Émission 256 du 30 janvier 2022

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Google Analytics viole la décision « Schrems II » de la CJUE

C’est ce qu’a décidé la CNIL autrichienne.

Consultation sur la double authentification rendue obligatoire par les banques

60 millions de consommateurs lance une consultation pour obtenir des témoignages sur tous les problèmes rencontrés avec ces trucs.

Microsoft se paye Activision Blizzard

Et donc tous ses jeux, y compris Candy Crush. Vous imaginez Candy Crush sous Windows, la torture ?

Pas sûr que ça fasse oublier les scandales sur les comportements sexuels inappropriés de nombre d’employés.

Nvidia n’achèterait finalement pas ARM

Selon certaines rumeurs ce projet d’achat contesté auprès de plusieurs juridictions serait prochainement abandonné.

OpenFoodFacts recrute !

Dans le cadre de sa croissance et de son extension internationale, OpenFoodFacts recrute 3 collaborateur⋅ices :
– un(e) développeur front end/mobile
– un(e) community manager France et international
– un(e) chargé(e) de développement opérationnel international

Le Virus Info, c’est (encore) fini

Ce coup-ci c’est vraiment la fin on dirait…

Thunderbird sort en version 91

Avec le support de CardDAV.

Sortie de KiCAD 6.0

De nombreuses fonctionnalités arrivent, comme les pistes arrondies, et le nouveau format de fichier permet d’inclure les définitions des composants dans le schéma, évitant ainsi les problèmes de versions de bibliothèques divergentes.

La FTC va pouvoir poursuivre Facebook en justice

Après une première tentative, un juge fédéral a enfin jugé recevable une plainte de la FTC contre Facebook pour abus de position dominante.

Chiptune: KYARY PAMYU PAMYU – Maybe Baby

Sujet : Don’t look up

Si vous n’avez pas encore eu le temps d’ouvrir Netflix, je l’ai fait pour vous ! Après de longues hésitations, finalement, je me suis dit que ce film méritait d’être promu au rang des films à découvrir en priorité. Pour ceux qui n’aime pas être spolié je vous invite à vous boucher les oreilles et d’écouter en boucle baby Shark pendant une heure. Pour les autres, si vous êtes curieux, alors prenons ensemble le temps de décortiquer certains éléments du film.

Mais d’abord la bande annonce.

Don’t Look Up : Déni cosmique (Don’t Look Up) est une comédie dramatique américaine écrite et réalisée par Adam McKay, sortie en 2021, sa diffusion mondiale ayant lieu sur la plateforme Netflix.
Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence interprètent les deux personnages centraux du film, entourés notamment par Meryl Streep, Jonah Hill, Rob Morgan, Cate Blanchett, Tyler Perry, Mark Rylance, Ariana Grande et Timothée Chalamet.

Synopsis

C’est l’histoire de deux piètres astronomes qui s’embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l’humanité qu’une comète se dirige vers la Terre et s’apprête à la détruire. Jusque là rien d’imprévisible.

Inspiré par le thème de l’actuelle crise climatique dont personne ne se soucie vraiment, le film évoque la chute prochaine d’une grande comète qui va complètement ravager la Terre et tuer tous ses habitants, découverte par les scientifiques Kate Dibiasky et Randall Mindy, et la difficulté qu’ils rencontrent pour prévenir le monde face à la désinformation, au déni et aux sarcasmes du monde médiatique et politique comme du grand public, ainsi qu’à la cupidité et à l’inaction de la présidente des États-Unis sous la coupe du puissant créateur d’une grande entreprise technologique.

Et sur ce thème, on dénombre pas moins d’une vingtaine de films américains récents qui traitent du même sujet. Les plus emblématiques dans ma mémoire est Armageddon avec Bruce Willis. Il y en a bien d’autres aux titres évocateurs : Deep Impact, Alerte collision, Météor Apocalypse, Collision fatale, Ciel de feu, Impact final, A l’aube du dernier jour… Et encore je me demande ce que donnerait « The Météor Man ».

Le jargon scientifique

La Nasa a été consulté pour les besoins du film, on suppose donc que les éléments présentés s’appuie sur des faits scientifique avérés.

Cependant, lorsqu’on regarde de près, ça reste une belle bouillie de mots techniques savants et ce type d’obscurantisme pourra agacer certains… Ma foi, admettons que nous soyons dans un film, autant que cela reste « crédible » pour le commun des mortels.

L’idiocracy sauce apocalyptique

Ce film qui dure tout de même 2h18 est une formidable satire d’un monde d’aujourd’hui. Il présente de nombreuses similitudes avec le film de Idiocracy. Ce film ouvre une fenêtre sur l’état d’une société incapable de réagir face à l’adversité.

Les objets connectés

Dans ce films, nous avons la part belle aux objets connectés. Par ailleurs, la marque Apple semble tout à fait parodié avec la proposition d’un mentor qui offre aux publics une solution miracle à tout leurs soucis. Le sentiment dégagés par l’usage des objets connectés laissent penser que l’humanité à perdu tout contrôle de ses propres choix.

Les points critiques

L’humanité peu être s’en remettre qu’a un seul pays ? Même si le film semble nous projeter une image de notre société tel que nous sommes aujourd’hui, avec l’usage d’ascenseurs émotionnelle utilisés de manière exacerbé par les médias. L’usage de l’internet, des mêmes à tout vas montre aussi à quel point nous sommes noyés dans une société où le focus est souvent fait pour nous détourner des vérités.

Sommes-nous sous la menace d’un tel scénario ?

Tout d’abord, rappelons que la planète Terre est entourée d’astéroïdes qui menacent de s’écraser sur sa surface, avec des impacts plus ou moins importants selon leurs diamètres. Dans le passé, la Terre a déjà connu de nombreuses collisions avec des comètes, la plus connue étant sans conteste celle qui eut lieu dans l’actuelle péninsule du Yukatan au Mexique, il y a quelques 66 millions d’années, ce fut point de départ de l’extinction des Dinosaures.

Les collisions avec des astéroïdes n’appartiennent pas seulement au passé lointain. En 2013, une chute de météorites été observée en Russie. Si les astéroïdes étaient d’une taille moindre, les effets se sont pourtant fait ressentir dans la population.

Si le risque de collisions avec des comètes est réel, la réalité s’éloigne de la fiction lorsque l’on s’intéresse aux solutions préconisées par la communauté scientifique. Si dans le film Don’t Look Up, il est envisagé de faire exploser la comète pour la rendre inoffensive, dans la réalité, il est plutôt d’usage de dévier sa trajectoire.

La mission, baptisée DART (fléchette, en anglais), a décollé depuis la base californienne de Vandenberg à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX le 24 novembre dernier. « Astéroïde Dimorphos, nous venons vous chercher », a tweeté la Nasa après le lancement.

Même si il n’y pas de véritable menace, l’objectif est pris très au sérieux par l’agence spatiale américaine.

Elle répertorie actuellement un peu plus de 27 500 astéroïdes de toutes tailles proches de la Terre et « aucun d’entre eux ne représente une menace dans la centaine d’années à venir », a rassuré le directeur pour les missions scientifiques à la Nasa.

Exploiter une astéroide une idée par si farfelue

Le film évoque la possibilité d’exploiter les richesses de l’astéroïde… d’un côté, ce type d’hypothèse semble complétement irréaliste et pourtant l’idée n’est pas si improbable.

La Nasa compte développer un nouveau projet de capture d’astéroïde et de le financer à hauteur de 105 millions de dollars. Il consiste à repérer un astéroïde de 7 à 10 mètres de long, puis de le « remorquer » jusque dans l’orbite de la Lune afin de s’en servir ultérieurement pour aller sur Mars. L’idée aurait été soufflée par le président Barack Obama lui-même.

Le projet comporte différents challenges : il « combine l’exploitation minière d’un astéroïde, le développement de techniques pour en détourner un, ainsi que la fourniture d’un lieu pour développer les possibilités d’aller sur Mars.

Les astéroïdes sont des terres fertiles en métaux précieux, car leurs petites tailles les ont en principe préservé de la différenciation planétaire. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas subi de réorganisation de couches en fonction des densités sous l’effet d’une très forte chaleur (les matériaux les plus denses s’agglutinent au centre pour former le noyau, les moins denses constituent la croûte). C’est pour cela que l’exploitation minière d’un astéroïde présente tant d’intérêt et pour cette raison qu’un kilomètre cube d’astéroïde aurait une valeur marchande de 5 000 milliards d’euros.

Voir aussi

Chiptune: Mood’s satellitE- by Slash ^ AtD/RPSG

RELEASED 7 JANUARY 2022
1ST IN THE DIHALT 2022 HIEND TRACKER MUSIC COMPETITION

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Du lien et des liens

Pour rappel (oué elle est facile), le site « vite ma dose » de covid-tracker permet de trouver des rendez-vous pour son rappel de vaccin covid, et pas que sur Doctolib.

Le numéro 12 de RetroMagazine (en anglais) vient de sortir, dispo en PDF.

Appel à manifestation d’intérêt – Rejoignez le collège « Codes sources et logiciels » du Comité pour la science ouverte !

Toutes les bêtises toxiques de Google en 2021 dans une vidéo de 15min.

Une conférence sur l’histoire de l’Atari ST.

Appel à participation au magazine en ligne « Taper » pour le numéro 8, sur le thème de la nostagie 8-bit, jusqu’au 1er avril.

Astrologeek

libriste : Unix c’est un OS de coco, la preuve, ils mettent les binaires dans /USSR/bin !
technophile : Pour se protéger du métaverse il faut un métaparapluie ?
nerd : J’ai l’ordi qui plante, j’ai des pépins de noyau !
codeur : – Mon dépôt est réparé ! – Tu as fait la danse de St Git ?
devops : (chanson Sacha Distel) Toute l’API tombe sur moi… Et ton framework REST moi je ne l’connais pas, la doc est pas là… Toute l’API tombe sur moi, j’en peux plus là… Toute l’API tombe sur moi…
cartographe : OpenStrictMap, c’est comme OpenStreetMap mais sans aucune erreur ?

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