Actu [02:00] MICRO

Fin du support du Fairphone 2

Au bout de 7 ans, et malgré l’abandon du support du processeur par Qualcomm en 2016, pas mal mais ça devrait être le minimum. Il reste supporté par certains forks d’Android, comme /e/OS.

Le CNRS annonce une nouvelle stratégie pour le droit d’auteur des publications

« Il n’y a pas de raison que les scientifiques fassent une cession exclusive gratuite de leurs œuvres aux éditeurs » disent-ils, les publications de leurs chercheurs pourront donc être sous licence Creative Commons attribution.

Consultation publique de l’Arcep sur la synthèse des travaux relatifs aux modalités tarifaires des raccordements finals des réseaux FttH

Participez jusqu’au 13/02/23.

Le projet de loi autorisant la VSA pour les JO arrive au Sénat

La Vidéo-Surveillance Algorithmique est examinée par le Sénat dans le cadre du projet de loi spécifique pour les prochains jeux olympiques, et pendant qu’à Reims des expérimentations sont déjà faites sans informer les habitants ni les élus de l’opposition. Floutage de gueule !

Pour les 40 ans de l’Apple Lisa, le code source de son OS publié

Cette cousine du Macintosh, plus complexe et surtout plus chère, fait partie des oubliées de l’histoire d’Apple, mais n’est pas oubliée de tout le monde. Le code source de son système d’exploitation vient d’être publié pour ses 40 ans.

La prochaine version alpha de 0 A.D. expérimentera le support de Vulkan

Après un an et demi de développement et de refactorisation le support Vulkan est disponible en test.

Chiptune: Bunker by RP / MFX

RELEASED 29 DECEMBER 2022

1ST IN THE ZENTA 2022 COMBINED DEMO COMPETITION

WINDOWS

Sujet : L’épuisement numérique

Dans l’imaginaire collectif, l’informatique et les outils de communication moderne ont toujours été depuis leurs existences (années 1950) synonyme de progrès, de modernité et de vecteur majeur de croissance économique. J’ai d’ailleurs trouvé une étude en rapport avec cela.

Mais pour certains d’entre nous les effets du numérique n’est pas celui que l’on imagine. Car oui nous ne sommes pas des machines.

Même si depuis 2017, Le droit à la déconnexion existe. Pour rappel c’est une disposition visant à « garantir l’effectivité du droit au repos des salariés ». Dans les faits, les multiples confinements n’ont fait qu’accélérer cette ancrage toujours plus important dans nos vies numérique.

Les pratiques et usages quotidiens peuvent être pour certains synonyme d’un effet pervers : l’épuisement numérique / Burn out numérique.

Ainsi grâce aux technologies de plus en plus omnisciente il est devenu facile d’être visible pour les entreprises et cela même en dehors des horaires de travails habituels.

Définition de l’épuisement numérique

L’épuisement numérique est un état d’épuisement mental et émotionnel causé par une surutilisation excessive des technologies numériques, comme les smartphones, les ordinateurs et les réseaux sociaux. Les symptômes courants incluent la fatigue, l’anxiété, la dépression, l’irritabilité, le manque de sommeil et l’isolement social. Les individus qui souffrent d’épuisement numérique peuvent également éprouver des difficultés à se concentrer, à se détendre et à maintenir des relations sociales saines. Il est important de prendre des mesures pour réduire la surutilisation des technologies numériques et pour maintenir une bonne hygiène de vie pour prévenir l’épuisement numérique.

Nous allons faire ici un état des lieux du pourquoi nous en sommes arrivé là.

Les bugs et dysfonctionnements

Les salariés peinent à survivre et travailler avec des outils qui sont mal codés, dont l’interface n’est pas suffisamment adaptés à l’expérience utilisateur.

Le choix des logiciels proposés dans les entreprises, les changements et transformations numérique apporte aussi leur lots d’heure perdus, d’inefficacité, d’épuisement réel des salariés qui pour certains préfèrent fuir en trouvant mieux ailleurs.

Pour près des deux tiers des entreprises (62% en France) les pannes informatiques sont plutôt la norme que l’exception.

Selon le baromètre, les collaborateurs perdent en moyenne 28 minutes chaque fois qu’ils sont confrontés à de tels soucis. Les résultats montrent également un écart de perception entre les utilisateurs et les responsables IT. l’estimation serait de 100h par an, mais là les chiffres sont peut-être sous-estimés.

Les rançons war

Récemment le focus est mit sur les services hospitaliers victime de virus informatiques qui les empêchent d’utiliser les outils numériques. Mais finalement, aujourd’hui, c’est un peu toutes les entreprises qui peuvent être du jour au lendemain concernés.

Non seulement le ralentissement est clairement ressenti par les employés, mais la quantité de données à traités devient tel qu’en l’absence d’outils numériques, les employées sont dans des situations de stress supplémentaires. Les conditions de travaillent fluctuent en fonctions des temps d’usages normal et ceux où les employés doivent contourner les problèmes de virus qu’ils rencontrent.

L’impact sur le travail du numérique

La transformation du travail avec technologies de l’information et de la communication montre des impacts et des tendances qui s’exercent dans des proportions variables mais souvent importantes :

L’arrivée du télétravail et le travail nomade;

l’abstraction liée à la dématérialisation des tâches;

l’abondance de l’information numérique;

une interactivité plus grande des utilisateurs, rendus beaucoup plus accessibles et rapidement « sollicitables » ;

un recours accru à l’écrit, qui constitue l’essentiel des échanges d’informations numérisées entre utilisateurs ;

l’adaptabilité permanente demander avec le changement fréquent des outils.

En France, le stress numérique concernerait près d’un salarié sur trois. Le numérique peut en effet générer de nouvelles formes d’angoisse. Avant la crise sanitaire, la mise en place du travail à distance était tolérée, mais peu encadrée. Les personnes en télétravail sont aujourd’hui nombreuses à souligner des incivilités numériques. Selon Empreinte humaine, cabinet spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux, 6 sur 10 estiment que les outils numériques sont utilisés pour surveiller s’ils se connectent au bon horaire. Par ailleurs, plus de 5 salariés en télétravail sur 10 trouvent qu’il y a davantage de mails envoyés avec copie à la hiérarchie pour mettre la pression.

L’impact sur l’humain

Trop de sollicitation numérique peu donner des effets délétères sur la santé physique et mentale

Physique :

– Des mauvaises postures sont sources de douleurs
– Des déséquilibres alimentaires
– Des manques d’activité physiques
– Des troubles du sommeils
– Une fatigue visuelle
– Retentissement sur l’espérance de vie
– Moins de sommeil à cause des lumières bleues
– Une excitation intellectuelle peu propice à l’endormissement

Mentale :
– le replie sur soi
– risque de désocialisation
– Difficulté à focaliser sur une tâche précise pendant longtemps
– Trouble de la concentration
– une forme de dépendance, voir des troubles de l’infolisme qui consiste à amasser d’importantes quantités de contenus et d’informations.

Le syndrome « Office Eye »

L’être humain cligne des yeux environ 10 à 15 fois par minute. Chaque battement de paupières contribue à humidifier la surface de l’œil avec du liquide lacrymal. Ce mécanisme préserve notre santé oculaire. En effet, notre liquide lacrymal contient des substances germicides et protège ainsi la cornée des infections. Nous sommes cependant si concentrés sur nos écrans que nous en oublions souvent de cligner des yeux, ce qui provoque une sécheresse oculaire aussi connue sous le nom de syndrome « Office Eye ». Les conséquences :

Yeux rouges

Sensation de corps étrangers

Yeux qui brûlent

Scintillements oculaires

Yeux fatigués

Yeux larmoyants

Les écrans dans nos sphères privées

En dehors du travail, selon un sondage qui date un peu (2019)

Deux tiers des Français considèrent en effet avoir un usage maîtrisé de leurs écrans, et ils estiment en moyenne à 4 heures et 6 minutes le temps consacré aux activités digitales chaque jour.
Or, la réalité semble plus nuancée puisqu’ils passent déjà 3 h 36 quotidiennement devant un écran de télévision et sont nombreux à avoir des habitudes de connexion qui tendent vers l’excès :

61 % des personnes interrogées ont pour premier réflexe de consulter leur portable ou tablette au saut du lit ;

58 % utilisent plusieurs écrans en même temps (exemple : télévision et smartphone) ;

48 % consultent leur téléphone ou leur tablette toutes les 10 minutes par peur de rater une information.

Non seulement pour beaucoup d’entre nous la vie en entreprise passe par un écran, mais dans nos environnements privés, les interactions sociales passent aussi par ce vecteur :
Un père récemment à dit stop à cette pratique et prône une forme de déconnexion nécessaire pour éviter l’épuisement, message relayé par de nombreux média et réseaux sociaux.

Conseils pour s’en sortir

Faire des pauses ! Faites une pause toutes les 20 minutes pour la santé des yeux
Arrêtez d’utiliser les écrans au moins une heure avant le coucher pour un meilleur sommeil
Garder des choses possibles à faire sans écrans
Lunettes filtrante la lumière bleue.
Ne vous jetez par sur vos ordiphones à vos réveils
Limitez les médias sociaux à 30-60 minutes par jour pour une meilleure santé mentale.

Il apparaît évident que même si nous adorons nos chers écrans qu’ils soient petits ou bien grands. Après 8h devant, le soir pourquoi ne pas reposer ses yeux et enfin profiter de la vie de manière différentes. Pour beaucoup c’est l’occasion d’avoir de vrais interactions sociales… Et si vous êtes en mesure de rester concentré, pourquoi le pas ouvrir la radio et se laisser porter par nos émissions ? Vos yeux vous en remercieront 🙂 Dans tout les cas avant d’être totalement stresser, sachez prendre ce recul pour respirer.

Le burn-out numérique est un phénomène de plus en plus courant dans notre société moderne, caractérisé par un épuisement professionnel et personnel causé par une utilisation excessive des technologies numériques. Les facteurs de risque comprennent des heures de travail prolongées, un manque de soutien social, une pression accrue et un manque de séparation entre le travail et la vie personnelle. Il est important de reconnaître les signes de burn-out numérique et de prendre des mesures pour prévenir et traiter ce problème, comme limiter les distractions numériques et augmenter les activités de détente. En fin de compte, il est important de trouver un équilibre entre l’utilisation des technologies numériques et la préservation de notre santé mentale et physique.

Chiptune: Spaceballs for real revision 2023 invitation

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Stages numériques

L’EPN des Rancy (249, rue Vendôme, 69003 Lyon) propose aux enfants âgés de 10/13 ans de découvrir comment créer un univers en 3D avec des cubes pendant les vacances scolaires.

Payant sur inscription ;
Du mercredi 1 février 2023 au vendredi 17 février 2023, de 10h00 à 12h00 ;
Maison pour tous / salle des Rancy (EPN), 249 rue Vendôme, Lyon.

Assemblée Générale Linux07

Le GULL ardéchois fait son AG !

Samedi 4 février, 17h30 ;
Bar L’Estaminet à Lamastre (salle du haut).

FOSDEM 2023

Les 4 et 5 février 2023 ;
ULB, Bruxelles.

Festival Yggdrasil 2023

Le Festival des mondes de l’imaginaire est de retour pour une quatrième édition !
18 000m² avec au programme, concerts, animations, concours et de (très) nombreuses nouveautés !
Venez recharger vos batteries le temps d’un week-end et voyager à travers nos univers.

Payant, sur inscription, gratuit pour les – de 7 ans ;
Les 4 et 5 février 2023 ;
Eurexpo, Boulevard de l’Europe, Chassieu.

Ateliers pour les 10-16 ans au Fabrico

Mardi 7 Février, 14h-16h30 : Atelier Tenségrité ou comment défier la gravité (15€)
Mercredi 8 Février, 14h-16h30 : Fabrique ton arbalète grâce à la découpeuse/graveuse laser (25€)
Jeudi 9 Février, 14h-16h30 : Atelier Make Me Fly ou comment fabriquer un avion qui tournera en orbite (Merci au 8Fablab) (30€)
Vendredi 10 Février, 14h-16h30 : On programme ! (20€)

Sur inscription, 6 places par atelier : [email protected] 09 73 88 49 59 / 07 49 93 81 12 ;
Adhésion à l’association fab’At de 5€ ;
Fabrico, 7 rue Belle image, 26000 Valence.

Ateliers jeunesse au 8fablab

Plein de choses pour les enfants au 8, dont Robot brosse de combat, Club Maker, Cookie Cutter…

Payant, sur inscription ;
8fablab, 8 rue Courre-Commère, 26400 Crest.

Du lien et des liens

Un outil gratuit de déchiffrement mis à disposition par BitDefender pour les victimes du rançongiciel MegaCortex.

Parution de la 6e édition du guide d’autodéfense numérique.

Numéricité a fait un site nommé Sanity Check, sur les points de conformité RGPD de tout un tas de sites tiers qui offrent des services en ligne.

Quelqu’un a modifié Wolfenstein 3D pour fonctionner en mode CGA !

Une collection de sites d’images libres (ou presque).

The GAFAM Empire : Une exploration des acquisitions des géants du numérique, classées par techno, c’est assez hallucinant.

Une version 2 du BlueSCSI est arrivée, basé sur le Raspberry Pi Pico, pour vos vieux micros.

Astrologeek

  • sysadmin : (chanson) Arrête arrête, ne reboote pas !
  • technophile : – C’est un System-on-a-Chip… – D’abord on dit System On a Flodor !
  • nerd : Mais c’est QUI ce Henry Play à la fin !???
  • codeur : – Qu’il est moche cet environnement, et inutilisable… – Dites tout de suite qu’il est hideux cet IDE !
  • électronicien : VBUS, VBUS, ne vois-tu rien venir ?
  • webmestre : Le serveur n’arrive pas à régénérer les certificats avec Let’s Encrypt : il a une crise d’acme !

Comments are closed

Articles récents

    Commentaires récents

    Aucun commentaire à afficher.