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Voici quelques liens sur les sujets développés :
Actu
Nintendo va sortir une nouvelle console
… nom de code « NX » et qui « ne sera pas une version évoluée de la Wii U ».
Les premiers développeurs affirment que la console sera composée d’une unité principale sédentaire et d’une autre, mobile, qui sera à la fois liée à la console ou utilisable indépendamment. Mais ça Anya pourra bient^ot nous en parler après son passage à l’E3 !
En savoir plus :
http://gaming.gentside.com/nintendo-nx/nintendo-nx-news-date-de-sortie-prix-et-caracteristiques-de-la-prochaine-console-de-nintendo_art9332.html
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/12/07/32001-20151207ARTFIG00150-la-nintendo-nx-une-nouvelle-console-pour-tourner-la-page-de-la-wii.php
Isao Tomita, pionnier du synthétiseur est décédé
ce lundi 9 mai à l’âge de 84 ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Isao_Tomita
Le créateur du Bitcoin enfin révélé
On connaît le père de la monnaie virtuelle nommée Bitcoin. Cette monnaie qui s’échange numériquement soumise à aucune banque centrale à pour origine une création en 2008 d’une monnaie cryptographique et un système de paiement peer-to-peer inventé par Satoshi Nakamoto. Sous ce pseudonyme se cachait en faite un homme d’affaire Australien Craig Wright. il a montré à plusieurs médias comment ont été envoyé les lots utilisés pour envoyer 10 bitcoins à Hal Finney en janvier (2009) lors de la première transaction en bitcoin. Après cette « chasse médiatique » de près de 7 ans on a donc découvert le père de cette monnaie qui est la plus importante monnaie électronique décentralisée avec une capitalisation supérieure à 6 milliards d’euros.
Enfin, bon, tout le monde n’est pas d’accord avec cette version…
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/on-connait-desormais-le-veritable-createur-de-la-monnaie-numerique-bitcoin-02-05-2016-2036373_47.php
Le Boléro de Maurice Ravel est « tombé » ce dimanche dans le domaine public
En fait, on devrait dire qu’il s’est élevé dans le domaine public. En effet, le droit d’auteur est un monopole temporaire, un peu comme lorsque l’on retient un ballon…
Composée en 1928, l’oeuvre symphonique a généré des millions d’euros de droits d’auteur.
88 ans après sa première interprétation à l’Opéra de Paris. Elle pourra donc être interprétée sans avoir à reverser de droits d’auteur.
L’histoire est assez complexe c’est un peu comme prince, il était célibataire et sans enfant, alors les droits ont été légué à son fère, légué à une secrétaire… puis tombé dans les mains de la SACEM direct ! je leur laisse peu de temps pour trouver un subterfuge pour encore récupérer des sous avec Ravel… mais là c’est un autre débat… D’ailleurs notre sujet du jour relève des données libres…
http://www.lexpress.fr/culture/musique/le-bolero-de-ravel-entre-dans-le-domaine-public_1788042.html
Chiptune: dead hacker society – particle powder
Un groupe de demomaker DHS pour les intimes qui ont fait de nombreuses démos sur atari st
Sujet : OpenData
(par mmu_man)
Alors c’est quoi l’OpenData ?
Je cite la définition de Wikipédia : L’open data ou donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthode et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
L’ouverture des données (open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d’accès à l’information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables.
Elle s’inscrit dans une tendance qui considère l’information publique comme un bien commun (tel que défini par Elinor Ostrom) dont la diffusion est d’intérêt public et général.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_data
C’est un peu le pendant du logiciel libre appliqué à la donnée. Le but est de permettre à tous d’avoir accès à ses données, et éventuellement les exploiter, même commercialement.
En pratique, il peut s’agir de fichiers, normalement dans un format ouvert, et utilisable par un ordinateur pour des traitements (par exemple un tableur, pas juste un courrier en PDF), rendus disponibles sous une licence qui indique les conditions de réutilisation, comme la mention de la source.
C’est quoi un format ouvert déjà ?
C’est un format dont les spécifications sont publiques et sans restriction d’accès ni de mise en oeuvre, c’est à dire que l’on sait comment interpréter ce qu’il contient pour récupérer les données correctement, et sans avoir à payer ou demander la permission pour le faire.
C’est nouveau ça ?
Historiquement, ce sont les États-Unis qui ont les premiers lancé un large processus de libération des données publiques (obligation légale pour l’État et ses agences) depuis la loi « Freedom of Information Act » de 1966. Pour simplifier, on considère que les données créées par l’état sont payées par les impôts et donc devraient être utilisables par tous. Cela semble évident, malheureusement c’est loin d’être une pratique habituelle, au contraire en France, certaines agences administratives, comme l’IGN, fait payer très cher l’accès à certains documents (en l’occurrence des cartes) pourtant déjà payées par nos impôts. Pourtant il existe une loi de 1978 en France qui a institué la Commission d’Accès aux Données Administratives (la CADA) pour justement étudier les demandes des administrés d’accéder aux données de l’état.
Une directive européenne de 2003 a introduit se principe d’accès à la donnée publique, qui est maintenant appliquée par la CADA en France.
Le projet de loi « république numérique » apporte aussi des modifications, comme un principe d’ouverture par défaut, mais malheureusement il semble que certaines données comme celles de l’IGN resteront fermées par défaut et soumises à royalties.
Donc, ça existe déjà ?
Oui, la mission Etalab par exemple gère le site data.gouv.fr qui recense de nombreuses contributions d’administrations ou de collectivités locales, avec des mises à jour par années.
Il y a vraiment beaucoup de choses, et la qualité n’est pas vraiment uniforme, suivant la source des données, et parfois le format est un peu bizarre (malheureusement certains considèrent Excel comme un format ouvert), mais on peut trouver des choses très utiles en cherchant bien.
La recherche se fait par mots-clefs, par couverture spaciale (nationale, région, département, ville…), par catégorie…
Mais y a pas des données privées dedans ?
Normalement non. Il faut distinguer ce qui relève des données nominatives, par exemple les déclarations de revenu ou les numéros de sécu, des données générales, qui concernent tout le monde, ou qui sont anonymisées pour en faire des statistiques, par exemple par l’INSEE.
Il y a effectivement des risques si l’anonymisation est mal faite, et je crois qu’il est déjà arrivé qu’une collectivité locale publie un fichier un peu sensible. Mais c’est à cause d’un manque de formation ou d’attention. Et ça reste quand même un formidable outil utilisable par tous.
Quelle différence avec le « Big Data » ?
Le « Big Data » c’est l’étude et l’utilisation de masses énormes de données (parfois nominatives, et parfois collectées par des entreprises privées), pour en dégager des informations pertinentes. C’est un peu comme les statistiques, mais en décuplé. Par exemple, les données générées par le LHC, l’accélérateur de particules à l’origine de la découverte du Boson de Higgs, se comptent en pétaoctets, fouiller dedans c’est du Big Data. L’OpenData c’est juste des données, pas forcément grosses, et qui surtout sont publiques.
Des exemples ?
Parmi les derniers jeux de données on peut citer :
- Balances comptables des communes
- Communes nouvelles en 2015
- Liste et localisation des Musées de France
- Fichier consolidé des Bornes de Recharge pour Véhicules Électriques (IRVE)
- Découpage administratif communal français issu d’OpenStreetMap
- BAN – Base Adresse Nationale
D’ailleurs, il faut noter que la BAN a en fait pris du temps pour exister, car les administrations concernées comme la Poste ou l’IGN qui avaient toutes leur propre base d’adresse voulaient toutes la contrôler. Du coup, OpenStreetMap a lancer sa propre base ouverte, la BANO, sans les attendre, et au final c’est elle qui a servi de base. Cela montre à quel point les administrations ont encore besoin d’être informées et formées !
Il y a plein d’autres choses comme les localisations des arrêts de bus, mais bizarrement certaines sociétés privées qui assurent la délégation de service public ont encore du mal avec l’ouverture de ces données.
Bon, mais ça concerne seulement l’administration ?
Non pas vraiment, par exemple, on peut citer le collectif Regards Citoyens, qui en fait fait le travail que ne fait pas le parlement, en analysant les actions des députés et sénateurs, et en mettant le tout à disposition.
https://www.regardscitoyens.org/
https://www.nosdeputes.fr/
http://www.nossenateurs.fr/
Il existe aussi des sites auxquels vous pouvez contribuer, comme OpenFoodFacts qui liste les ingrédients et d’autres informations des aliments d’après les étiquettes. Il y a aussi OpenBeautyFacts pour les cosmétiques.
http://fr.openfoodfacts.org/
http://fr.openbeautyfacts.org/
En Science aussi, on commence à se rendre compte que publier les données des expériences ça peut être une bonne chose. On se rapproche des concepts d’OpenAccess et OpenScience, qui veulent que la recherche financée par le public devrait être disponible à tous.
Perso je considère que ce qui n’est pas ouvert et donc reproductible n’est pas de la science mais juste de la Recherche et Développement.
https://pod.g3l.org/posts/59195
On peut même aller plus loin avec le LOD : Linked OpenData. C’est la base du Web sémantique, qui permet aux ordinateurs de manipuler les données comme des concepts liés les uns aux autres. Par exemple, la base de données d’Europeana, le site des musées européens, est disponibles en LOD, ce qui permet en cherchant « cheval » en français de trouver une statue représentant un cheval et dont la seule description est en russe, et sans qu’il n’y ait eu de traduction.
http://labs.europeana.eu/api/linked-open-data-introduction
Agenda
- Apéro Lumière : Les plateformes MOOC
- Charlie nous fera un tour d’horizon des outils disponibles en ligne pour apprendre !
lundi 6 juin – 18:00 > 19:30
La Forge Collective, 8 rue Baudin, Valence
http://laforgecollective.fr/evenement/?oaq[uid]=99476906
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