un PC avec certaines caractéristiques spécifiques).

Pour aller plus loin

Musique : I Think We’re A Clone Now (OFFICIAL VIDEO)

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

[Projecteur] Comment la restauration artisanale s’adapte au contexte actuel avec le numérique?

La restauration et les métiers de bouche ont été touchés de plein fouet et de manière subite au moment de la mise en confinement du pays. Passé le moment de stupeur où il a fallu gérer en urgence la question des salariés, des stocks… certains se sont dits qu’il fallait coûte que coûte reprendre une activité. Avec une trésorerie limitée, l’impossibilité d’ouvrir en salle, les clients en confinement, comment s’y prendre pour relancer la fabrication, pour contacter les clients ?
Lors de ce nouveau « Projecteur », nous découvrirons 3 retours d’expériences différents qui ont permis à des restaurateurs de retrouver une clientèle, apporter une offre qui rencontre son public, renforce le lien avec des clients qui apprécient des bons produits en ces temps où le « bien manger » prend une place bien particulière dans les journées des français confinés.
Nous rencontrerons de très belles aventures humaines où le numérique a apporté sa pierre à l’édifice.
Nous leur demanderons de nous dire tout ce qu’ils tirent immédiatement et pour l’avenir de cette incroyable expérience qui les a conduit à changer leur modèle de production et de communication en quelques jours.
Animé par le Moulin Digital.

Sur inscription ;
En ligne ;
Mercredi 6 mai, 9h30 à 10h15.

La Fresque Du Climat (atelier connecté)

Animé par l’asso Catalyse, proposé par le VAL.
Atelier ludique, participatif et créatif sur le changement climatique. Basé sur l’intelligence collective, extrêmement pédagogique. Initiation en 3h, adressée aussi bien aux novices qu’aux connaisseurs. Objectif : comprendre les enjeux du climat pour adapter son mode de vie en toute conscience. Spécial confinement, ceci est une version en ligne de la Fresque du Climat. Via une application de visioconférence (Mural). Matériel nécessaire : une bonne connexion internet, une souris ou un pavé tactile facile à manier, un micro.

Gratuit. Inscription obligatoire ;
En ligne ;
Mercredi 6 mai, 16h – 19h.

Fete confinée : VAL masqué 2

Proposé par le VAL.
Bientôt le dé-confinement partiel, youpi ! Mais… les rassemblements festifs vont encore être interdits pour un bon moment. Snif !
Alors on a eut une idée pendant un apéro virtuel: Pourquoi pas faire une grosse fête virtuelle ?
Oui on sait bien que c’est mieux de pouvoir se voir en vrai, le contact humain tout ça… Mais bon c’est mieux que rien !
Allez allez on se motive, on prépare sa boisson favorite et un masque de bal (voir tuto dans ce programme plus bas).
Nous, on s’occupe de tout le reste. Il y aura des DJ live pour vous trémousser dans votre cuisine et vous pourrez voir une centaine d’autres personnes en faire autant devant leur webcam !!! Il y aura un tchat et des salles privées pour discuter ou autre, et plein d’idées de surprises ! Comme par exemple un bar à poèmes, un photomaton, un stand de compliments, …

Sur inscription ;
en ligne ;
Samedi 9 mai, de 20h à 23h.

Du lien et des liens

Vous en avez marre d’entendre parler de l’épidémie partout en ligne ? Une extension pour Firefox remplacera sur les pages les mots comme « corona » par d’autres mots commençant par « c ».

La NASA vous propose de découvrir la photo prise par le téléscope spatial Hubble le jour de votre anniversaire.

Il y a sûrement aussi plein de vidéos de conférences que vous n’avez toujours pas pu regarder. Justement, les vidéos de la PyConFR 2019 (non, c’est pas une boisson, mais une conf sur Python) sont arrivées.

5 minutes devant vous ? Retrouvez toutes les conférences éclair (lightning talks) de Sudweb.

Enfin un nouveau podcast AmigaImpact à écouter !

L’Éducation nationale propose enfin des services libres pour les profs et les élèves.

Le collectif SantéNathon veut défendre nos données de santé et favoriser l’utilisation de logiciels libres dans ce milieu.

On vous a même trouvé une liste de bandes dessinées gratuites à lire en ligne pendant le confinement.

Astrologeek

  • oldschool : je suis toujours jeune , j’ai mon oric
  • demomaker : La reconnaissance finlandaise… ça réchauffe ! Enfin, si on veut.
  • devops : J’ai fait le diff ici ! T’as fait le difficile ? Non, j’ai fait le diff, ici !
  • amigaïste : Moi je te le dis , cet ordinateur là , c’est de la balle !
  • musicien : Tu as mis le pied dans le FLAC.
  • électronicien : James DIN, il en avait une plus grosse que James MiniDIN ?

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