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Décès de Nicolas Nova

Âgé de 47 ans, il est décédé le 31 décembre dernier. Professeur à la HEAD de Genève, il enseignait et menait des recherches avec une approche anthropologique, se consacrant à la compréhension et à l’évolution des cultures numériques. Il venait de sortir un livre en novembre 2024 intitulé « la persistance du merveilleux ». En tant qu’ethnologue, il était également engagé dans le processus de préservation de la culture de la demoscène auprès du ministère de la Culture.

Un « nouveau » jeu pour ORIC : Encounter

Pas exactement nouveau, mais en fait si, puisque le remake par DBuG de l’original qui était en BASIC est plus rapide, a bien plus d’illustrations et de possibilités d’exploration… Par contre il nécessite un lecteur de disquettes (ou un émulateur). Dispo sur Itch.io et Stream.

Meta laisse passer certaines insultes visant les femmes et personnes LGBT

Meta revoit sa modération : déplacement des équipes au Texas, modération par utilisateurs, assouplissement des restrictions sur certains discours haineux, suscitant des inquiétudes sur ses obligations en Europe même si celui-ci indique vouloir respecter les mesures imposées par le DSA.

Popeye et Tintin sont désormais dans le domaine public…

La toute première itération de Popeye, qui ne mangeait pas d’épinards pour gagner en force, est désormais libre de copier, de partager et de s’adapter. Enfin, aux US, ailleurs c’est à vérifier, car le droit d’auteur n’est pas uniforme d’un pays à l’autre. Par exemple pour Tintin, en Europe il faudra attendre 2054.

La Commission européenne place Apple sous une forme de tutelle

Les mesures d’interopérabilité proposées par la Commission devraient s’appliquer à Apple, qui devra alors activement prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre une interopérabilité effective avec ces fonctionnalités tel Airdrop ou Airplay.

L’USB-C, c’est maintenant

En parlant d’interopérabilité, l’USB-C est maintenant obligatoire pour les appareils portables dans l’Union européenne. Reste à voir si Apple va contourner ça, car même s’ils ont déjà tout passé en USB-C depuis l’iPhone 15 et le MacBook 2019, on sait qu’ils aiment bien que les gens achètent leurs adaptateurs

Apple active par défaut l’analyse par IA de vos photo… oui mais…

C’est vrai que dit comme çaCertains articles sont assez alarmistes, cependant il ne s’agirait pas d’envoyer les photos directement aux serveurs d’Apple, mais des données récupérées dedans par un « chiffrement homomorphique »… Quelqu’un sait expliquer ce que c’est ?

VLC atteint les 6 milliards de téléchargements et intègre de l’IA pour les sous-titres

C’est le meilleur lecteur audio/vidéo du monde. C’est un logiciel libre. Pas un gratuiciel. Un logiciel LIBRE. Et c’est français, cocorico. Et maintenant il prouve que l’IA peut être utilisée de façon intelligente. Donc bravo VLC.

Chiptune: Gee – Aaron

C’était une chanson de Gee, que nous avions eu la chance de recevoir précédemment dans l’émission. Cette chanson intitulée « Aaron » est un hommage à Aaron Swartz, un jeune prodige de la programmation qui a participé à de nombreux projets essentiels pour un internet libre ! On vous encourage à regarder le biopic de cet hacktiviste, dont l’engagement pour la justice sociale et son combat pour la liberté de l’information l’entraîneront dans un véritable cauchemar juridique, qui va se solder par son suicide le 11 janvier 2013.

Ah mais c’était il y a 12, hier !

À voir, le film « The Internet ‘s own boy »

On avait fait un portrait de lui en 2016.

Sujet : Sommes-nous vraiment prêt pour l’IA ?

En 2023, nous avons été les premiers à tester les IA génératives en proposant d’ailleurs une interview de chatgpt. Malgré les inquiétudes croissantes et les initiatives prudentes des autorités, parfois sous forme de « boucliers » destinés à protéger les utilisateurs, l’heure est après ce temps d’adaptation il est temps aujourd’hui de faire un petit bilan.

Une intégration de plus en plus poussée

Certaines entreprises, à l’instar de Microsoft, ont dès l’an dernier mis en place des stratégies marketing ambitieuses pour faire de l’IA un élément natif de leurs produits. Avec Copilot, Microsoft a intégré l’IA générative directement dans ses outils.

Aujourd’hui, la génération d’images via IA est aussi simple et accessible que l’étaient les « cliparts » il y a 30 ans rappelez vous comment vous illustriez vos documents ! Apple, quant à lui, n’a pas tardé à emboîter le pas avec son service « Apple Intelligence », qui permet lui aussi de créer des contenus générés par IA.

De son côté, Google intègre progressivement l’IA à son moteur de recherche, révolutionnant la manière dont les utilisateurs obtiennent des réponses à leurs questions et ce parfois même sans le savoir.

Même à l’échelle étatique, des initiatives émergent, comme le programme « IA Booster France » qui soutient le développement de l’intelligence artificielle à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Malgré les tentatives initiales de régulation par l’Europe par exemple, cette révolution technologique dans l’ère numérique semble désormais inarrêtable. Cette course effrénée vers un usage intensif de ses assistant devient tellement grande, que certains aspect inquiétant sont vite tombé dans l’oubli.

Une désillusion grandissante

Cependant, l’IA n’est pas une solution universelle et unique à tout problème. Bien que son adoption massive semble transformer en profondeur les pratiques en matière de travail, sommes-nous réellement prêts à déléguer autant de responsabilités à des machines ?

Certaines applications nous promettent même que l’IA peut prendre de meilleures décisions que les humains pour leur avenir. C’est une perspective qui divise et soulève des questions éthiques fondamentales. D’ailleurs, je ferais un parallèle avec un aspect sociétal… Rappelez vous du temps où nous parlions du revenu universelle (avant le covid). On imaginait une société n’ayant plus vraiment besoin de l’intervention humaine pour s’auto-suffire, mais avec l’arrivée des IA dans nos machines ne serait-ce pas le signe du début de ce mouvement où nous pourrions enfin prendre des vacances ?

En effet, il faut se rendre compte qu’aujourd’hui la puissance de frappe de ce type d’outil est tellement forte, que les contenus générés par IA sur les réseaux sociaux auto-alimente un système et permet la génération d’argent pour les acteurs comme Meta.

Si la présence des IA dans le domaine écrit nous semblait acquis, du coté vidéo, c’est aussi la révolution annoncé avec l’arrivée de SORA, mais à vrai dire ce n’est pas la seule a pouvoir exister sur ce marché et il y a pléthore de solutions proposé, toutes plus ou moins efficace.

Par ailleurs le film Frost sortie l’an dernier propose un contenu exclusivement généré par IA.

L’incompatibilité écologique

Le déploiement massif des technologies d’IA soulève également des préoccupations écologiques majeures. Les infrastructures nécessaires à leur fonctionnement, notamment les centres de données, consomment énormément d’énergie, même si elles sont en partie répartie sur les machines clientes. Ces contraintes vont à l’encontre des impératifs de durabilité et questionnent leur compatibilité avec les objectifs climatiques. Microsoft semble quand même avouer une augmentation de 10% de consommation électrique généré en plus par ses usages.

Les limites des IA

il ne faut pas oublié que l’usage des IA n’est pas non plus merveilleux, ils sont susceptibles de faire des erreurs voir de nous conduire vers une seule manière de penser, même si les réponses proposés peuvent sembler meilleures, sont-elles toutes celle qui nous conduirons vers un meilleure confiance en nous-même ou bien ne vont-elles pas créer une dépendance intellectuelle nous forçant à renoncer à notre autonomie.

Dans le cadre d’un effondrement économique par exemple, il semble insécuritaire d’avoir une confiance aveugle en ses outils.

Tout dépends également qui a les outils en mains, selon les intentions, qui peuvent parfois être mauvaises, elles peuvent se transformer en outils de manipulation de masse (deepfake). Et ne parlons même pas des droits d’auteurs ou de la protection de nos données !

Il s’avère également que Chatgpt 4.0 serait de plus en plus fainéant et ne suivrait plus les consignes des utilisateurs. est-ce que le ralentissement de productivité ne serait pas faite pour limiter l’usage des ressources disponibles ? Cependant c’est déjà un discours que nous avons entendu en début d’année 2023, le phénomène ne serait pas nouveau…

Que nous réserve 2025 ?

Les prévisions pour 2025 annoncent des avancées significatives dans des domaines comme le cloud, l’IA, et même l’informatique quantique. Toutefois, les attentes des utilisateurs sont tout aussi élevées, particulièrement sur des aspects cruciaux tels que la confidentialité des données.

L’avenir de l’IA reste à écrire, mais une chose est certaine : elle continuera à redéfinir notre manière de vivre, de travailler et d’interagir avec le monde. Encore faut-il être prêt à sauter dans un train en marche ! Je reste interrogative face aux impacts liés à leurs usages qui ne faciliteront sûrement l’accès aux objectifs de décarbonisation promises par les entreprises. En attendant, je profite encore d’être humaine et de pouvoir m’adresser aux humains sans passer par une IA pour m’exprimer car dans certains scénarios dystopique, la super intelligence devrait nous remplacer, enfin pas pour demain, peut être d’ici 2045 !

Chiptune: Trip To Jeeskesboom by Royal Belgian Beer Squadron

  • RELEASED 7 DECEMBER 2024
  • 4TH IN THE INÉRCIA 2024 COMBINED DEMO COMPETITION
  • WINDOWS

Agenda

La Fresque du Numérique

Vous souhaitez vous sensibiliser sur les enjeux environnementaux du numérique ? C’est le but de cet atelier.

Tarif citoyen : Prix libre à partir de 5 euros ; sur inscription ;
Le 14 janvier 2025 de 18h30 à 21h30 ;
Fabrico, 7 rue Belle image, 26000 Valence.

Un nouveau documentaire : « Les Sacrifiés de l’IA »

Nommé « In the Belly of AI » à l’international, il arrive en France. Une collaboration France Télé, DiPLab, StoryCircus et Antonio Casilli.

Avant-première le 14 janv. 2025 au Forum des Images, Paris.
Diffusion le 2 févr. sur France 2.

Réparons ensemble

L’association Syntaxe-Erreur 2.0 propose à toute personne de plus de 60 ans pourra venir avec sa préoccupation numérique, qu’elle concerne la défaillance de leurs matériels, l’accessibilité aux services publics, l’accès aux droits, à la culture ou aux loisirs numériques.

Mercredi 15 janvier de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00 / Mercredi 5 février 2025 de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00 ;
Centre social de l ‘ABISE à Semur-en-Brionnais.

Du lien et des liens

On a dit pas de résolution cette année, mais pour ceux qui voudraient quitter les plateformes propriétaires :

Le site HelloQuitteX vous propose de partir de Twitter en automatisant la procédure pour vous et en aidant à migrer sur d’autres réseaux. Il est suggéré de faire ça le 20 janvier, jour de l’investiture de Trump. Plusieurs média alternatifs ou personnalités ont déjà annoncer le faire. On ne juge pas, chacun a ses raisons pour rester ou partir.

D’ailleurs, il existe une pétition demandant aux politiciens européens d’abandonner Twitter.

Si vous voulez quitter Spotify (histoire d’être proprio de la musique que vous achetez et de rémunérer les artistes plus dignement) , un petit outil qui s’occupe de convertir votre playlist en panier d’achat chez quelques revendeurs de musique en ligne, dont bandcamp.

Pour se détendre en apprenant, les vidéos des conférences du Capitole du Libre 2024 sont disponibles, sur PeerTube et Youtube.

Astrologeek

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