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Les FAILs du mois
- On vous avait parlé des administrations japonaises qui arrêtaient enfin d’utiliser des disquettes… Eh bien il semble que le San Francisco Municipal Transportation Agency (SFMTA) doivent utiliser des 5″1/4 jusqu’en 2030. Il étaient les premiers aux US à installer un système d’automatisation des trains, en 1998.
- Toujours sur les transports, une utilisatrice d’une Tesla est resté enfermée 40 minutes en plein soleil à 45°C dans sa voiture pendant une mise à jour, car le fabricant recommandait de ne pas ouvrir les portes pendant cette opération.
- Côté trous de sécurité, nous avons des attaques « Spectre v2 », avec des exploits Linux publiés par des chercheurs. Pour rappel ces failles des puces Intel détecte de façon indirecte des exécutions spéculatives, par exemple en mesurant le temps d’accès au cache mémoire.
- Sous Windows, c’est Putty, le client SSH, qui est victime d’une vulnérabilité sur certaines clés ECDSA, celles utilisant les courbes NIST P521.
- Sur Microsoft GitHub, des dépôts bien déguisés ou faussement populaires proposent en fait des logiciels malveillants, notamment par les GitHub Actions, qui permettent de faire de l’intégration continue.
- Une des principales unités des renseignements militaires russes, qui souhaitait s’attaquer à une centrale hydroélectrique de l’Yonne, a raté son coup, puisqu’elle a en fait pris le contrôle… du moulin d’un petit village français.
- Lors de la conférence BlackHat Asia, des chercheurs ont montré une douzaine de failles de LLM (les IA conversationnelles), permettant de devenir carrément root dans la machine virtuelle qui les héberge.
- Le Ministère de l’intérieur refuse toujours de communiquer à Disclose les informations demandées sur le logiciel de reconnaissance faciale Briefcam.
- Alors que les premiers arrêtés préfectoraux autorisant la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre de la loi JO viennent d’être publiés… Pour des « expérimentations » qui ne finiront jamais, comme d’habitude. La Quadrature du Net s’en est rendue compte grâce à un outil maison pour surveiller les publications officielles.
- Ubisoft ferme les serveurs du jeu « The Crew », après 10 ans. Puisque, comme beaucoup de jeux actuels, il nécessite un serveur pour fonctionner, vous pouvez toujours courir pour espérer y jouer dans 10 ans, même si vous l’avez « acheté ». De toute façon Ubisoft va supprimer à distance les licences, au lieu de proposer un patch pour l’utiliser hors-ligne comme espéraient certains joueurs.
- On vous avait parlé du changement de conditions d’utilisation de VMware, avec augmentation unilatérale des prix, après le rachat par Broadcom, l’Union européenne va ouvrir une enquête sur la question.
- Côté données personnelles, les deux tiers des sites web européens ignorent vos choix de cookies et vous pistent de toute façon, d’après une étude de l’ETH Zurich. Bien la peine de perdre du temps à cliquer partout.
- Des milliards de messages Discord vendus par un service de scraping. Ils auraient pu publier ça gratos hein, ça aurait permis de les archiver au moins…
- Il semblerait que l’hébergeur allemand Hetzner se permette de fermer et supprimer sans discussion des sites web LGBTIQA+, alors que par ailleurs ils hébergent sans problème le site du parti d’extrême droite AfD… Liberté d’expression à géométrie très variable.
- En Turquie, Meta suspend son réseau social Threads, Une décision de l’Autorité turque de la concurrence visait à empêcher le partage de données avec son autre plateforme, Instagram. Il faut croire que le marché turque n’est pas aussi intéressant que le marché européen…
Chiptune: Byterapers & Doomsday – by Roz Rainmaker
- RELEASED 31 MARCH 2024
- 1ST IN THE REVISION 2024 PC DEMO COMPETITION
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Sujet : Lostwave
Dans certains recoins obscur de l’internet, il existe des phénomènes étranges, voir inexpliqués qui hantent depuis des années notre monde numérique. Connaissez vous La lostwave ? En français cela se traduit par « Vague Perdue », pour le définir succinctement, il s’agit d’un phénomène culturel et musical fascinant qui captive ardemment des amateurs de sonorités rétro. Nous allons revenir sur ce phénomène en explorant ses origines, son impact culturel et sa relation unique avec la mémoire collective et la technologie moderne. On profitera aussi de cette occasion pour vous parler d’un cas concrets, tout à la fin vous pourrez même l’écouter.
Qu’est ce que la lostwave
Pour donner une définition simplifiée, Ce terme est utilisé pour désigner un courant musicale obscure ou les musiques proviennent d’une source inconnue, les informations, notamment le titre, l’artiste, l’album et les dates, étant généralement inconnues ou rares.
Les supports sur lesquelles sont présents ce genre de musiques sont assez variable, cela peux venir de supports magnétiques où l’on pouvait enregistrer des sons tel des cassettes audio ou video.
Quand j’étais jeune, je me souviens d’avoir fait à l’aide un lecteur enregistreur la captation de musiques qui passaient sur la radio et à la télévison . A l’époque, c’était un des seul moyen pour réécouter à la demande ce qui étaient diffusés. Cette pratique de réaliser des compilations de musiques perdurent encore aujourd’hui, par exemple, je crée des playlists de favoris dans mes applications musicales. Mais de nos jours, les musiques enregistrés ou sauvegardés sont généralement indentifiées avec des moyens plus efficaces (exemple meta tag sur es mp3) , avant, cela n’était pas toujours le cas, il était courant que les enregistrements ne soient pas ou documentés… Pour l’instant je me réserve d’écouter la cassette que DJ cicile avait produite dans les années 90.
Par ailleurs, la démocratisation des cd musicales « fait maison » est aussi une des source qui alimente la lostwave. Les musiciens amateurs pouvait plus librement proposer un support à leur musique directement vendu à leur public, ont les retrouvent aujourd’hui dans certains magasins de second-main ou dans des vides grenier.
Enfin, les supports de sauvegardes numériques tel que les CD-rom ou les DVD-rom ont permit à ses musiques de venir jusqu’à nous aujourd’hui, redécouvert à l’occasion de l’ouverture d’anciens classeurs ou tiroirs dans lesquel trônaient des vestiges de nos premières sauvegardes numériques. Encore faut-il avoir conservé des outils pour les transférer vers nos outils numériques d’aujourd’hui.
Des outils tel Shazam ou Google permettent d’identifier certains d’entre eux mais dans certains cas ces musiques rares restent non identifiable meme après des années et des années de recherches.
Les Lost Medias
La lostwave fait partie de ce qu’on appelle des lost médias (ou média perdu).
d’ailleurs il existe une classification selon le média à savoir :
- publicités et diffusions interprogrammes
- dessins animés
- enregistrements audio (différents des enregistrements musicaux)
- comics et bande dessinées
- films
- œuvres internet (regroupe les formes de media uniquement présent sur internet comme les jeux en ligne ou les vidéos YouTube)
- productions littéraires
- enregistrements musicaux
- productions incluant des marionnettes ou des animatroniques
- enregistrements d’accident
- diffusions télévisuelles (en)
- jeux vidéos
La nostalgie
Cette tendance énigmatique évoque une nostalgie profonde pour certains une époque idéale jamais vécue. Oui il arrivent aux jeunes d’aujourd’hui d’aimer les veilles musiques car elles invoquent des souvenirs imaginaires d’une ère synthétique des années 80. Naviguant entre les genres de la synthwave, du chillwave et de l’ambient, ou du rock d’une autre époque, le Lostwave évoque une atmosphère de mystère et de mélancolie, capturant l’essence même d’une musique type underground.
Le pouvoir du collectif
Ce phénomène attire un public avide de découverte, et en ce sens, des milliers d’internautes investissent une part de leur énergie à la recherche de retrouver le nom de certaines musiques. Des forums de discussions, Reddit, 4chans sont des lieux où des collectifs se passionnent pour ce phénomène.
Régulièrement des oeuvres non identifiés y sont présentées, les communautés étudient, analysent s’évertuent à retrouver les identités de chacunes.
Les communautés en ligne dédiées au lost wave continuent de croître, avec des forums, des groupes de discussion et des chaînes sur les réseaux sociaux qui permettent aux fans de partager et de découvrir des trésors cachés. Des plateformes comme YouTube, Bandcamp et SoundCloud sont devenues des terrains de chasse populaires pour dénicher des morceaux perdus ou peu connus.
Par ailleurs, ce pouvoir du collectif se retrouve sur dans d’autres phénomènes, exemple certaines enquêtes criminels ou disparitions ont été résolut grâce au pouvoir de recherche du collectif, l’internationalité d’internet est vraiment une puissance incroyable et à ne pas sous-estimer.
Grâce à l’existence de l’open data dans le cadre de la guerre en Ukraine par exemple, des individus peuvent mieux identifier les sources de certaines cyberattaques.
La musique la plus mystérieuse d’internet
A l’heure actuelle, il existe une musique (Like the Wind) qui est devenu virale et qui a été traité et très bien renseigné dans une vidéo de Feldup ou Vzion où l’on découvre l’histoire de cette musique, de son enregistrement jusqu’à son apparition dans les trends tiktok. Ce documentaire explique toute l’enquête et l’énergie consacré à retrouver les auteurs de cette musique. Comme l’aurait fait Medbel, certains se sont attachés à identifier les instruments de musiques utilisés pour dater avec plus de précision l’époque à laquelle l’enregistrement a été fait.
Aussi bon nombres d’outils numériques permettent de remettre en état certaines musiques dont la captation ou la conservation était dégradé. Même si cela n’est pas toujours parfait, le numérique possède des capacités régénératrices assez magique. Medbel tu en connais bien les spécificités 😉
Les souvenirs du passés nous reviennent
La lostwave est bien plus qu’un simple courant musicale, c’est un portail vers un passé enfoui, une fenêtre ouverte sur des émotions et des souvenirs intemporels. À travers cette exploration de l’obscurité de l’internet, nous sommes transportés dans un monde de nostalgie et de mystère, où les sons oubliés résonnent à nouveau.
En fin de compte, la lostwave nous rappelle que même dans l’obscurité, il y a de la lumière à trouver. C’est une invitation à explorer les recoins les plus reculés de l’internet, à écouter attentivement les échos du passé et à partager notre fascination pour les trésors cachés de ces musiques du passé.
Et pour mieux comprendre le phénomène, je vous laisses des liens vers des vidéos qui permettra d’en connaitre un peu plus sur ce phénomène.
Sources :
Playlists YouTube sur la lostwave.
Chiptune: Like the wind
Agenda
Rien pour la semaine qui vient, mais :
Les rencontres « Droits et résistances numériques en contexte francophone »
Le thème des rencontres s’appuie sur la nécessité de réfléchir et d’échanger à propos des concepts et des enjeux liés aux droits et résistances numériques en contexte francophone.
Sur inscription ;
Du 21 au 24 mai 2024 ;
Montréal, Québec.
Journées du Logiciel Libre
Les JdLL arrivent à grand pas ! Le thème de cette 25ème édition est « Éducation populaire : enfin libre« .
Entrée libre et gratuite ;
Les 25 et 26 mai de 10h à 18h ;
ENS site Descartes, 19 allée de Fontenay, 69007 Lyon ;
Par transport en commun, suivez le Métro B, le Tram T1 ou le Bus C22 jusqu’à l’arrêt Debourg.
Du lien et des liens
Replongez vous dans l’histoire informatique avec :
Deux épisodes de l’émission américaine « The Computer Chronicles » qui parle des technologies Françaises en 1990 avec le Minitel, la carte à puce et le TGV.
Vous aimez jouer, découvrez
« Place Place », un petit jeu de géographie pour tester votre perception relative des lieux. Essayez de placer des points sur une carte vierge avec juste deux points de repères fixes. Pour l’instant c’est seulement sur Paris.
Pour les fans du rétro sur apple II Testez
Wozamp, un lecteur audio et vidéo pour Apple II. Il peut lire en 11,53kHz avec une résolution de 5 bits. Il faut une configuration avec 64ko de RAM et un port série.
et Enfin Vous des besoins en logiciel rétro, vous avez un listing parfait à consultez sur :
Un fil de discussion sur Mastodon recensant de nombreux catalogues de logiciels rétro, par exemple pour DOS et Windows 16 bits, mais aussi Commodore 16 ou 64, et CP/M.
Astrologeek
- oldschool : et le prix auquel tu vends ta machine, c’est juste de la passion ?
- nerd : L’OSTwave, c’est la musique avec les sous-titres dans la langue originale ?
- amigaïste : garde tes machines en vitrine, elle seront mieux là vu leurs taux importants de pannes
- imprimeur : T’as un offset sur ton offset !
- musicien : renseigne bien ta musique avant qu’elle ne tombe dans l’oubli
- youtubeur : Tu trimes pour le stream ?
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