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Les FAILs du mois
- Après le licenciement massif, Google demande à ses employés de partager leurs bureaux, afin de réduire davantage ses coûts opérationnels. On rappelle que Google a une capitalisation boursière de 1180 milliards de dollars.
- Pour certains chercheurs, les réseaux sociaux sont la cause de problèmes mentaux chez les jeunes, surtout les filles.
- Deux Français interpellés pour un vol de cryptomonnaies, ils auraient subtilisé l’équivalent de 9,5 millions d’euros sur une plate-forme de finance décentralisée.
- La Commission européenne veut surveiller l’intégralité du web, des mails et des messageries chiffrées… par des IA…
Le Sénat français n’est pas vraiment d’accord avec l’idée… - Après le Parlement Européen, L’European Data Protection Board (EDPB) vient aussi de s’opposer au projet d’adéquation RGPD des US.
- L’état du Nouveau Mexique ne veut pas laisser s’éteindre l’affaire Cambridge Analytica, et refuse que l’accord passé dans une autre juridiction laisse penser que les autres poursuites s’arrêtent.
- Le Texas lui veut bloquer de nombreux sites Web parlant d’avortement…
- Aux US les GAFAM aident les états à poursuivre les femmes pour avortement en fournissant des données…
- Le brouilleur de téléphonie mobile de la prison des Baumettes à Marseille est si puissant qu’il brouille non seulement les conversations des détenus avec l’extérieur, mais également celles des riverains…
- D’après l’Informé, la CGT roulerait pour les ayants droit au sein de la commission copie privée, alors qu’ils sont supposés représenter les consommateurs.
- Une étude montre que l’auto-pilot des Tesla cause en fait plus d’accidents que sans, alors que c’était pourtant censé en limiter le nombre…
- La reconnaissance faciale permet d’arrêter un homme du Maryland pour un crime qu’il n’a pas commis.
- Meta abandonne sans bruit le Metaverse pour faire comme tout le monde : de l’IA.
- Les éditeurs de journaux et artistes plagiés par ChatGPT veulent leur part du gâteau…
- Des modérateurs Facebook recrutés par la plateforme de microtravail « éthique » Sama poursuivent Meta devant le tribunal du travail kényan pour pratiques anti-syndicales, exploitation et refus d’offrir des services de santé mentale.
- Sur les 28 magasins automatisés sans caissière Amazon Go, 8 vont fermer. De toute façon pour y rentrer il faut s’identifier soit avec l’appli, soit avec la paume de sa main… Alors bof.
- Un accord secret entre Google et Apple, le premier payant le second pour les recherches effectuées via Chrome sur iOS.
Rappelons que Google avait déjà un accord secret pour être le moteur de recherche par défaut sur les appareils Apple. - Twitter a refusé de payer la facture AWS, Amazon a donc refusé de payer les publicités, Twitter, propriété de Musk, est toujours en retard de 70 millions de dollars sur ses paiements.
- Une “déclaration solennelle” de l’OCDE vise à définir « une manière vertueuse de surveiller ses citoyens« .
- Une attaque sur le chiffrement ECDSA permet de casser des clefs Bitcoin.
- Devant les coûts de stockage, le fabricant de figurines Funko Pops envoie 30 millions de dollars de marchandises à la décharge.
- Le résolveur publique DNS Quad9 ordonné par la justice à devoir bloquer certains sites de « piratage ».
- Le FBI admet enfin avoir acheté des données personnelles à des entreprises américaines qui les récoltait officiellement pour des pubs personnalisées… Données pour lesquelles ils auraient pourtant du demander un mandat.
- HP empêche l’utilisation d’encre tierce par une mise à jour du firmware de ses imprimantes.
- Un groupe de catholiques du Colorado dépense 4 millions de dollars pour traquer les prêtres inscrit sur les applis de rencontres entre hommes.
- Encore un truc de Microsoft qui envoie des données avant qu’on l’y ait autorisé.
- Avec la fin de l’impression systématique des tickets de caisse, ça risque d’être compliqué de le récupérer numériquement, et chaque enseigne risque de faire comme elle veut… Heureusement la dématérialisation n’est pas prévue par la loi et ne peut pas être rendue obligatoire, mais il faudra préciser qu’on veut l’impression, comme le rappelle la CNIL.
- Discord se met à faire de l’IA aussi, et bien sûr utilise nos données pour entraîner ses robots, pensez à aller désactiver ça dans les paramètres si vous voulez vous y opposer.
- La startup de « télésanté » Cerebral aurait partagé les données de millions de patients avec des publicitaires…
- Wish condamné à 3 millions d’euros d’amende pour ses pratiques commerciales trompeuses, les faux rabais qu’on nous avions déjà parlé.
- La CNIL rappelle à deux organismes procédant à des recherches médicales leurs obligations de réaliser une analyse d’impact sur la protection des données et d’informer correctement les personnes.
- Alors que Microsoft accélère sur l’IA, l’entreprise a licencié son équipe dédiée à l’IA responsable.
- Meta abandonne les NFT sur Facebook et Instagram.
- Meta qui supprime 10000 postes supplémentaires…
- Apple ne protège pas vraiment la vie privée de ses salariés transformés en cobayes, d’après un témoignage.
- Faillite de la Silicon Valley Bank, dont dépendait beaucoup de startups… Mince alors.
- Docker veut traire les organisations OpenSource et menace de supprimer leurs comptes s’ils ne passent pas à un contrat payant.
- Après plusieurs tentatives en privé, Le Software Freedom Conservancy appelle John Deere publiquement à respecter la GPL.
- Quatre failles zero-day dans des puces Samsung, qui affectent des dizaines de modèles de téléphones sous Android, mais aussi des appareils portables et des véhicules. Désactivez le VoLTE et l’appel par WiFi, notamment sur les Pixel 6.
- Les comptes officiels des autres réseaux sociaux moins mis en avant par Twitter, comme c’est bizarre.
- France Connect+ oblige à utiliser les services Google, si on installe l’APK directement il refuse de fonctionner.
- Une class action contre Amazon pour défaut d’information sur la reconnaissance faciale dans certains commerces sans prévenir les gens.
Chiptune: SLiDE – Clubisque
Clubisque, an Amiga demo for OCS with 1mb of RAM. Presented first at GERP 2023, at Skovde 2023-01-21.
Recording captured from WinUAE.
Sujet : Trop c’est rétro !
Qu’est ce que le rétro computing
Le rétro computing est un terme utilisé pour décrire l’utilisation ou la collection d’ordinateurs et de technologies obsolètes ou anciennes. Cela peut inclure des ordinateurs personnels, des consoles de jeux vidéo, des ordinateurs portables, des ordinateurs de bureau, des imprimantes, des périphériques de stockage et d’autres technologies liées à l’informatique qui ont été populaires dans le passé.
Cela fait référence à l’utilisation d’ordinateurs et de technologies informatiques plus anciennes et obsolètes pour des activités liées à l’informatique. Les amateurs de rétro computing utilisent souvent des ordinateurs personnels des années 1970, 1980 et 1990 voir 2000 ainsi que des systèmes d’exploitation plus anciens.
Le rétro computing peut avoir de nombreuses applications, notamment l’émulation de vieux jeux vidéo et de logiciels, l’exploration des anciens systèmes d’exploitation et des applications, l’apprentissage des compétences en programmation sur des machines plus anciennes, et même l’utilisation d’anciennes technologies pour des projets artistiques comme pour faire des démos.
Cette tendance est de plus en plus populaire ces dernières années, avec des entreprises qui cherchent à capitaliser sur la nostalgie des consommateurs pour des produits du passé. Cette tendance se voit également dans la réédition de jeu video ancien vers de nouvelle plate forme, voir des création de machine émulant les anciennes avec de technologique usant de FPGA, des processeurs imitant le comportement d’anciennes technologies.
Et pourquoi c’est bien ?
Le rétro computing est souvent pratiqué par des passionnés et des collectionneurs d’ordinateurs anciens, qui cherchent à préserver et à célébrer l’histoire de l’informatique. Certaines personnes voient également le rétro computing comme un moyen de s’éloigner de la technologie moderne et de revenir à une époque plus simple et plus nostalgique de l’informatique. C’est un peu un refuge vers un environnement lié à l’enfance tellement plus rassurant et qui ravive le plaisir de rejouer à d’anciens jeux, a une époque où nous avions le temps pour ça !
Le rétro computing peut être considéré comme un hobby ou une passion pour les personnes qui apprécient les technologies anciennes et les défis techniques associés à leur utilisation. Les passionnés de rétro computing peuvent utiliser des ordinateurs et des technologies obsolètes pour diverses activités, comme l’émulation de jeux vidéo classiques, la programmation, et à travers cela proposer même des nouvelles applications ou jeux.
Le rétro computing peut également avoir une valeur historique et éducative. En explorant les technologies obsolètes, les passionnés peuvent mieux comprendre l’évolution de la technologie informatique et les contributions des technologies anciennes au développement de la technologie actuelle.
En somme, le rétro computing est une pratique qui consiste à utiliser et à apprécier les technologies obsolètes pour leur valeur historique, leur intérêt technique et leur contribution à l’histoire de la technologie informatique
Oui mais voilà il y un os
Le phénomène du retro tourne sur le facteur nostalgie. Certaines entreprises l’ont bien compris. Mais au delà de ces entreprises qui ont une volonté commerciale d’en vivre, je voudrais ici dénoncer l’aspect abusif des prix pratiqué sur le marche de l’occasion.
Car oui mettre 2000 euros sur une config des années 90 croyez moi ça pique ! Le marché de second main proposé sur le bon coin ou Ebay ou des groupes Facebook viennent alimenter une bulle spéculative qui est un non-sens. Alors oui, même si le phénomène de rareté à peu etre son sens, ce n’est pas une raison suffisante pour prendre les passionnées pour les pigeons au portefeuille bien garni.
On peu admettre que certaines pièces sont inestimable, mais il n’y a personne pour réguler vraiment des dépassements de prix pratiqué par certains voleurs vendeur. Je voudrais qu’aujourd’hui vous soyez sensible à ce phénomène car les passionnés s’investissent par leur temps pour réparer, remettre sur pieds ces machines. Ce qui est valorisant écologiquement. Par ailleurs, c’est aussi un geste pour la planète qui ne se verra pas encore pollué par des cartes électroniques abandonnés dans des décharges en Afrique. Et quand bien même lors que vous même vous avez un vieil ordinateur et que vous souhaiteriez le refaire vivre, pourquoi ne pas vous tourner vers des passionnées du fablabs qui proposent des ateliers de réparation ?
Aussi, certains vendeurs qui n’y connaissent rien, pensent que tout à une grande valeur ! Surtout quand c’est vieux ou qu’un grand nom se trouve sur le produit. C’est là où justement on assiste à une hérésie sur les prix. Par ailleurs, les vendeurs sont sans scrupules. Pour avoir testé en achetant une vieille console vintage qui était présenté à réparer. Malgré l’affaire conclue, le vendeur est revenu sur sa vente… prétextant une nostalgie soudaine qui cachait en fait qu’il avait eu d’autres propositions et que l’indécence l’avait forcé à revenir sur sa vente.
Comment éviter le piège ?
Être vigilant sur les prix pratiqués, il faut être rationnelle, à savoir que non vous êtes libre de ne pas acheté aux prix proposé, d’autant plus que même si l’objet est rare, il n’est pas impossible de trouver mieux ailleurs. Vous pouvez aussi vous rapprocher de groupe de passionnée visible sur certains forum. Par exemple sur atari ou sur pc, sur mac… Ou le forum de Silicium. Il n’est pas toujours simple de savoir où se diriger néanmoins, personne ne devrait payer un prix aussi énorme pour assouvir ce coté nostalgique qui peu animer n’importe quel geek.
Du retro oui mais raisonné
Bien sûr que la liberté sur le prix des produits est importante, elle doit cependant se placer dans un caractère raisonnable et non porté sur le PROFIT unique. Après tout qui dit passionné dit, faire vivre les anciennes machines. Cela devrait rester le letmotiv pour ce marché qui de tout façon périclite aussi avec ses usagers. Il ne faut pas l’oublier. Et a vrai dire c’est bien beau de collectionner… mais si ce n’est pas pour transmettre aux générations futures cette passion du rétro… elle n’a pas non plus de sens à mes yeux.
Chiptune: A Final Hyperfunk – Teetow
Cette musique est inspirée de Hyperbased, de la démo Amiga “Enigma”
possible fin à 3:13
Agenda
Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.
Lightning session #3
Troisième session de mini-conférences avec trois nouveaux talks : Behaviour Driven Development, Embedded, STM32 et Jean Michel Jarre, Introduction à OAuth2.
Sur inscription ;
Jeudi 6 avril, 19h – 21h ;
IUT de Valence, 51 Rue Barthélémy de Laffemas, Valence.
Du lien et des liens
Un PDF gratuit de 130 pages intitulé « Ne demande pas à ta mère, guide pour devenir un adulte, manger autre chose que des pâtes, trouver un boulot et faire sa lessive ».
Un simulateur de machine à écrire.
Vous voulez utiliser cURL dans le code de votre projet ? Voici curlconverter, un outil qui vous permettra de transformer votre requête en appels de l’API cURL dans votre langage favori.
Une simulation de l’économiseur d’écran pour Mac AfterDark, dans le navigateur Web, avec les grilles-pain volants et tout.
Oh un plugin ytdl pour VLC ! Pour visionner directement les vidéo de certaines plateformes dont youtube (mais aussi France.TV) dans VLC.
Une vidéo de 25 minutes qui explique comment Minecraft génère le monde de manière procédurale.
Astrologeek
- oldschool : (Pub Tropico) Rétro… rétro… rétro-pico-ho !
- nolife : Pour me dépanner, on m’a prêté un Samsung Galaxy A3… c’est pas un peu grand comme écran, A3 ?
- nerd : (chanson) Le petit po-de-cast que j’écoutais plus guère que par un grand mystère…
- demomaker : – Tu l’as vu, tu l’as vu mon effet ? – En effet !
- atariste : – C’est pas interdit aux moins de 18 ans le CosmosEx ? – Non non.
- microsofteux : PowerShell… c’est pas pour les poivre et sel !
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