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Les FAILs du mois
- Le Washington Post fait les comptes des accidents de l’autopilot de Tesla : 17 morts et 736 accidents.
- Sur les CPU AMD EPYC Rome (Zen 2), un bug arrive après plus de 1 000 jours sans aucun redémarrage. Mon uptime :-(((
- Si vous voulez savoir précisément combien a coûté TousAntiCovid, les factures sont maintenant disponibles.
- L’IA déjà détournée pour fabriquer de faux nus pour vous faire chanter. Il est beau l’turfu.
- Autodesk zigouille EagleCAD. Ils avaient déjà changé le modèle pour des licences annuelles après leur rachat, maintenant ils veulent que les gens migrent vers Fusion 360. Mais sinon, il y a KiCAD et LibrePCB !
- Au Canada, Google et Meta utiliseraient des « tactiques d’intimidation » contre le projet de loi sur l’information.
- Un sous-traitant de la police et des douanes suisses se fait pirater, résultat les données sont dans la nature.
- L’outil spécialisé BatCloak rend les malwares indétectables aux antivirus. Ainsi, sur 784 malwares testé, 79.6% deviennent indétectables de tous les antivirus du marché.
L’auteur commercialise sa solution. - C’est la débandade sur Reddit ! Plus de 7000 sous-forums ont été rendus inaccessibles en protestation contre la fermeture des API aux applications tierces, alors que l’application officielle n’est pas vraiment utilisable. Certains modérateurs (bénévoles!) en « grève » se sont vu retirer leurs droits et les forums rouverts de force. Pendant ce temps, les posts parlant de Lemmy ou kBin, deux alternatives décentralisées et compatibles avec le Fediverse, se font censurer pour « spam »…
- Vulnérabilité « zero-day » patchée dans VMware ESXi, qui était exploitée par un groupe sponsorisé par la Chine pour entrer dans les machines virtuelles Windows et Linux et voler des données…
- Attention certains torrents de Windows 10 sont contaminés par des malwares de minage de cryptomonnaie cachés dans la partition EFI.
- Gandi annonce une augmentation de leurs tarifs et la suppression des boites mail incluses dans les noms de domaine. Ils n’auront pas attendu longtemps après leur rachat…
- Twitter se fait expulser de ses bureaux qu’ils ne payaient plus depuis des mois.
- La commission de contrôle du renseignement s’alarme de la hausse des demandes concernant l’activisme politique. Ah bon ?
- EDGE envoie toutes les images que vous visionnez à Microsoft.
- Une nouvelle attaque side-channel pour récupérer des clefs de chiffrement : filmer en gros plan la LED des appareils pour repérer les variations de luminosité. Bon il faut faire ça pendant une bonne heure et s’assurer que l’appareil passe son temps à chiffrer
- Sam Altman, le patron d’OpenAI, demande à être régulé. Mais selon ses propres termes, comme en témoigne son discret lobbying pour limiter les obligations imposées aux IA génératives dans le projet de règlement européen.
- Suite à la plainte de Privacy International en 2018, la société de pistage en ligne Criteo reçoit une amende 40 millions d’euros par la CNIL.
Criteo annonce faire appel, au prétexte que tout le monde fait aussi mal qu’eux… - Un avocat se prend une amende de 5000$ et perd pour avoir cité des cas imaginaires pondus par ChatGPT.
- Dix-neuf interpellations en France et en Belgique autour des arnaques à la fausse convocation pour pédopornographie. Au moins 3 millions d’euros volés, et tout de même 6 personnes se sont suicidées…
- Skyblog va disparaître…
- Si vous utilisez Firefox sur une version de Linux assez ancienne, chercher des images dans Google peut vous faire planter le navigateur, car le code javascript de Google s’est mis à allouer 20000 variables d’un coup, incitant le noyau à étendre la pile, sauf qu’à l’époque un tel agrandissement soudain et aussi énorme était considéré comme une erreur et le noyau terminait l’application… Bref, mettez à jour.
- Il est toujours possible de transférer à d’autres le crédit contenu sur les bracelets de festival fabriqués par Weezevent, qui connaît le problème depuis 2017 déjà, mais n’envisage pas de le corriger.
- Le gang de cybercriminels Clop continue à revendiquer de nouvelles victimes de la faille dans le logiciel MOVEit : Sony, PWC, Ernst & Young.
- LetMeSpy, une application d’espionnage de téléphones, annonce avoir été piratée. Lors de l’attaque, les messages et les positions géographiques des victimes présumées ont été interceptés.
- Les publicitaires en ligne automatisés délaissent les plateformes pour des sites pourris remplis de textes générés par des IA. Il manque plus qu’à apprendre aux IA à aller regarder les pubs et ils pourront se débrouiller sans nous et nous laisser notre coin du Web sans pub.
- D’après une décision de la CJUE, toute personne a le droit de connaître la date et les raisons pour lesquelles ses données à caractère personnel ont été consultées. Si c’est une bonne nouvelle pour la vie privée, ça risque de devenir un enfer pour les développeurs et les adminsys…
- Un an après avoir pris la tête de la CADA, Bruno Lasserre déplore que la commission soit submergée de demandes (10 000+ par an) pour lesquelles il existe souvent une jurisprudence claire.
- Une fuite de près de 500 GB de documents montre comment la Russie a demandé de l’aide à la Chine pour améliorer le contrôle, la surveillance et la censure du Net.
- L’Irlande prépare une loi pour criminaliser les critiques envers les Big Tech et leur CNIL en rendant les procédures confidentielles… Sérieusement !?
- Mozilla s’alarme de la proposition française de bloquer les sites web via le navigateur (article 6 de la loi SREN), qui « nuira gravement à l’internet ouvert mondial ».
- Et Vinton Cerf et d’autres personnalités mettent en garde dans une lettre ouverte les parlementaires sur le projet de loi de programmation militaire 2024-2030 qui prévoit d’élargir considérablement les pouvoirs de l’ANSSI. Parmi ceux-ci, la capacité de bloquer les DNS pour les sites jugés malveillants.
- L’accord parental obligatoire sur les réseaux sociaux pour les mineurs de moins de 15 ans définitivement adopté par le Parlement. Sauf qu’on ne sait toujours pas comment ils vont faire ça…
- Pornhub poursuivi pour infraction au RGPD : aucun refus possible pour les cookies, impossible de savoir avec qui ils partagent les données… ni de savoir quel profil ils ont construit de vous d’après ce que vous avez regardé…
Chiptune: Onescreen Colonies by Futurs’ & Vanity
RELEASED 24 JUNE 2023
AMSTRAD CPC
Zik
Sujet : L’histoire des chansons d’été
C’est la période de l’année où nous cherchons la chanson de l’été, l’hymne légèrement collant qui définira l’année. Le meilleur concurrent de cette année est-il celle-ci ? Ou une autre chanson prendra-t-elle de l’importance ?
Cette description ne vient pas de l’été en sueur de « Summer Girls » (1999) de LFO ou même de la saison de « California Girls » des Beach Boys (1965). Il provient de l’édition du 5 juin du New York Tribune en 1910.
Nous avons tendance à penser que la chanson de l’été est une invention des années 50 et 60, lorsque les décapotables et la Californie ont défini pour la première fois ce qui était cool. Mais la chanson de l’été a une histoire étonnamment longue: la recherche d’une chanson d’été existe depuis presque aussi longtemps que la musique commerciale elle-même.
La musique populaire est inventée dans les années 1880, et un marché axé sur les succès suit peu de temps après.
Pendant des siècles, l’été a joué la muse des auteurs-compositeurs et des poètes (comme ceux qui cherchent à « chanter une chanson d’été »), mais la vraie chanson d’été ne pouvait naître que lorsque l’industrie de la musique le serait.
Avant que la musique ne soit régulièrement enregistrée, les chansons circulaient encore dans le pays à travers des partitions, et il était possible que la bonne chanson devienne un succès massif. Comme l’a écrit le Washington Post le 18 février 1883, des faiseurs de hits comme Stephen Foster ont pu vendre un nombre massif d’exemplaires pour les éditeurs de musique – « Old Dog Tray » de Foster, une chanson moins familière que « Camptown Races », s’est écoulée à 125 000 exemplaires. Les chansons populaires pourraient aussi remonter loin : par exemple, « The Old Oaken Bucket » de 1817 se vendait régulièrement. D’autres airs ont été tirés d’opéras ou d’opérettes.
Appeler ces chansons des « hymnes d’été » pourrait être exagéré, beaucoup d’entre elles ont bénéficié de cycles de vente prolongés qui leur ont permis de devenir populaires au cours de quelques années, pas une seule période de trois mois. Mais la vitesse de ce cycle de vente a augmenté à mesure que la rangée de l’édition commerciale appelée Tin Pan Alley est devenue une force dans les années 1880, rendant les nouvelles chansons rentables pour les auteurs-compositeurs et les imprimeurs de partitions. À mesure que l’industrie de l’édition musicale se développait, la production musicale augmentait. Et l’essor du phonographe, qui a été inventé dans les années 1870 et a commencé à prendre de l’ampleur au début des années 1900, n’a fait qu’aider l’industrie à prospérer.
Le résultat a été un climat dans lequel les chansons pouvaient filtrer dans et hors de la conscience publique comme elles le font aujourd’hui, produisant des conditions dans lesquelles une seule chanson pouvait devenir la « chanson de l’été ». Le 12 mai 1907, le Washington Post a écrit sur les succès les plus réussis, et à cette époque, le journal estimait qu’environ 6 000 chansons étaient publiées par an. Il y a eu quelques grandes évasions, bien que même les experts aient reconnu que, comme aujourd’hui, ils n’avaient aucune idée de la chanson qui captiverait l’imagination populaire.
Cela ne les a pas empêchés d’essayer de deviner ce qui rendait une chanson d’été pop, même au début des années 1900. Selon l’auteur-compositeur Ron Shields, cité dans le Post, les succès avaient besoin d’un ingrédient familier : « C’est la chanson que l’ivrogne va chanter qui est la chanson qui va être populaire. »
Comme aujourd’hui, les gens étaient snobs à propos des hits. Un auteur-compositeur a déclaré que « plus de chansons échouent parce qu’elles sont trop bonnes que parce qu’elles ne sont pas assez bonnes ». Mais même si les chansons n’étaient pas des œuvres d’art, elles pourraient obtenir un succès massif (avec des titres comme « Brainstorms » et « I’d Rather Two-Step Than Waltz, Bill »).
Une fois qu’une chanson à succès a été établie, il n’était qu’à un pas de définir une saison entière.
La chanson d’été transpire à travers les années 1910 et dans l’âge du jazz
De la même manière que nous ressentons « Crazy In Love » de Beyoncé ou « Call Me Maybe » de Carly Rae Jepsen, les gens du début des années 1900 ont commencé à ressentir les succès de l’été de l’époque. Au moins en 1910 – et probablement plus tôt, il y avait des « chansons d’été » reconnaissables qui définissaient une année particulière.
En 1910, le New York Tribune se souvient du succès de l’été 1909 « My Wife’s Gone to the Country! Hourra! Hourra! » ainsi que « McGinty », « Elsie from Chelsea » et « Where Did You Get That Hat? » Les prédictions pour les succès de l’été suivant comprenaient quelque chose sur Teddy Roosevelt et une ode à la comète de Halley, parue en 1910. Il est clair que le concept de « chanson d’été » avait été établi. En 1919, il y avait même une chanson à succès pour marquer l’arrivée de la prohibition (l’étrangement orthographié « Goodby Licker, Goodby Booze » a été appelé « la chanson à boire cet été »).
Cela a donc continué tout au long des années 20, alors que l’édition musicale, les phonographes et une nouvelle technologie appelée « radio » ont commencé à progresser à la fin de la décennie avec la fondation de NBC et CBS. Au cours de l’été 1923, le New York Times a fait la chronique de la chanson à succès de cet été-là, « Yes, We Have No Bananas! »; Les gens s’en sont plaints (un professeur de musique a dit « la chanson n’a pas d’attrait musical »), mais elle s’est vendue à un million d’exemplaires en trois mois. En 1924, le New York Times était déjà nostalgique des « chansons d’hier » qui avaient survécu à l’âge du jazz.
Au fur et à mesure que la musique enregistrée devient plus populaire, la chanson d’été devient une institution
La chanson d’été n’était pas une invention du pop rock des années 50 et 60, mais c’est à ce moment-là qu’elle est devenue une institution, grâce à de meilleurs reportages de l’industrie et à l’influence croissante de la musique sur la culture pop.
Au moment où Billboard s’est impliqué dans la musique, la chanson d’été était déjà une idée établie. Le magazine a publié son premier hit parade en 1936, et en 1958, le Billboard Hot 100 a fait ses débuts. Le lancement du Top 100 a permis de calculer exactement ce qui éclairait les graphiques.
Le phénomène de la chanson estivale a sans aucun doute augmenté à mesure que la radio et les disques gagnaient en popularité. Cela a finalement conduit à des taxonomies plus avancées comme l’analyse de la chanson d’été par le magazine New York en 2022, qui lui a donné une attention anthropologique concentrée (selon New York, la chanson d’été devait être publiée pendant l’été, devait être un peu stupide et devait être impossible à oublier). Mais au moment où le magazine a documenté la chanson d’été, c’était un phénomène établi de longue date. Le concept existait déjà depuis au moins 100 ans et peut-être plus.
Chiptune: summer encounter by Outracks
1st place in combined demo compo at Solskogen 2006
summer encounter by Outracks
Credits:
GFX: Mulm
Code: Duckers
Music: Irvin
(Pouet)
Agenda
Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.
Soirée bidouille au L0AD
C’est la dernière soirée de l’année au LOAD, si vous voulez découvrir le hackerspace de Valence et les bidouilles qui s’y passent…
Lundi 10 juillet, 18h30 ;
IUT de Valence (salle C112, 1er étage du batiment C), rue Barthelemy de Laffemas, 26000 Valence.
System Administrator Appreciation Day
Dites à votre administrateur système combien il est indispensable !
Le 28 juillet.
L’ADN
Un weekend entre geek collectionneurs et codeurs sur ATARI, AMIGA, AMSTRAD et autres ordis.
Inscriptions closes ;
Du 29 au 30 Juillet ;
Salle du football, Tantonville près de Nancy (54).
Troisième édition du Camp CHATONS
Les membres du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires se réunissent pour échanger sur l’éthique et la pratique.
Sur inscription ;
Du jeudi 3 au lundi 7 août 2023 ;
au Château du Vergnet (Moularès, Tarn).
MicroAlchimie VII
Pas encore la grosse Alchimie (oui, je sais que vous l’attendez), mais on se retrouve encore une fois à Clérieux cette année !
Payant, sur inscription ;
Du 3 au 5 novembre 2023 ;
Salle des fêtes de Clérieux.
Du lien et des liens
CODE EN BOIS est un système innovant et écologique qui permet d’initier à la programmation en manipulant des briques d’instructions en bois. La seule question qu’on se pose, c’est « pourquoi ça n’existait pas avant ? »
Si vous cherchez à contacter un DPO (délégué aux données personnelles), et que le site en question ne mentionne qu’une adresse postale – au hasard, la banque postale -, un site existe pour le trouver, qui utilise la base de la CNIL.
Il existe une aide financière de l’état pour l’accès à un Internet fixe de qualité, c’est sous conditions mais peut-être êtes vous éligible ?
Sur LinuxFR, un entretien avec Kannagi à propos de NGDK, le SDK qu’il développe pour créer des jeux sur la console Neo Geo.
PyDoctor, un programme python pour sa voir pourquoi vos programmes python ne démarrent pas.
Astrologeek
- technocritique : – Y a bluetooth qui pète un câble… – pour un protocole sans fil, péter un câble c’est un comble !
- hacker : Avec cette chaleur , mon ordi chauffe, je te libère juste pour l’été
- nolife : Mais qu’est-ce que je vais faire pendant les vacances sans Underscore à écouter ??? (Rassurez-vous y a des rediffusions)
- graphiste : Te plains pas trop de ta tablette, sinon tu risques de finir avec une tablette d’argile !
- musicien : Avec cette chaleur j’ai pas fini la musique, bon je vais faire un fondu de sortie alors
- télétravailleur : Je voulais commencer mais l’été est arrivé, ce sera pour la prochaine fois
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