Actu

Bientôt de l’accélération graphique sur Haiku !

X512, l’un des développeurs, a porté le pilote noyau Nvidia sur Haiku, qui supportera les cartes à partir des GPU Turing et inclut déjà Vulkan.

Bolt Graphics présente Zeus, un GPU surpuissant qui défie Nvidia

Contrairement aux architectures fermées des géants du secteur comme Nvidia, AMD et Intel, Zeus repose sur l’architecture open-source RISC-V, supposée permettre une plus grande flexibilité pour concevoir un GPU adapté aux besoins du calcul scientifique et du rendu avancé.

GIMP 3.0 est sorti !

Après… 13 ans de développement tout de même. Pas de chamboulement de l’interface, mais un passage au cadriciel graphique GTK3 très attendu. Sachant que GTK au départ, c’est le GIMP ToolKit, c’était assez ridicule que le logiciel reste coincé sur GTK2 alors que GTK4 est déjà en développement. Il y a cependant aussi de nombreuses améliorations et correctifs.

L’Espagne serre la vis sur l’IA

Un projet de loi prévoit des sanctions sévères pour les entreprises ne signalant pas correctement les contenus générés par IA. Les contrevenants risquent jusqu’à 35 millions d’euros d’amende, ou 7 % de leur chiffre d’affaires mondial annuel. Pendant ce temps, en France

Une étude d’Harvard estime la valeur de l’opensource à 8800 milliards de dollars

Pour un « coût de développement » de seulement 4 milliards.

Aux US, une Union pour toute l’industrie du jeu vidéo

Les travailleurs américains et canadiens du jeu vidéo ont réussi à s’unir pour fonder un syndicat commun. Ce qui est un exploit par là bas. Ils vont commencer par se battre contre les licenciements massifs.

Chiptune: Grow Beyond by Cold storage -SQRLS

  • RELEASED 15 FEBRUARY 2025
  • 1ST IN THE MOUNTAINBYTES 2025 PC REALTIME COMPETITION
  • WINDOWS
  • Invitation à la révision 2025

Sujet : Carte son par roudoudou

Aujourd’hui, si vous parlez de carte son, on vous regarderait de travers. Absolument TOUS les ordinateurs disposent d’entrées et de sorties audio (ok, parfois avec un accessoire coûteux sur Mac)

Les seules personnes que vous pouvez voir avec des cartes son les ont pour des raisons ultra-spécifiques, comme avoir besoin d’une entrée/sortie optique, ou pour des connexions professionnelles… On y reviendra!

Aux débuts de l’informatique personnelle, il y a -en France- les ordinateurs 8 bits, les ordinateurs 16 bits. Bon, on passera sur les Thomson qui ne faisaient que bip. Là où je veux en venir, c’est que la plupart des premiers ordinateurs personnels avaient une puce sonore. Souvent rudimentaire avec 3 voies seulement, un générateur de signaux carrés et parfois une enveloppe pour enrober un peu les sons. Sur C64 la puce permettaient de sortir de belles sinusoides et était capable de différentes manipulations très avancées en son temps.

Dans la série des ovnis, il y aura l’Amiga 500 bardé de coprocesseurs, qui est conçu pour envoyer 4 voies PCM en simultané (quézako le PCM?). Alors le PCM, c’est tout simplement la restitution de numérique d’un son sous forme de minuscules fragments. Contrairement aux générateurs de signaux carrés ou sinusoidaux, qui ne peuvent envoyer que des carrés ou des sinusoides en nombre limité, le PCM change plusieurs dizaines de milliers de fois par seconde le volume de sortie, permettant ainsi de reconstituer n’importe quelle forme de son. C’est ce qu’on a sur un CD audio.

Alors notre Amiga, tout costaud qu’il était, il n’avait pas exactement la résolution d’un CD audio, mais il avait 4 voies! Le CD audio, il n’en a que deux! Évidemment, si on peut changer plusieurs dizaines de milliers de fois par seconde notre volume, c’est que les données audio sont gourmandes en mémoire et notre Amiga n’avait que 512k de mémoire, soit environ 20s de son pur. Il fallait ruser en réutilisant plein de petits morceaux pour jouer une musique.

(Extrait audio)

Assez fou pour l’époque non?

Du côté du PC, c’est assez mou. Les machines coûtent très cher, le rendu visuel est austère pour ne pas dire laid, les bons jeux sont peu nombreux et le son est inexistant ou presque. Un buzzer permet de faire des bip à différentes fréquences, c’est pas foufou…

1987, la société canadienne Adlib sort un synthétiseur sonore pour apporter un peu de fraicheur au monde PC. Une vingtaine de résistances, 3 ou 4 puces sur la carte, l’affaire est pliée. La carte son est très rudimentaire mais c’est un nouveau monde sonor qui s’ouvre. Les amateurs de console trouveront que ça ressemble beaucoup à de la megadrive (mais on est plusieurs années avant).

La carte ne tarde pas à se faire copier par la société Creative Lab, vous savez, ceux qui font les cartes Sound Blaster? Quelques générateurs d’ondes et surtout, le PCM de l’Amiga (enfin, moins bien) qui manquait au PC. Les jeux allaient enfin pouvoir profiter de synthèse vocale et bruitages de qualité. Enfin, de qualité, pas tout de suite. La première SoundBlaster est mono (pas de stéréo) le son a 8 bits de résolution et une fréquence maximale de 22KHz (c’est équivalent à une qualité radio de l’époque). Il faudra attendre quelques années avant de voir débarquer la Sound Blaster Pro en stéréo et avec des fréquences un peu boostées.

Ça se repose un peu sur ses lauriers jusqu’à l’arrivée de la Gravis Ultrasound (je l’ai eue!). On est en 1992 et cette carte est capable -rien que ça- de jouer jusqu’à 24 voies en qualité CD (comme si on avait 12 lecteurs CD) et jusqu’à 32 voies avec une fréquence un peu réduite. Mieux encore, la puce qui équipe la carte interpole les sons qu’elle joue. C’est à dire que si on demande à la carte de jouer un son de mauvaise qualité, elle va en augmenter la résolution par calcul avant de le jouer. Bluffant. Tous les concurrents sont dépassés.

extraits audio du jeu Doom avec différentes cartes sons. J’ai classé les extraits par qualité subjective, d’abord la carte historique Adlib, puis la soundBlaster 16 (je vous fais grâce des premières sound blaster), ensuite la soundblaster AWE32 qui est la réponse de CreativeLab à Gravis, vous allez voir que c’est mieux, mais pas foufou non plus. Ensuite la Roland MT32 qui est un vrai synthétiseur. Enfin, la Gravis Ultrasound qui est la seule à retranscrire l’esprit métal de la BO de Doom

Adlib

Soundblaster 16 (pas terrible)

AWE32

Roland MT32

Gravis Ultrasound

La sound blaster 16, en face, reste rudimentaire et surtout, ce n’est en fait qu’un convertisseur audio. Le PC doit s’occuper de faire tous les calculs avant d’envoyer les sons, tandis que la Gravis se programme comme l’Amiga. On lui dit de prendre tel son et de le jouer à telle fréquence, tout se fait tout seul.

La Gravis a eu son heure de gloire auprès des demomakers mais aussi dans la quasi totalité des jeux vidéos qui la proposaient. Il faut dire que d’autres fabricants de cartes audio toquaient à la porte avec des modèles plus ou moins réussis (dont la qualité première était souvent d’être moins chers) et comme le PC était une machine habituée à crouler sous des tonnes de matériels différents, il était de coutume de lancer un programme de réglage (SETUP.EXE) avant de lancer son jeu.

Le temps passe, la puissance des machines augmente, Windows termine de standardiser l’audio, il n’y a pour ainsi dire, plus vraiment de cartes son, en tous cas plus de différences pour l’utilisateur. Il a du son.

Passé les années 2000, je trouve quand même un intérêt à acheter une Fortissimo II (une carte française!) parce que c’était l’un des rares modèles à posséder une entrée ET une sortie optique, ce qui me permettait de ripper les mini-disc qu’un ami faisait en concert, mais aussi d’envoyer des flux de type dolby digital sur un amplificateur home cinéma. Le PC approchait sa mue.

Hé oui, la plupart des cartes sons utilisent les mêmes puces, les mêmes convertisseurs audio qui sont ENFIN de qualité (très bon rapport signal/bruit, fréquences de restitution grotesques, …) et ces cartes n’allaient pas tarder à disparaitre.

Intégration!

Au même moment que la disparition des contrôleurs mémoire sur les cartes-mères, on voit apparaitre des puces audio intégrées. Houla, qu’est-ce qu’il raconte? Hé bien juste que pour fonctionner, un ordinateur a besoin d’un processeur, le cerveau et de mémoire. Mais pour aller de l’un vers l’autre, on avait coutûme d’avoir une puce qui s’occupe de ça, ainsi que des caches externes de plusieurs niveaux. Mais pour augmenter les performances des processeurs, les fabricants ont commencé à intégrer les contrôleurs mémoire DANS les processeurs et la mémoire cache aussi. Les cartes-mères n’offrant plus grand chose d’autre qu’une multi-prise géante, beaucoup de fabricants se sont mis à ajouter une carte son dessus, ça permettait de justifier le tarif et pour l’acheteur, il économisait l’achat d’une carte son.

Si au début les passionnés étaient encore nombreux à acheter une carte son dédiée (parce que « meilleure qualité » ou support de plus de fonctionnalités), les puces intégrées aux cartes mères sont devenues excellentes, tant en numérique qu’en analogique. Les progrès des convertisseurs audio et leur baisse des coûts ont achevé la concurrence des cartes sons.

Ainsi se termine donc l’épopée des cartes son. Me concernant c’est un peu teinté de nostalgie car j’ai toujours apprécié mettre les mains dans le camboui, configurer les cartes. Mais il faut reconnaitre qu’il est fort appréciable d’avoir une carton son intégrée qui fonctionnent sans avoir la moindre chose à faire, et surtout avec une qualité pareille.

Et puis avec le HDMI, le son se retrouve maintenant directement transporté en numérique dans nos écrans ou nos amplis home-cinema. Des cartes sons peuvent encore se trouver à une dizaine d’euros, par exemple pour ajouter à son ordinateur une sortie optique afin d’utiliser un matériel audio vintage. Il faut dire que le matériel HiFi a une durée de vie beaucoup plus longue que le matériel informatique et que les standards n’ont pas évolué aussi vite. On trouvera aussi des cartes sons particulières, plutôt destinées aux professionnelles, rapport à la connectique XLR qu’elles offrent, ça permet d’y brancher de gros câbles qu’on dit symétriques mais c’est vraiment destiné aux studios pros.

Chiptune: AI Generated Title by JosSs and mAZE

  • RELEASED 20 JANUARY 2024
  • 2ND IN THE GERP 2024 CHIP MUSIC COMPETITION
  • AMIGA OCS/ECS

Agenda

Une journée avec Tux

Venez découvrir une sélection de logiciels libres mettant en scène le pingouin Tux, mascotte du logiciel libre. Au programme également une projection de courts-métrages, et une install party.

Mercredi 2 avril 2025 à partir de 10h ;
Médiathèque municipale Jacques Dupin, 3 rue Elie Reynier, Privas.

Du lien et des liens

Pour se protéger en ligne…

Si vous souhaitez boycotter la tech américaine (et on ne vous en blamera pas), c’est théoriquement possible, mais pas simple, comme a tenté Next. Vous aurez néanmoins quelques pointeurs.

L’extension de Next pour Chrome et Firefox vous alerte désormais lorsque vous visitez l’un des… 3 000 médias générés par IA identifiés, ainsi que 27 000 domaines potentiellement malveillants & les 2 000 cyberarnaques black-listées par l’AMF.

Et pour apprendre un peu…

CodEx, un site d’exercices de programmation en Python, correspondants aux programmes de Mathématiques du lycée, de SNT.

Kiwix est un lecteur hors-ligne pour Wikipedia. Vous téléchargez l’application, puis l’encyclopédie avec ou sans les images, et vous pouvez l’utiliser sans aucune connexion. D’autres contenus sont disponibles si vous avez déjà tout lu… Parfait pour les zones blanches ou l’apocalypse que certains nous promettent !

Astrologeek

  • SF : – Star Trek ? – Non, c’ta retraite.
  • sysadmin : (chanson Et maintenant) Et maintenance, que vais-je faire, en si peu d’temps, pour cette mise à jour ?
  • technocritique : Si on parle d’un pare-feu plein de failles, ça s’appellerait 100% passware ? (fabounio)
  • codeur : J’ai gravé un CD-ROM avec mes codes sources… ça donne une galette au githubeur salé
  • devops : Connaissez-vous la différence entre la doc de l’API Microsoft Azure et le Necronomicon ? Aucune. Personne n’a pu les lire sans devenir fou.
  • électronicien : Ce soir c’est le FET à la maison !

Comments are closed

Articles récents

    Commentaires récents

    Aucun commentaire à afficher.