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Sujet : L’histoire des Calculatrices
Si les smartphones ont leur place dans les cartables des collégiens, dans les nôtres, il y avait bien un objet qui prenait autant de place : la calculatrice. Nous allons ici faire un état historique de cette magnifique invention, qui en a sauvé plus d’un lors d’un examen ! Aussi, nous irons voir si aujourd’hui les calculatrices ont évolué vis à vis que celles que nous avons connu.
un peu d’histoire :
L’une des toutes premières » machine » à calculer est issue d’une invention de Blaise Pascal. En effet, en 1639 il invente la Pascaline. Cet appareil, muni d’un système d’engrenage est capable de soustraire et additionner grâce à la manipulation de six roues nichées au creux d’une petite boîte, elle pouvait non seulement servir à additionner et soustraire, mais aussi à convertir les monnaies d’usage.
Quelques années plus tard, Gottfried Wilhelm Leibniz revoit ce concept, en ajoutant des fonctionnalités pour faire des multiplications et des divisions.
Charles Babbage au début du 19ème siècle, s’intéresse au modèle de Leibniz, en ajoutant d’autres fonctionnalités. Ainsi, il élabore en 1822 un modèle capable d’effectuer des opérations tout en suivant un programme. C’est un concept qui s’approche du principe de l’ordinateur.
Lors d’un grand concours organisé auprès des inventeurs et de la communauté scientifique aux États-Unis en 1887, Hermann Hollerith, met sur pied un appareil permettant de compter la population sous forme de tableau statistique. Suite au succès obtenu par l’appareil, on fonde la TMC (Tabulating Machine Company). A noté que cette dernière deviendra IBM (International Business Company) en 1924.
En france dans l’année 1888, Léon Bollé, invente une machine à calculer capable de multiplier, diviser, additionner et soustraire de manière ultrarapide, permettant à l’utilisateur de faire un grand nombre de calculs en un temps record.
Enfin, la Curta inventée par Curt Herzstark et produite par Contina à partir de 1948 fit sa place pendant une longue période. Cette calculatrice mécanique permettait de faire une multitude de calculs mathématiques rapidement. Elle céda sa place après 1970, année de mise en marché de la calculatrice dite conventionnelle que l’on connaît aujourd’hui.
L’ère moderne des nouvelles technologies :
La miniaturisation de l’électronique permit de nombreuses poussées technologiques par la suite. Ainsi, la société Texas Instrument commercialisa sa toute première calculatrice électronique en 1972, et quelques années plus tard, soit en 1976, Hewlett-Packard mit sur le marché le premier modèle capable d’être programmé.
Les marques de calculatrices sont finalement très nombreuses, même si Texas Instruments ou Casio font parti des marques les plus plébiscités il ne faut pas oublier les autres marques qui ont marqué leur époques comme Hewlett-Packard, Cannon, SHARP, Commodore, OLIVETTI…
Certains comme HP, Ti, Commodore ou bien Novus se détachent du lot par leur capacité à remporter les challenges techniques. Si Commodore finit par disparaître de la scène, c’est surtout par manque de vision stratégique : ils se focalisent (avec succès certes au début) sur les micro-ordinateurs personnels.
Quelques exotiques, tels Sinclair, Sears ou Litronix ne font que passer en dépit d’une offre intéressante.
L’architecture interne est alors de facto standardisée, avec l’affichage à base de LED rouges électroluminescentes 7 segments qui permettent peu d’autonomie et donc favorisent les batteries rechargeables sur les modèles de budget suffisant.
Les autres se contentent de piles mais en font grande consommation. La mémoire est par définition volatile, c’est un principe bien connu par les utilisateurs de Casio.
La programmation se fait par des langages machine spécialisés (LMS) par touches, chaque pression étant mémorisée, et la machine étant capable de les rejouer automatiquement à vitesse « élevée ». Les facilités essentielles apparaissent progressivement et s’imposent, rappelez vous du GOTO qui permettait de faire se poursuivre l’exécution à l’instruction de numéro donné dans la séquence.
Langages : RPN et AOS
Les débuts du langages sont archaïques. le mode de calcul RPN est le plus simple à implémenter : pas de hiérarchie algébrique, pas de parenthèses, ceci au prix bien sûr d’une plus grande difficulté d’utilisation sauf chez HP.
En effet, HP réussit ainsi à se constituer un public d’inconditionnels qui prêtaient peu attention au rapport qualité / prix, mais privilégiaient la puissance et la précision. On assista donc à une guéguerre entre ces fans et tous les autres utilisateurs de calculatrices, la plus vive rageant entre HP et TI.
Le système de TI, baptisé AOS (pour « Algebraic Operating System »), était tout de même en fait un peu postfixé comme le RPN, dans le cas par exemple des fonctions scientifiques (sin, exp, …) : on tapait le nombre, puis l’opération.
Autre progrès, l’idée du partitionnement permit dès les TI58/59 en 1977 le choix libre par l’utilisateur de répartir la mémoire disponible entre données et programmes. Cette idée évolua, et on passa d’une allocation par groupes de 10 mémoires en allocation à une mémoire près, puis à la répartition automatique par la machine au fur et à mesure de la saisie du programme.
Les pré-modernes
L’arrivée des LCD changea la donne, ce mode d’affichage, extrêmement économe en énergie par rapport aux LED, favorisait l’implantation de la mémoire permanente.
L’avantage de cette technologique est la possibilité de dessiner librement toutes sortes de formes sur l’afficheur. On peut alors créer des matrices de points afin de dessiner avec une excellente qualité des caractères non limités par un certain nombre de segments.
Les configurations ne sont plus figées ainsi nous voyons émerger des extensions : imprimante, mémoire, lecteur de cartes, mini-« réseau » HP-IL de la HP41, lecteur de cassettes, RS 232, table traçante…
C’est la première fois qu’à une large échelle apparaissent des groupes d’utilisateurs qui découvrent des possibilités non documentées du système : programmation synthétique sur la HP41, langage machine sur les Basic.
L’ère du BASIC :
Les japonais dans l’ombre ont déjà lancé depuis quelques années des machines d’un nouveau genre : plates, de format horizontal, longues, avec un affichage LCD permettant l’utilisation de lettres et chiffres.
S’appuyant sur ces modèles, Sharp lance sa bombe en 1979 : le PC 1211, premier ordinateur de poche capable de comprendre le langage Basic, malgré leur performance, les machines restent un peu lente.
Peu a peu avec le temps, les machines commencent à se ressembler, et en dépit de leurs personnalités diverses leurs possibilités sont les mêmes. Il persiste un problème de taille. Les capacités faibles (écrans, mémoires) restent un frein à la passion de certains programmeur qui oeuvraient pour créer de mini programme tournant sur quelques dizaines de kilo-octet.
Afin de faciliter l’utilisation, enrichir la palette fonctionnelle et remplacer l’utilisateur défaillant, les constructeurs intègrent des Bibliothèques de programmes en ROM.
Et dans les cours de nos récrés, qui ne se rappellent pas des performances d’une HP ? Je restait médusé à leur capacité incroyable, du son, des jeux, des animations…. Quand aux Ti 89 ou 92 elles disposaient des mêmes processeurs que nos machines 16bits de l’époque : le 68000. Elles étaient accessible en programmation (avec des langages comme le turbo pascale, le C, ou bien en assembleurs), les échanges entre calculatrices étaient « facile » ! Pour certains, les calculatrices adoptaient déjà des fonctionnalités de smartphone avant l’heure, avec Doors et avait des applicaitons tel que l’agenda, le carnet d’adresse, l’éditeur de texte… (qui ne servaient bien sûr pas d’antisèche)… Il fallait parfois se battre pour éviter qu’un prof malintentionné vous reset votre calculatrice Casio avec le bouton derrière !
Il était même possible à l’époque de jouer à Mario ou bien Sonic.
La calculatrice scientifique d’aujourd’hui :
Finalement, les calculatrices scientifiques actuelles adopte encore une simplicité dans l’affichage, le LCD est encore présent (même si il est rétro-éclairé) avec un écran couleur haute résolution (320 * 240 pixels). Pour exemple sur la Ti 83 de 2015, On y programme toujours en basic Ti Z80 mais aussi en Python; les batteries sont rechargeables. Elle est équipé d’un processeur 8 bits, le Zilog Z80 à 48 mzh. D’autres comme la TI-Nspire est équipé de processeur ARM. Il est possible de faire quelques prouesses comme hacker un wifi avec ou bien encore JAIL braquer comme à l’époque de Doors les Ti d’aujourd’hui pour y mettre des jeu comme Zelda.
Depuis 2020 il y a du changement, cette fois, pas technique ! selon La circulaire n° 2015-178 du 1er octobre 2015, si la calculatrice dispose d’un « mode examen » il faudra l’activer . Fini donc les formules minutieusement enregistrées dans la calculatrice programmable ! C’est en effet un dispositif anti-triche qui permet de bloquer l’accès à la mémoire de la calculatrice. Un voyant lumineux sur l’appareil permettra aux surveillants de l’épreuve de bien voir que le mode examen est activé.
Bien que tout les modèles ne disposent pas encore de ce mode… sur les prochaines générations d’élèves, ce type de pratique risque de se généraliser.
La calculatrice scientifique moderne semblent suivre en parrallèle les évolutions technologiques que nous développons dans l’informatique. Depuis les années 70, les systèmes restent tout de même dans des contraintes de tailles assez similaires, même si on aurait pu considérer avec la miniaturisation et l’arrivée des écrans tactiles sur nos smartphones quels auraient esthétiquement changés. Finalement, celles-ci ont belles en biens encore pleines de boutons !
Quand à la calculatrice du futures… Numworks avec un processeur ARM et adapté au langage Python, est une calculatrice française qui semble vouloir faire sa place… A souligner aussi que cette machine est open source !
sources :
- Les calculatrices
- Calculateur
- Maths et tiques
- Computarium
- NumWorks : la calculatrice du futur est française !
Voir aussi :
Chiptune: In My Crawl Space – Alcatraz & Altair
Agenda
Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.
Soirée Rétro-Gaming au profit du Téléthon 2021
Participez à des tournois de jeux vidéo retrogaming et gagnez de petits cadeaux tout en donnant au Téléthon 2021 !
Entrée au tarif unique de 5€ entièrement reversée au Téléthon ;
Vendredi 17 décembre 2021 ;
Château du Rozier, 1 rue d’Assier, 42110 Feurs.
LACHE DU LEST | Découverte de Jeu Vidéo
Venez découvrir à chaque séance un jeu surprise.
Inscription sur place – à partir de 8 ans ;
mercredi 15 décembre 2021 de 14:30 à 16:30 ;
Médiathèque de Portes-lès-Valence, Centre culturel Louis Aragon, 1 rue Louis Aragon, 26800 PORTES-LÈS-VALENCE.
We Love Speed
L’événement français des mordus de web performance.
Payant, sur inscription ;
16 décembre, 9h – 18h ;
Palais de la Bourse de Lyon, Place de la Bourse, 69002 Lyon.
Du lien et des liens
Un nouvel ordi basé sur un 68040 ?
Comment fabriquer un détecteur de CO2 pour contrôler l’aération d’un local…
Une visualisation interactive des périodes de l’histoire terrestre. Seulement en anglais malheureusement.
Fold-n-fly : une base de données de 44 modèles d’avions en papier avec pour chacun des instructions précises de pliage et des patrons à télécharger.
Une très intéressante vidéo expliquant ce que sont les terres rares, qu’on trouve partout dans nos équipements.
Un kit de construction de mème médiéval imitant la Tapisserie de Bayeux.
Vous voulez savoir quel navigateur vous permet de préserver votre vie privée ? Le tableau de Privacytests est sans appel : c’est le navigateur Tor, et en 2nde place Firefox en navigation privée.
Astrologeek
- sysadmin : (chanson Yves Duteil J’ai la guitare qui me démange) J’ai le routeur qui se débranche, alors je l’tappe un ptit peu…
- libriste : – Ma blague est en Creative Commons. – Ouais mais faut cesser les blagues en CC !
- technophile : – Y a plusieurs architectures de processeur : CISC, RISC… – et le FISC qui ne fait que des additions en euros.
- codeur : Homer a fait une marge request.
- devops : – C’est mi à jour… – Mais quand est-ce que ce sera entier à jour alors ?
- électronicien : – Ah, ça y est, c’est cassé, la panne est là. – La panne est là, mais… elle est royale ?
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