Émission 335 du 10 décembre 2023

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Les FAILs du mois

Chiptune: Raveheart MacBagpipe by Trace

  • RELEASED 9 SEPTEMBER 2023
  • 2ND IN THE NORDLICHT 2023 TRACKED MUSIC COMPETITION
  • AMIGA OCS/ECS

Sujet : C’est faux !

Alors que j’étais en train de scroller tranquillement d’app en app à la recherche de nouvelles croustillantes il m’est apparu soudainement une video farfelue où l’on voit une personne chanter à la place d’une autre personne. les progrès techniques sont en plus en plus fins, le réalisme en devient effrayant.

Pour vous illustrer un peu le phénomène de manière ludique, je vous laisse découvrir une version de All I want christmans chanté par Freedie Mercury à la place de Maria Carey.

Qu’est-ce que le deepfake

Pour vous proposer une définition : Un deepfake est un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l’intelligence artificielle. Ce terme fait référence non seulement au contenu ainsi créé, mais aussi aux technologies utilisées. Le mot deepfake est une abréviation de « Deep Learning » et « Fake », qui peut être traduit par « fausse profondeur ». En fait, il fait référence à des contenus faux qui sont rendus profondément crédibles par l’intelligence artificielle.

Les prémices du phénomènes se situent en 2014 en effet, le chercheur Ian Goodfellow crée une technologie nommé GAN (Generative Adverarial Networks). Selon elle, deux algorithmes s’entraînent mutuellement : l’un tente de fabriquer des contrefaçons aussi fiables que possible ; l’autre tente de détecter les faux. De cette façon, les deux algorithmes s’améliorent ensemble au fil du temps grâce à leur entraînement respectif. Plus le nombre d’échantillons disponibles augmente, plus l’amélioration de ceux-ci est importante.

Le phénomène du deepfake est officiellement né à l’automne 2017 et est apparue sur le site web Reddit. Depuis 2017, le nombre de deepfakes augmente considérablement. D’après les chercheurs de la société Deeptrace, le nombre de vidéos deepfakes trouvées en ligne en 2019 étaient d’environ 15000, contre un peu moins de 8000 vidéos recensées un an auparavant.

A l’origine, ce phénomène caricaturale est grossier, on pourrait s’imaginer que cela devrait rester une expérience drôle et divertissante. Mais l’émergence des capacités des IA vient désormait exploser toute les barrières du possible dans ce principe.

Quel sont les principaux dangers du phénomène

Les principaux dangers de ces nouveaux outils, c’est qu’ils sont à la portée de n’importe qui, moyennant l’usage d’un téléphone ou d’un ordinateur moderne. Cet accès peu permettre à grand échelle donner le pouvoir de manipuler n’importe qui. Avec cet outil il est tout à faire possible de faire dire n’importe quoi à personnes importantes par exemple. Le phénomène est tellement rapide, incontrôlable qu’à l’ère de la désinformation, avec ce principe, les fakes news prennent une dimension hémorragique.

Les dérives politiques

En mars 2022 le candidat aux élections présidentielles de corée, Yoon Suk Yeol en fait usage pour booster sa campagne. Il crée un avatar de lui même doté d’une intelligence artificiel et moyennant l’enregistrement de 3000 phrases. Ce personnage avait son apparence et sa voix. Cela lui a permit de pouvoir garantir auprès du peuple une présence, un discours impeccable et sa démarche a été couronné de succès puisqu’il est devenu président de la Corée du Sud.

Un outil au harcèlement

Quoi de plus inquiétant que de se rendre compte qu’il suffit d’une ou plusieurs photos et de quelques sons pour générer une video compromettante. Ce phénomène perverti au point le plus extrême peu générer des situations très très inquiétante qui peu toucher aussi bien des enfants, des adolescents en recherche de support pour harcellement et les mettant directement en danger.

L’application de cet outil sur des des personnes en entreprises pourrait avoir stratégiquement un impact financier sur l’avenir de certaines entreprises. La perte de confiance est tout à fait possible. Par ailleurs, dans le cadre de conflit entre peuple, le deep fake à la capacité de faire basculer l’opinion publique en faveur d’un camps plutôt qu’un autre.

La loi n’est pas efficace

La création d’un nouveau délit d’atteinte à la confiance du public dans l’information, au sein de la loi du 29 juillet 1881, devient nécéssaire. Elle permettrait ainsi de mieux lutter contre ce phénomène tout en préservant le nécessaire équilibre entre liberté d’expression et protection de la réputation. Cependant, les réseaux sociaux qui ne se disent pas être médias d’informations restent très prisés par la population notamment auprès des plus jeunes qui restent vulnérable et peu enclin à se tourner vers de vraies sources d’informations traditionnelles.

Pour lutter contre l’usurpation d’identité, il va falloir s’accrocher, imaginez les broutteurs envoyant des vocales à vos amis leur disant que vous être dans une situation inconfortable où vous avez besoin d’argent pour vous sortir d’un mauvais pas lors d’un séjour à l’étranger ? L’arnaque pourrait fonctionner.

Des solutions pourraient être mise en place notamment dans la responsabilisation des herbergeurs de contenus comme les réseaux sociaux qui annoncent s’en inquiéter et rechercher des solutions pour identifier le vrai du faux. Tout comme le principe de la fake news, il serait bon de pouvoir les déceler dès leur publication. L’idéal serait de faire travailler des ia sur la détection au moment même de leur publication.

Les clones numériques

Les cas d’usages comme la création de nouvelles videos à partir de personnalités décédés est un phénomène de plus en plus réaliste et utilisé pour divertir.

Par ailleurs, les techniques similaire au deepfake sont à mon sens été utilisé comme par exemple lors du dernier Indiana Jones ou l’on perçoit un filtre en temps réel qui le faire ressembler à lui même en étant plus jeune. Il n’y a qu’un pas pour générer une époque transhumanisme où les médias de divertissement nous ressortirait inlassablement les mêmes acteurs qualifié de « valeurs sûres » pour rentabiliser la production de films.

Un autre dérive que j’ai noté pour sa prouesse est la possibilité de faire parler plusieurs langues des personnes sur une videos avec également une synchronicité labiale de plus en plus réaliste en utilisant la même voix. Le coté naturel de la langue étrangère parlé est perturbant.

Des outils pour « s’amuser »

Si certains médias en parlait déjà en 2019 comme dans le journal Pixel qui évoque avoir fait un test, et que leurs essais semblaient manquer de réalisme, ils ne restent pas aveugle sur les capacités techniques en devenir et au jour d’aujourd’hui les fausses videos circulent allègrement sur les supports très prisé par les jeunes comme TikTok.

Si vous êtes sœur, je vous ai même trouvé une video démontrant l’usage d’un outils qui permet de prendre l’aspect d’une personnalité.  le lien github.

Les deep fake tout comme les nombreux supports de communications générés grâce au IA ont encore de beau jours devant eux, l’absence de véritable frein juridique, l’envie de généré du traffic, gagner de l’argent grâce à des créations poussent les créateurs de contenus à produire des choses de plus en plus réaliste et pourtant toutes fausses.

Le phénomène touche aussi la génération de nombreux articles qui permettent de parler d’éléments très technique et pourtant, le contenu reste controversé.

Chiptune: Amiga: Level up endboss by Virgill

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  • AMIGA OCS/ECS

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Atelier Stop-motion spécial Noël au Fabrico

Découvres la stop motion autour du thème de Noël.

Pour les 6-10 ans ;
Payant (20€ + 7€ pour la cotisation annuelle), sur inscription ;
Mercredi 13 décembre, de 14h à 16h30 ;
Fabrico, 7 rue Belle Image, 26000 Valence.

REPAIR COUTURE

réparation animation autour du textile.

14 décembre ;
Uniquement sur rendez-vous au 03.85.24.22.76
Ex école Jean Macé, 17 rue Danton, 71130 Gueugnon.

Repair café chez Fabrico

En plus des mardi soir, vous pouvez aussi venir réparer vos objets et petit électro-ménager, un samedi matin par mois.

Samedi 16 décembre, 9h – 12h ;
Fabrico, 7 rue Belle Image, 26000 Valence.

Ateliers Librithèque

Les inscriptions pour le prochain cycle d’ateliers Librithèque sont ouvertes.

La Librithèque, c’est 3 cycles d’ateliers GRATUITS de sensibilisation et de formation au numérique libre, avec Certification Open Badge.

Au programme : Découverte et immersion dans l’univers du Libre. Philosophie du Libre et prise en main Électronique : le Libre ludique

Mise en place d’un espace dématérialisé de ressources libres et numériques autour du projet Librithèque et plus largement de l’EPN et du Fablab.

Gratuit, sur inscription ;
Plusieurs dates à partir de janvier à mars ;
Pour les seniors : 3 x 2h
Pour les jeunes en réinsertion, les bénévoles et les agents publics : 9 x 2h
À l’EPN de Fabrico, 7 rue Belle Image, 26000 Valence.

Du lien et des liens

flop!EDT, un logiciel d’emploi du temps libre et ergonomique.

SupTracker, une application de davisualisation qui permet d’analyser les données en opendata de parcoursup et de s’informer par exemple sur : la sélectivité des formations du supérieur, le profil des admis dans une formation donnée…

L’explication par Steve Wozniak du pourquoi l’Apple II ne supportait pas les caractères minuscules.

Un site entièrement dédié à expliquer encore et encore pourquoi cette affirmation stupide entre toutes « Je n’ai rien à cacher. » est de plus en plus néfaste, voire dangereuse dans certains cas, à l’époque des traqueurs et pisteurs en tout genre, des publicités omniprésentes et de la surveillance généralisée.

Les fiches Mission ScratchJr viennent de connaître leur première grosse mise à jour ! C’est projet du Réseau Canopé pour mettre à disposition de tous les enseignants du 1er degré 34 fiches d’activités prêtes à l’emploi pour découvrir et utiliser ScratchJr de la maternelle au CM2.

Astrologeek

  • technophile : Je suis ceinture noire de Fujitsu brésilien.
  • technocritique : Cette rumeur numérique s’est répandue par le push-à-oreille…
  • nerd : (chanson) Je vais et je viens… entre tes liens… et je me retiens… (je clique, je clique…)
  • codeur : on a un bout de loader
  • graphiste : Je ne sais pas ce qui se trame par ici, mais… ah ben si, ça a l’air pas mal en fait !
  • procrastinateur : Ah mais en fait celle-ci était pour la semaine dernière mais n’était pas prête.
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