Actu

Mozilla va mieux

Ils font +25 % sur les revenus publicitaires et surtout +125 % de revenus sur les nouveaux produits (comme le VPN). C’est une bonne nouvelle car c’est vraiment le seul navigateur restant non basé sur Chrome

Un rapport de la HAS sur les Entrepôts de données de santé hospitaliers

Il semble vouloir privilégier le logiciel libre pour des critères de transparence et d’ouverture.

La taxe copie privée sur les téléphones et tablettes reconditionnés remise en cause

L’un des arguments mis sur la table tient à la composition irrégulière de la commission lors du vote de ce tarif.

Le minitel reprends du service ! Avec MiniMit

La société Multiplié met en prévente une interface sous la forme d’un mini-minitel contenant une carte électronique et qui permet ainsi de créer une passerelle vers le monde d’aujourd’hui. En service 3615 Ulla… et bien d’autres seront de nouveau accessible pour 2023.

Chiptune: Tero Risti – Social Engineering

RELEASED 19 NOVEMBER 2022

1ST IN THE MYSDATA 2022 AMIGA MUSIC COMPETITION

AMIGA OCS/ECS

Sujet : PAN Framasoft !

Cela fait un moment qu’on vous parle de Framasoft dans notre émission, et ça fait longtemps aussi qu’on essaye de faire venir quelqu’un pour discuter de leur actu, de leur vision… Mais ils sont plus occupés que des ministres, car eux ne font pas semblant.

Comme nous l’avons déjà raconté, Famasoft fait beaucoup pour l’éducation populaire au numérique et le logiciel libre, et a su se renouveler à travers différentes campagnes, depuis « Dégooglisons Internet », jusqu’à… « COIN » (PAN) !

Nous avons donc le plaisir d’accueillir Booteille pour discuter de tout ça.

Framasoft, c’est quoi déjà ?

À l’origine, il y a à peu près vingt ans, Framasoft étaient simplement des profs qui cherchent à développer l’utilisation de logiciels libres au sein de l’éducation national.

Puis ça a pris de l’ampleur, notamment avec l’annuaire du libre qui permet de trouver des logiciels libres dans tous types de domaines.

Et depuis, Framasoft a beaucoup évolué.

Aujourd’hui, Framasoft c’est avant tout une bande de copaines avec des objectifs communs.
On veut toutes et tous contribuer à faire avancer la société dans un sens qui nous semble plus juste pour chacun et chacune.

Pour nous, il est incontournable de développer la maîtrise de notre espace numérique pour pouvoir obtenir une société plus juste, plus équitable, pour toutes et tous.

C’est donc ce à quoi nous nous conssacrons depuis pas mal d’années maintenant.

Au fil des années, nous avons lancé la campagne Dégooglisons Internet, dont l’objectif était de prouver que sans connaissances techniques immenses, une petite structure comme la notre pouvait installer soi-même, documenter la manière d’installer, et mettre à disposition du public, 37 services différents en 3 ans.
Tout juste plus d’un par mois !

Après ça, nous avons considéré qu’il fallait essaimer la dynamique, afin que tout ne repose pas sur nos épaules.
On veut pas reproduire les schémas du capitalisme et il était — et est encore aujourd’hui — inconcevable pour nous de croître à l’infini.
Nous sommes actuellement 10 salarié·es et 27 bénévoles, soit 37 membres en tout.
Nous sommes un collectif à échelle humaine et nous tenons à le rester.

C’est pourquoi nous avons initié, avec d’autres structures, le collectif CHATONS (le Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents Ouverts Neutres et Solidaires) dont nous assumons encore aujourd’hui la coordination.

Ce collectif a pour objectif de créer une culture commune entre différents hébergeurs de service en se reposant sur une charte éthique écrite ensemble qui nous engage à respecter nos utilisateurs et utilisatrices.

Le collectif des CHATONS s’intègre dans un plan plus large, annoncé en 2019, qui s’appelle Déframasoftisons Internet.

Dégooglisons avait fonctionné, on avait montré que c’était possible, et du coup il était nécessaire de lancer une dynamique de l’auto-hébergement où des individu·es ou des structures se mettent elles-même à héberger leurs propres services.

Enfin, il y a deux projets majeurs qui se sont ajoutés sur notre feuille de route dans les dernières années : PeerTube et Mobilizon.

Jusqu’à présent, Framasoft ne développait pas ou très peu des logiciels.

Nous souhaitions mettre en avant l’existant et soutenir l’effort de contribution à ces logiciels déjà disponibles.

Cependant, quand nous avons rencontré Chocobozzz, l’auteur de PeerTube, qui explorait la mise en place de petites plateformes vidéos, qui ne coûteraient pas cher, nous avons tout de suite compris que nous pouvions soutenir cet effort en finançant le développement du logiciel.

Aujourd’hui, PeerTube est un produit clairement estampillé Framasoft et nous sommes très fières de pouvoir travailler dessus.

Mobilizon quant à lui est un projet similaire à PeerTube si ce n’est qu’il a pour objectif d’être une alternatif aux évènements et pages Facebook.

La particularité de Mobilizon est aussi qu’il n’est pas pensé pour être un réseau social…

Nous avons pris beaucoup de temps pour réfléchir à comment faire en sorte que Mobilizon soit avant tout fonctionnel :
Vous y allez pour découvrir un événement ou faire découvrir un événement, obtenir des informations dessus, indiquer que vous allez y participer ou non, et c’est marre.

Vous pouvez fermer la page sereinement sans vous sentir mal… il n’y a pas de rétention de votre attention ici.

… Je n’ai parlé jusqu’ici que de projets très visibles, portés ou initiés par Framasoft, mais notre association développe au quotidien de nombreux autres projets que nous jugeons eux aussi importants.

C’est par exemple la cas de notre maison d’édition, autrefois appelée Framabook et aujourd’hui renommée Des Livres en Commun, ou encore l’effort communautaire de traduction du nom de Framalang, qui traduit notamment des articles qui nous semblent pertinents sur le Framablog.

Au total, Framasoft s’implique aujourd’hui dans à peu près une cinquantaine de projets… et c’est pourquoi il m’est aussi difficile d’expliquer ce qu’est Framasoft sans en énumérer quelques-uns.

Cependant, si je devais résumer ce qu’est désormais Framasoft, je dirais que c’est une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels.

On continue de faire la promotion des logiciels libres, évidemment, mais ces outils sont avant tout des moyens d’action et non une finalité en soit.

Notre objectif dépasse clairement la simple question du logiciel libre et s’étend à ce que nous aimons aujourd’hui appeler, le développement d’une société de contribution.

En 2019 vous vouliez arrêter plein de services et défamasoftiser, puis y a eu les confinements et les écoliers qui squattent… comment on vit ça ?

Honnêtement, c’est difficile pour moi de répondre à cette question car je n’étais pas encore membre de Framasoft à l’époque.

Ça m’embêterait de parler au nom des copaines qui ont vécu cette période éprouvante…

Cependant, la période du confinement et toute l’année 2020, même, a été une année très difficile pour la plupart des gens… et notre association n’y a pas échappé.

De ce que les copaines m’ont raconté, une des difficultés principales était l’impossibilité de se retrouver physiquement.

Je l’ai dit tout à l’heure, Framasoft est avant tout une bande de potes.
Et… ne pas voir ces amie·es, que l’on apprécie énormément, pendant presque deux ans a été une épreuve très pénible.

Ensuite, il faut mettre ce point en parrallèle avec le fait que le télétravail a explosé, par nécessité.

Or, l’éducation nationale n’a pas su répondre efficacement à l’afflux massif sur leurs services… et les profs, désespéré·es, se sont rabattus sur les services de Framasoft.
Nos services à nous… une asso’ de 37 membres.

Cela a provoqué beaucoup de pression sur les membres de l’association, et notamment les employé·es qui se sont malmenés afin de réussir à faire tenir les services que nous proposion.s.. et y sont parvenus.

Mais pour ça, plusieurs décisions nous ont aider à tenir, techniquement et humainement.

Déjà, expliciter le fait que les services Framasoft n’ont pas pour vocation de remplacer l’éducation nationale. C’est au ministère de l’éducation nationale de mettre une partie de son budget dans la mise en place de services numériques efficaces, et non à une petite association qui ne vit que de dons d’essuyer les plâtres.
Et heuresement, aujourd’hui, grâce à quelques petites équipes au sein de l’état, nous avons apps.education.fr qui avance vers cet objectif.
Merci à elles !

Nous avons donc rappelé que nous proposions ces services pour les entités qui ne pouvaient pas s’appuyer sur une infrastructure numérique existante, donc les petites associations ou individu·es, et que si toute l’éducation nationale utilisait nos services, non seulement nous ne pourrions pas tenir la charge non plus, mais en plus, nous priverions des centaines de milliers de personnes de leurs outils quotidiens.

Dans le même temps, le collectif des CHATONS a oeuvré pour créer entraide.chatons.org, une page d’accueil où on peut trouver des outils de collaboration hébergés chez les CHATONS.

La particularité de cette page est qu’à la sélection d’un service, nous sommes redirigés vers un CHATONS choisi aléatoirement.
Cela permet de ne pas faire reposer toute la charge sur la même entité, mais de se la partager entre nous !
Une vraie force en cas de crise comme celle-ci !

Enfin, un des points importants à gérer était le soin que s’apportaient les membres de Framasoft.
Les salarié·es ont commencé à appliquer une météo de l’humeurn une fois par semaine, pour pouvoir savoir plus facilement quand quelque chose n’allait pas, ou pas suffisamment, et pouvoir l’anticiper et l’améliorer.

Les copaines ont aussi lancé des papottes, pour discuter de sujets de Framasoft ou de n’importe quoi.
L’essentiel était surtout de pouvoir parler ensemble !

Bref, il a fallu continuer à construire le sentiment d’appartenance au collectif malgré la distance physique et les difficultés quotidiennes.
C’était loin d’être facile mais je suis fier des copaines d’y être, il me semble, parvenus !

Comment en est-on arrivé vouloir canarder sa comm avec une campagne nommée COIN ? (PAN!)

Curieusement, ça part de quelque chose de plus sérieux qu’il n’y paraît.

Nous connaissions les projets que nous voulions porter dans la nouvelle campagne triennale, mais nous étions en difficulté à trouver un nom qui plaisait à l’ensemble du collectif.

Nous avons ouvert un document collaboratif et avons juste lâché des dizaines de noms puis chaque personne votait ou donnait son avis sur les différentes propositions.

Parmi celles qui se démarquaient, il y avait COllectivison INternet – COnvivialisons INternet… qu’on peut résumer à COIN COIN.

Ce sont des notions qui nous tiennent à coeur… celles de collectif et de convivialité

Nous oeuvrons pour construire une société de contribution, une société où les communs sont au centre de notre attention, une société où le collectif a une place prépondérente.

C’est pourquoi nous faisons Echo’Network, un projet de partage des pratiques numériques dans différentes structures de l’éducation populaire en Europe.
Mettre en commun nos pratiques, analyser ensemble ce qu’elles sont et indiquent, les faire évoluer ensemble.

La notion de collectif est au coeur de ce projet

Mais ça fait aussi partie intégrante de notre identité et de celle de nos autres projets. PeerTube et Mobilizon s’appuient sur un principe de fédération, où le réseau gagne en intérêt grâce au collectif.

Les CHATONS sont un collectif.

Si vous avez des questions concernant l’usage de nos services, vous pouvez venir demander de l’aide sur Framacolibri, animé par la communauté. Etc, etc.

Mais ce qu’indique aussi cette campagne… c’est que nous pressentons, chez Framasoft, le besoin de rendre nos espaces numériques plus accueillants, plus conviviaux.

Je viens personnellement du milieu de l’éducation populaire, et je trouve que si on est sur la bonne voie ces dernières années, nous devons faire en sorte que la transition vers des outils numériques éthiques soit beaucoup plus fun !

C’est pareil en manif’ ou dans n’importe quelle lutte…

J’écoutais l’autre jour un podcast où le philosophe interviewé appuyait sur le lien entre la joie et l’espoir.
La joie fait naître l’espoir.

La joie cultive des imaginaires positifs et nous permet d’envisager le monde sous des possibles qui nous font envie !

La joie est réellement un moteur indispensable quand on cherche à transformer le monde, même si on ne s’y prend qu’un octer à la fois !

Maintenant, COllectivisons INternet – COnvivialisons INternet, trouve aussi racine dans notre évolution de la manière d’aborder le problème des GAFAM, et des enjeux du numérique en général.

Dégooglisons Internet était porté sur les individu·es.
Chaque individu pouvait avoir une solution alternative à Google.
Puis nous avons compris que Dégoogliser Internet ne suffisait pas, qu’il fallait aussi déframasoftiser internet, et nous nous sommes ainsi adressés aux communautés dans le cadre d’une campagne plus large, nommée Contributopia.

Aujourd’hui, nous cherchons à faire un entre deux.
On vise de petits collectifs.

Nous sommes désormais convaincu·es qu’il faut sortir du geste individuel de dégooglisation et faire face à un problème systémique avec des propositions systémiques.

Et vu que c’est politique et forcément très sérieux, notre campagne s’appelle donc COIN COIN !

Vous concurrencez les GAFAM et en plus vous vous amusez, c’est quoi l’ambiance dans l’asso ?

Je ne dirais pas qu’on concurrence les GAFAM…

Franchement, je n’pense pas qu’on soit ne serait-ce qu’un grain de sable dans l’immense mâchine de ces titans.

C’est d’ailleurs un des points clés de notre stratégie : nous ne souhaitons pas lutter de front face aux GAFAM mais construire des alternatives.

De mon côté, j’aime bien la notion du pas de côté.
Me dire que notre tâche est de construire un monde alternatif qui nous fait envie et que si d’autres personnes ressentent elles aussi l’envie ou le besoin de nous rejoindre, il n’y a qu’un pas de côté à faire.

Parce que d’ici là nous aurons construit, au moins en partie, ce monde alternatif.

Et oui, du coup, on s’amuse !

Car justement, la joie est un de nos moteurs pour cultiver nos imaginaires !

Et puis parfois, on fait des blagues qui nous servent d’exhutoire et ça peut faire grimacer certaines personnes mais ça nous va très bien !

Je parle bien évidemment de Framaprout, qui est apparu fin 2020 et qui a franchement aidé les copaines à se détendre à l’époque.

J’ai pas mal fait d’animation pour une autre association et un des t-shirts de cette association a le dicton suivant : « Il n’est pas nécessaire d’être triste pour être sérieux ».

Je pense que c’est fondamentalement vrai.

Y a aussi Emancip’Asso, où trouvez-vous tous ces noms ?

Pour Emancip’Asso’, je crois que c’est Angie qui a trouvé le nom et franchement, je le trouve très chouette car il reflète clairement l’identité du projet.

Emancip’Asso part du principe, qu’aujourd’hui, de nombreuses personnes se rendent compte qu’il y a un problème avec les GAFAM, et notre environnement numérique en général, et aimeraient pouvoir agir… mais ne savent juste pas comment s’y prendre.

Alors oui, on pourrait leur dire que plein de ressources existent sur internet, qu’en creusant on pourrait finir par y parvenir… sauf que tout ça demande du temps, énormément de temps, et que la plupart des gens orientent déjà leur temps vers d’autres activités.

Lors d’une enquête, on a appris que beaucoup de gens se sentiraient prêts à faire évoluer leurs pratiques, mais qu’ils avaient besoin d’un être humain pour les accompagner dans cette démarche.

C’est là qu’Emancip’Asso intervient.

L’objectif est de former des personnes pour qu’elles deviennent compétentes dans l’accompagnement aux enjeux du numérique.

Les personnes formées pourront alors s’adresser, par exemple, à une association, et s’appuyer sur une démarche pédagogique pour l’aider à adapter ses pratiques numériques, afin de mettre en cohérence ses pratiques avec ses valeurs.

Parce qu’on ne va pas s’mentir… quand on est un collectif anti-pub, et que nos outils de collaboration sont chez Google, alors que c’est l’une des principales entreprises publicitaires du monde, il y a un manque de cohérence évident.

Et ce manque de cohérence n’est pas facile à rattraper, pas par manque de volonté mais encore une fois, par manque de temps ou d’énergie.

Le but d’Emancip’Asso est d’aider à changer cela !

Frama.space c’est pour détruire MS Teams chez les assos ?

(Non, on ne dira pas qu’on est obligés d’utiliser MS Teams à Radio-Méga, ah mince, je l’ai dit…)

Je ne suis pas sûr qu’on y parviendra !

Mais en tout cas, l’idée est clairement de rejoindre le besoin de faire entrer les pratiques numériques des associations en cohérence avec leurs valeurs, comme pour Emancip’Asso !

Avec Emancip’Asso, on soulève la question de l’accompagnement aux outils.

Frama.Space quant-à-lui, répond à la problématique de l’accès aux outils.

Frama.Space est un projet de mise à disposition d’espaces de stockage et collaboratifs aux petites structures militantes qui cherchent à changer le monde mais n’en ont pas les moyens.

Pour ça, on va ouvrir d’ici la fin de l’année, 250 espaces, et on vise 10 000 espaces ouverts d’ici 3 ans.

Le projet est actuellement en Bêta, et les premières structures qui s’inscriront vont forcément essuyer les plâtres, car elles profiteront d’un service ayant une peinture fraiche, et pas totalement finie.
En revanche, elles pourront nous aider à améliorer le service en nous faisant des retours d’utilisation.

Chaque structure se verra donc dotée de 40Go de stockage, qui seront partagés entre 50 comptes maximum.

Nous avons posé une limite forte car nous visons volontairement un public précis : je l’ai dit, ce sont les petites structures militantes qui n’ont pas les moyens de gérer leur propre infrastructure ou de se payer les services d’un CHATONS.

En plus du stockage, il y aura aussi la possibilité de faire des visios, de modifier des documents à plusieurs, de partager des agendas, etc.
Toute la panoplie de base pour pouvoir bosser collectivement en ligne.

Le tout, gratuitement.

Pour obtenir un accès à Frama.Space, nous demandons à ce qu’une personne référente de la structure, inscrive celle-ci, sur un formulaire dédié.

Nous prendrons ensuite le temps de considérer chaque candidature, et nous n’accepterons que les structures qui correspondent au public cible.

La raison à cela est que notre énergie est limitée et que nous ne pouvons pas héberger tout le monde, mais aussi pour ne pas faire concurrence avec les CHATONS qui cherchent à vivre, de leurs services, ou avec les entreprises proposant du Nextcloud, le logiciel sur lequel se base Frama.Space.

Un des objectifs majeurs de Frama.Space est de faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes connaisse le logiciel Nextcloud.

Je l’ai dit plus tôt, nous proposons ces espaces gratuitement, à des structures qui, dans tous les cas, n’ont pas les moyens de payer, pour avoir un espace collaboratif plus éthique que ceux proposés par Google et Microsoft.

En leur permettant de se familiariser avec le logiciel, de l’essayer, nous espérons que ça aide à faire connaître cette alternative à un plus grand nombre !

Un objectif plus long terme est de permettre aux collectifs de s’empuissanter en adoptant de meilleures pratiques numériques.

J’ai dit que Frama.Space était gratuit… mais la réalité est surtout qu’il n’est pas payant !

En échange de l’espace, nous allons demander à chaque structure de répondre de temps en temps à un formulaire qui leur posera des questions sur la manière dont elles utilisent le logiciel… Quels sont leurs points de friction, quelles améliorations elles souhaitent, etc.

Ces réponses nous permettront de savoir où orienter notre énergie au fil du projet, et nous aidera à le peaufiner au fil du temps !

Nous avons plein d’idées avec Frama.Space, et si vous pensez que votre structure pourrait bénéficier de ce projet, inscrivez-la sur frama.space !

David Revoy il a encore le temps de faire des Pepper & Carrot avec toutes vos commandes ?

Honnêtement je ne sais pas… mais la question se pose, parce qu’on lui doit beaucoup sur l’identité visuelle qu’a pris Framasoft ces dernières années.

Sa collaboration avec nos salarié·es dédié·es à la charte graphique me rend fou de joie, car l’identité visuelle reflète fortement les valeurs que nous portons…

Notamment sur la question de cultiver des imaginaires positifs, qui est un sujet qui me touche vraiment beaucoup !

Quel est le budget pour tout ça en fait ?

Y a les salaires à payer, les serveurs… Quel est l’objectif ?
On est à 26% actuellement… Mais c’est pour l’année scolaire ?
haha ! Merci d’en parler !

Il faut savoir que Framasoft vit presque exclusivement de dons pour survivre !
Quand je dis presque exclusivement, cela représentait 98% de nos finances l’année dernière…

Ces dons financent absolument toutes nos actions, et ce qui permet de les faire advenir : nos dix salarié·es, les serveurs qui hébergent nos services, nos différents déplacements à travers la France, voire le monde, pour continuer à intervenir partout où ça nous semble pertinent, etc.

La page soutenir.framasoft.org détaille pas mal comment on utilise les dons donc n’hésitez pas à y faire un tour !

Actuellement, on a besoin de 200 000 euros pour boucler le budget de l’année, et avancer sereinement sur 2023…
On est fin novembre, et Pouhiou m’a dit ce matin que nous n’avions obtenu que 53 000 euros actuellement, ce qui est bien en dessous de ce que nous espérions.

Cependant, on sait bien que le contexte politique fait que les gens se retrouvent en difficulté pour faire un don.

Entre pouvoir acheter un paquet de pâtes pour pouvoir manger et faire un don à Framasoft, le paquet de pâtes est plus important.

Donc la campagne de dons s’adresse surtout aux personnes qui en ont les moyens. Si vous voulez et pouvez faire un don, rendez-vous sur soutenir.framasoft.org pour nous faire part de votre soutien !

Les dons que vous faites à Framasoft sont défiscalisés donc si vous êtes imposables, votre don de 10€ ne vous coûtera, après déduction des impôts, que 3€.

M’enfin, l’année n’est pas encore terminée et nous avons encore quelques annonces à faire !

Notamment autour de PeerTube, qui va bientôt sortir en version 5, et où il y a eu un gros travail de fond, pas forcément visible auprès du grand public, mais qui nous permet d’avancer sur des fonctionnalités que nous préparons pour l’année prochaine !

Chiptune: House 1 – DJ Queso

3rd place into Mysdata 2022 tracked compo.

Agenda

CONFÉRENCES SUR LA MODÉRATION DE CONTENUS EN LIGNE – GOUVERNANCE ET RÉGULATION DES RÉSEAUX SOCIAUX

Brest le 12 décembre, à 17h30 je parlerai de colonialisme et travail du clic à l’Université de Bretagne Occidentale: « TOU.TE.S COLONISÉ.E.S PAR LES GAFAM ? INÉGALITÉS GLOBALES ET PRODUCTION DE L’IA, ENTRE PLATEFORMES ET USINES À CLIC ».

Brest le 12 décembre, à 17h30
Inscription gratuite en présentiel et en webinaire

Semaine du retrogaming

Pendant une semaine, replongez dans les années 80 à L’Arcade ! SNES et Mégadrive seront à l’honneur, pour retrouver les frissons de l’enfance et partager des souvenirs ludiques. Jouez sur des consoles rétro durant toute la semaine.
Se retrouver en famille pour de belles parties autour des consoles vidéo qu’ont connues les parents comme la SuperNES, la Playstation, la Gamecube ou encore la Mega Drive.

Du Mardi 13 au Samedi 17 décembre 2022 ;
Médiathèque de Rillieux-la-Pape, 83 Av. de l’Europe, 69140 Rillieux-la-Pape.

ATELIER SUR LES USAGES NUMERIQUES

Van 71 est un service de proximité numérique qui intervient à la demande des collectivités locales, dans le cadre de tournées programmées. L’objectif est d’aller à la rencontre des publics dans les zones où l’accès aux services numériques est le plus compliqué, en raison d’un déficit d’équipement ou de problèmes de mobilité.

Le mercredi 7 décembre 2022
GÉNELARD : de 9h30 à 11h30
MARTIGNY-LE-COMTE: de 14h à 16h

Ligthning talks ADD session #2

Deuxième session de ligthning talks chez Ardèch’Drôm Dev, ça va parler sécurité, méthode de design et métiers du jeu vidéo.

Sur inscription ;
Jeudi 8 décembre 2022 de 19:00 à 21:00 ;
IUT de Valence, 51 Rue Barthélémy de Laffemas, Valence.

Formation Emancip’Asso

Du 16 au 20 janvier 2023 ;
Paris.

Du lien et des liens

Avec vhs, enregistrez des vidéo du Terminal pour des tests d’intégration ou une démo de vous outils en ligne de commande.

On a tous le droit en France, syndiqué ou non, à un truc hyper-important et trop souvent oublié : un droit au congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale de douze jours par an, pendant lesquels le salaire est entièrement maintenu !

La F2F, une licence féministe et anticapitaliste.

Une série de vidéo sur les techniques de scrolling horizontaux sur Atari ST.

Trois associations pour défendre ses droits quand on est usager de la CAF : ADUCAF, FNUCAF, AADAC.

Une instance Mastodon québécoise !

Astrologeek

  • berger : Depuis 1986 je fais des framatomes de chèvres !
  • oldschool : « Amigalement votre » c’est une série sur les vieux ordis ou sur les arachnides ?
  • technophile : (pub Knacki) Mais t’avais dit qu’on aurait du wifi 🙁
  • nolife : Il faut du fric pour faire l’offre Framasoft. Dites-le trois fois !
  • nerd : J’ai lu Pepper & Carrot, mais ça me fait éternuer, c’est possible de mettre du sel à la place ?
  • devops : Ah non mais ces disques SAS fait plus !

Comments are closed

Articles récents

    Commentaires récents

    Aucun commentaire à afficher.