Actu

Darktable arrive en version 3.0.0

Ce logiciel de retouche d’images spécialisé dans le traitement de photos au format « raw », souvent qualifié de « développement numérique » puisque les étapes de correction des paramètres de la photo y sont similaires au développement des films chimiques, apporte une nouvelle interface et de nombreuses améliorations.

La Cour constitutionnelle turque juge illégal le blocage de Wikipedia

Après 2 ans et demi de blocage, une association a porté plainte, et a enfin été entendue par la justice de leur pays.

Windows 10 pourrait bientôt être disponible sous forme d’abonnement

Ben voyons…

500000 euros d’amende par la CNIL pour démarchage téléphonique

C’est l’amende infligée à une société spécialisée dans les opérations de type « isolation à un euro ». Bien fait.

Le projet Castafiore, une BD collaborative

L’expérience débutera le 1er mars 2020.
Le travail collectif se déroulera sur le site castafiore.org, d’accès libre et gratuit. Les internautes seront impliqués dans l’écriture du scénario, la mise en page et la validation du dessin.

Chiptune: Timecop1983 – On the Run

Sujet : L’histoire du support de la musique (MedBel)

Le monde était en effervescence cette semaine avec des informations selon lesquelles Taylor Swift avait supprimé sa musique de Spotify. Elle a qualifié le service de «grande expérience» et a dit qu’elle n’en voulait pas.

L’auteur de musique Bob Lefsetz a déclaré que ce n’était qu’un coup de pub. Le rockeur des années 80 Sebastian Bach (qui ressemble un peu à Taylor Swift) a déclaré que les fans apprécient davantage la musique quand ils doivent payer.

Taylor Swift: Je ne veux pas contribuer le travail de ma vie à une expérience qui ne rémunère pas équitablement les artistes

Mais on nous a tous dit un million de fois que la vieille industrie de la musique est en train de mourir, les magasins de disques ont disparu et les labels ferment.

Plus précisément, les dirigeants des maisons de disque des années 90 ont quitté définitivement le bon vieux temps où les albums devenaient platine.

L’industrie du disque, comme la plupart des gens le savent, n’était qu’une courte période de cent ans dans l’espace temps de l’histoire de l’industrie musicale. Un espace pour résoudre un problème temporaire qui existait entre l’invention de l’enregistrement sonore (1877) et l’invention d’Internet (1990).

Peu d’autres formes d’art permettent aux artistes de s’enrichir de copies de leur art. Comment les musiciens ont-ils eu autant de chance?

Voici un peu d’histoire :

Le cylindre phonographique 1877

Le pionnier du format physique, le cylindre phonographique, aussi connu sous le nom de cylindre Edison, fut le premier support musical à être commercialisé. Quelques années plus tard, avec l’arrivée du disque, nombreux étaient ceux qui trouvaient que les cylindres offraient un meilleur son.

Le disque microsillon 1889

Une des nombreuses incarnations de ce qui deviendra plus tard le 78 tours, ce disque en gomme laque dont la taille variait initialement entre 5 » (12,5 cm), 7 » (18 cm), 10 » (25 cm) et 12 » (30 cm) était produit par la Gramophone Company d’Emil Berliner. Ces versions aplaties du cylindre phonographique étaient lues sur des « platines » actionnées à la main, on peut donc imaginer que tous les disques ne tournaient pas exactement à 78 tours par minute.

Le Télégraphone 1898

Inventé par le danois Valdemar Poulsen en 1898, cet appareil est le premier à proposer une méthode d’enregistrement audio en utilisant un fil d’acier comme support magnétique. Cependant, cette méthode ne connaîtra un véritable essor que dans les années 40/50, avec le début des enregistrements maison.

L’enregistrement électrique (78 tours) 1925
Au début du vingtième siècle, le disque phonographique en gomme laque devient le standard. La vitesse de lecture, quant à elle, ne sera standardisée qu’avec l’arrivée de l’enregistrement électrique. C’est aussi à cette époque que les tailles de disques commencent à être normalisées (7 », 10 », 12 »). Notons cependant que la vitesse de lecture n’était pas absolument exacte et dépendait de la puissance du courant transmis.

Transcription disc 1930

Un format un peu particulier puisque ce disque de 16 pouces (40,5 cm) de diamètre avait une utilisation légèrement à part. Ces disques étaient principalement utilisés pour enregistrer des émissions destinées à la radio. Certains évènements historiques importants tels que la catastrophe du LZ 129 Hindenburg ainsi que des batailles ayant eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale ont été enregistrés sur « Transcription Disc ».

L’acétate 1934
Aussi connu sous le nom de « dubplate », le disque acétate est aujourd’hui principalement utilisé en studio de mastering. Avant 1934, ces disques étaient faits d’acétate de cellulose. Ces disques, généralement mesurant 25 cm (10 »), sont moins solides que les disques vinyle ou gomme-laque et ont une espérance de vie réduite par rapport à ces autres matériaux.

Magnétophone à bandes 1935

Principalement utilisé par les professionnels du son, les maisons de disques ont bien tenté de vendre des albums sur bande (principalement d’artistes relativement méconnus) mais sans grand succès. De nos jours, ce type d’appareil est largement cantonné aux studios de mastering.

Le Tefifon 1936
Imaginez le croisement entre un disque vinyle et une bande magnétique et vous aurez une petite idée de ce qu’était le Tefifon. Une cartouche à bande vinyle pouvant contenir jusqu’à 4 heures de musique. Conçu en Allemagne, le Tefifon peut être vu comme le premier format offrant la possibilité de créer des compilations, il fut souvent utilisé pour rassembler des chansons populaires ou encore pour enregistrer des opéras entiers. Les maisons de disques n’ayant montré absolument aucun intérêt pour le Tefifon, ce format, pourtant prometteur, était alors réservé aux connaisseurs et à la presse spécialisée.

Le vinyle ou LP 1948

La naissance du disque vinyle microsillon 33 tours (33 tours 1/3). Introduit sur le marché par Columbia Records en 1948, il n’a pas fallu longtemps pour que l’industrie du disque en général adopte ce format et le disque vinyle n’a pas vraiment changé en presque 70 ans. C’est Frank Sinatra qui fut le premier artiste à sortir sur ce format, avec une réédition de The Voice of Frank Sinatra, sorti deux ans plus tôt en 78 tours.

le Flexi disque 1962
Comment ne pas adorer ce gimmick marketing ? Le Flexi disque (aussi appelé « sonosheet » en anglais) était offert avec les magazines, livres et paquets de céréales et était particulièrement apprécié en Russie où ce support a influencé le phénoménal « x-ray bootleg », l’un des formats les plus étranges que l’on puisse trouver.

La cassette audio 1963

La cassette audio a complètement bouleversé l’industrie musicale, favorisant le développement des bootlegs, de la copie privée (considérée comme une véritable menace au sein de l’industrie du disque) ainsi que de la culture hip-hop. Mentionnons également les innombrables compilations, échanges et découvertes que ce support a permis.

La cartouche 8 pistes 1964

Si vous avez grandi dans les années 60 ou 70, vous vous souvenez probablement de ces cartouches. Avec ses 8 pistes parallèles, correspondant à 4 morceaux en stéréo, cette cartouche permettait alors de ne plus être encombré par les disques et est devenue le format privilégié des autoradios.

La microcassette 1969

Ni plus ni moins qu’une version compacte de la cassette audio, le défi était de réussir à faire rentrer la même longueur de bande dans un format plus restreint. Si vous vous souvenez de la série Twin Peaks, on peut y voir l’agent Cooper enregistrer toutes ses pensées sur microcassette. Sa petite taille lui permettant de tenir dans la poche en faisait alors un objet idéal pour enregistrer les concerts. Le prix élevé de la MC a cependant précipité sa disparition, même si cette dernière est encore parfois utilisée de nos jours pour certains dictaphones.

La disquette 1971

De nos jours, nous utilisons tous des clés USB ou encore des services de stockage tels que Dropbox, mais il fut un temps où la disquette régnait en maître. La version la plus populaire était la disquette de 3,5 pouces pouvant contenir 1,44 Mo de données. Certains artistes sont revenus vers ce format au cours des dernières années pour des raisons esthétiques ou pour en faire un gimmick marketing.

La Betamax 1975

Le premier support vidéo en format cassette. Développée par Sony, la Betamax a mis en route la révolution qui changea l’industrie du film. Rapidement supplantée par le format VHS présenté par JVC un an plus tard, la Betamax, bien que plus petite et offrant une qualité d’image supérieure, ne pouvait rivaliser avec le prix plus attractif de la VHS qui pouvait contenir un film entier. Avant de complètement disparaître du marché, la Betamax fût encore utilisée par les ingénieurs du son pour le mastering numérique.

La VHS 1976

Pendant des décennies, la VHS était le support privilégié pour les films, mais ce format était également utilisé dans l’industrie musicale dès le début des années 80, notamment pour les clips et singles. Ce type de cassette a connu un gain de popularité considérable avec la sortie du clip de Justify my Love de Madonna en 1990 suite au refus de la chaîne MTV de diffuser la vidéo. En 1982 sort une évolution du format avec l’ajout de pistes Hifi-Stéréo de très bonne qualité mais plutôt à destination des films pour le home-cinema (besoin d’un magnétoscope avec deux têtes supplémentaires pour l’audio). Cette amélioration n’a cependant pas permis de supplanter le CD vidéo pour la musique, puis le DVD.

Le LaserDisc (ou LD) 1978

Le premier disque optique à être commercialisé, bien avant le DVD et le Blu-ray. Ce disque, généralement de 12 pouces (30,5 cm), aux allures de vinyle existait également en version 8 et 5 pouces. Bien que ce format fût utilisé dans le milieu de la musique pour les clips, compilations, enregistrements de concert et les documentaires, le LD se destinait principalement à l’industrie cinématographique. Offrant une qualité supérieure à la VHS ou à la Betamax, le LaserDisc n’a pourtant pas connu un grand succès en Europe à cause de son prix élevé et du fait que la concurrence proposait des supports enregistrables. Le LD a pourtant rencontré un accueil favorable dans certaines régions d’Extrême-Orient, principalement chez les cinéphiles et les collectionneurs.

Le disque compact 1982

En 1974, Phillips commence à travailler sur un projet de disque audio optique dans le but de prendre la relève du disque vinyle, jugé trop encombrant. Le nom de disque compact fut choisi de façon à aller de pair avec un autre projet de Phillips, la cassette compacte. De son côté, Sony développait également sa version du CD et présenta son projet en 1976. Les deux fabriquants décidèrent alors de s’associer pour sortir le CD en 1982.

La cassette DAT (digital audio tape) 1987

D’apparence similaire à une cassette classique (bien que deux fois plus petite), la cassette DAT permet un enregistrement numérique plutôt qu’analogique. Destinée à remplacer la cassette audio, la DAT n’a pas reçu l’accueil espéré en raison de son prix et de l’inquiétude des maisons de disques concernant l’apparition de copies de grande qualité. La cassette DAT a tout de même connu un vif succès dans le milieu de l’enregistrement professionnel et amateur.

Le MiniDisc (MD) 1991

Laissant la DAT aux professionnels de la musique, Sony décide de lancer son nouveau support audio numérique : le MiniDisc. Combinant le son du CD et la taille de la cassette, le MiniDisc n’a pourtant jamais rencontré de franc succès. Avec seulement 50 000 lecteurs vendus lors de l’année de sa sortie, les ventes du MD ont vite poussé Sony à se désintéresser de ce support. Quelques années plus tard, l’apparition du CD enregistrable et l’arrivée de l’iPod d’Apple sur le marché sonnèrent alors le glas du MiniDisc.

La cassette DCC (Digital Compact Cassette) 1992

Cette tentative commune de Matsushita et Philips d’offrir un successeur à la cassette analogique était proposée comme une alternative à la DAT (pour un prix moindre) et comme concurrent direct du MiniDisc. Malgré leur qualité supérieure, aucun de ces trois supports ne parvint à détrôner la cassette audio.

Le vidéo CD (VCD) 1993

Développé par Sony, Matsushita, Philips et JVC, ce disque de 650 Mo peut contenir près de 74 minutes de vidéo avec un son en stéréo au format MPEG-1. Lisible sur les lecteurs CD-ROM puis sur les lecteurs DVD, ce support est cependant peu distribué en Europe et aux USA mais connaît un véritable essor en Asie de l’Est et du Sud-Est. Le Super Vidéo CD (SVCD) lui succédera en 1998, offrant une qualité supérieure ainsi que la possibilité de bénéficier du son au format 5.1 grâce au format MPEG-2.

Le DVD-Audio (DVD-A) 1996

Support dédié à la haute-fidélité audio, le DVD-Audio n’a pourtant pas connu de réel succès auprès du grand public. Cet échec commercial peut facilement s’expliquer par la concurrence du SACD ainsi que par le développement du téléchargement.

Le Super Audio CD (SACD) 1999

Apparu en 1999, ce disque optique fut développé par Sony et Philips dans le but de succéder au CD. Jugé comme un échec commercial par la presse à cause de son faible impact sur le grand public, le SACD connaît toujours une véritable popularité auprès des audiophiles.

La clé USB 2000

De nombreux artistes ont vendu ou offert des clés USB contenant de la musique. Souvent cité comme étant le premier groupe à avoir proposé ce format, les allemands de Wizo sortent l’EP « Stick » en 2004, contenant cinq fichiers MP3 en haut débit accompagnés de vidéos, photos, paroles et tablatures. En 2011, l’artiste britannique Carl Cox sort « All Roads to the Dancefloor » sur clé USB. L’album offrait également la possibilité de télécharger du contenu interactif supplémentaire via internet.

Le DualDisc (DD) 2005

Ce disque optique à double face composé d’une face CD et d’une face DVD fut développé pour rivaliser le SACD de Sony et Phillips. Le DualDisc a servi pour nombre de rééditions d’albums en son stéréo, de documentaires, de clips ainsi que pour contenir un film accompagné de sa bande originale sur l’autre face.

Le Blu-ray Audiophile Pure Audio (BD-A) 2013

Bénéficiant de l’appui du groupe Universal Music, le Blu-Ray Pure Audio ouvre les portes du son studio au grand public. Vu par les audiophiles et les professionnels du son comme l’héritier potentiel du CD, ce format n’est pas sans rappeler le DVD-A et le SACD, à la différence que l’impressionnante capacité de stockage du Blu-ray Pure Audio (25 Go pour un simple couche et 50 Go pour un double couche) permet de stocker des fichiers non compressés. Lisible sur n’importe quel lecteur Blu-ray (PS3 et PS4 comprises) il vous suffit alors de relier votre lecteur à un ampli home-cinéma par le biais d’un câble HDMI pour profiter d’une qualité sonore aujourd’hui inégalée.

Combien de ces millions de personnes n’aimaient qu’une seule piste mais devaient acheter l’album entier? iTunes a corrigé cela en découplant les pistes des albums.

Combien de ces millions ont mis l’album sur une étagère et ne l’ont jamais écouté? Spotify a corrigé cela: les artistes ne sont payés que pour les pièces.

En se retirant des services de streaming, Taylor Swift ajoute intentionnellement de l’inefficacité au marché.

Aujourd’hui, il y a plus de possibilités que jamais pour les musiciens. Les superstars de demain en profitent maintenant en publiant des vidéos YouTube virales, en mettant leurs spectacles à mort sur Instagram, en utilisant Eventbrite pour vendre des billets directement, en utilisant Meetup pour organiser des événements, en se faisant découvrir sur Hype Machine (The Hype Machine est un site internet qui regroupe les blogs musicaux. Celui-ci a été fondé en 2005 par Anthony Volodkin, un étudiant à l’université d’Hunter. On peut écouter la plupart des musiques qui sont d’une excellente qualité mais on ne peut pas les télécharger) pour accéder à iTunes, Spotify, Amazon et partout ailleurs tout en conservant 100% de leurs redevances, le tout sans avoir besoin d’une maison de disques.

Support, pas support c’est l’auditeur qui choisit , mais la réponse c’est la musique , et c’est quand la musique est bonne !

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Repair Café au VAL

Pour lutter contre l’obsolescence programmée, pour apprendre à réparer soi-même et comprendre comment fonctionnent nos appareils, pour faire des économies et surtout passer un moment conviviale de partage et d’entraide, venez participer au Repair Café du VAL!

On fera quelques réparation autour d’un verre. Amies bricoleuses et bidouilleurs amateurs, si vous n’avez pas peur d’ouvrir une perceuse, ou un ordinateur, venez proposer votre aide. Et si vous avez un objet à réparer n’hésitez pas à lui offrir ça chance pour une deuxième vie!

Sur inscription ;
Lundi 27 janvier, 18h – 20h30 ;
Valence Atelier Libre, 13 bis rue Montplaisir, 26000 Valence.

Soirée rencontre – débat : L’analyse de cycle de vie des objets

Dans le cadre de l’Open Bidouille.
Qu’est-ce que l’Analyse du Cycle de Vie des objets, quels en sont les enjeux, et quels outils pour évaluer les impacts écologiques de la fabrication d’un produit ? Rencontre organisée par le Meetup DataForGood et illustrée par des témoignages d’acteurs drômois : Bertrand Vignau-Lous, designer, présentera les enjeux ; Julie Orgelet, consultante, nous parlera éco conception des services du numérique à travers le projet NegaOctet ; Barthélémy Durette, chercheur indépendant en science des données, nous présentera le logiciel AIR.

Entrée libre, rencontre suivie d’un pot partagé.
Jeudi 30 janvier – 18h à 21h ;
8fablab, 8 rue Courre-Commère, 26400 Crest.

OpenToonz, en avant marche

Découverte et expérimentation de logiciels libres d’infographie et de retouche d’images, avec les étudiants en communication de la licence Colibre.
Chaque séance sera l’occasion de découvrir une technique de création visuelle utilisant un logiciel libre pratique et adapté.
Cette séance, nous aborderons OpenToonz.
Ce logiciel utilisé par de grands studios japonais d’animation (Ghibli notamment) est à présent libre et gratuit.

GRATUIT – inscription obligatoire ;
Jeudi 30 janvier 2020 de 19h00 à 21h00 ;
Maison pour tous, 249 rue Vendôme, Lyon.

Astrologeek

  • sysadmin : On fait une chute d’ânes d’urgence ! Une chute d’ânes ? Ah, un shutdown !
  • libriste : Si testdisk marche pas, c’est la photorec !
  • technophile : Avant j’étais athée, après j’étais ATX… maintenant, je sais plus trop quel est le format habituel des cartes-mère.
  • devops : Avec des CI on mettrait des builds en bouteille !
  • procrastinateur : (chanson) Mon premier c’est ajournement, mon deuxième du sursis, mon troisième c’est je suis en retard ouh ouh ouh. Et mon tout fait des souvenirs
  • religion : Après les Pastafariens, les Pizzafariens ?

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