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Les 534 façons de vous surveiller dans Windows 10

Traduction sur le Framablog d’un article allemand sur un rapport de l’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (BSI).

Le créateur d’un compte Facebook reconnu comme directeur de publication

Le tribunal de grande instance de Pau a reconnu responsable des contenus publiés le créateur d’un compte Facebook.

Le parlement britannique considère que Facebook est un « gangster numérique »

Pendant ce temps, les américains lancent une « task force » pour surveiller les géants du numérique.
C’est pas en France que ça arriverait ça…

Un tribunal donne raison à l’Université de Rennes 1 face à SFR

à cause d’un débit minable sur leur connexion.

Nouvelle campagne de l’EFF : Fix it already

Elle pointe ce que devraient faire les géants du numérique. Par exemple, Android devrait permettre de choisir et révoquer les permissions d’accès à Internet aux applications, au lieu d’obliger à tout accepter.

Une simulation du premier navigateur Web

Pour les 30 ans du Web, le CERN a réuni une équipe pour écrire une simulation du premier navigateur web qui tournait sur un NeXT. Bon, ça vaut pas une vraie machine, c’est sûr, mais l’idée est sympa.

Multiplication des failles dans les logiciels libres depuis 12 mois

La cause citée est un manque de financement de projets déjà gérés par des équipes très restreintes et souvent sur leur temps libre. Mais on peut aussi se demander si les failles ne sont pas aussi mieux détectées qu’avant, grâce notamment aux bug-bounties.

Chiptune: CARAVAN PALACE – MIRACLE

Sujet: Le numérique au service de la santé

Nous vous parlons régulièrement des dérives du numérique dans l’univers médical, pourtant il existe de nombreux exemples où l’informatique rend la vie bien meilleure, et puisque c’est la semaine d’informations sur la santé mentale, voyons ensemble quelques unes des possibilités offertes par l’e-santé.

Mettre le numérique au service du bien-être de la personne, et des pratiques médicales et médico-sociales, ça se fait depuis longtemps, même si l’évolution ouvre chaque jour de nouvelles possibilités.

Déjà, la production de statistiques permettent depuis longtemps d’identifier des foyers infectieux, de mieux comprendre l’évolution des maladies.
On peut passer à la vitesse supérieure avec l’application des « big data », l’écumage d’énormes quantités de données pour chercher des corrélations indiquant des possibles liens entre des symptômes et des maladies, ou de possibles nouveaux traitements.

Les objets connectés

On vous parle régulièrement des objets connectés, et de leur failles. Pourtant, bien utilisés ils peuvent nous aider, à suivre notre activité physique, ou grâce au pilulier connecté prendre notre traitement correctement et à l’heure.

En revanche, c’est aussi la porte ouverte à une aspiration des données par les assurances, friands de mieux nous connaître pour éviter de prendre le moindre risque avec leurs clients. Ainsi, on a déjà des exemples d’assurances qui espionnent des assurés par les objets connectés (au hasard, une montre podomètre) qu’ils leur fournissent en échange d’une réduction des cotisations.

C’est pourquoi il faut rester vigilant, mais pas non plus paranoïaque.

Tous les objets connectés ne sont pas forcément utiles, certains sont vraiment juste des gadgets. Mais d’autres apportent un réel confort.

Parfois cependant, on peut faire tout aussi bien avec la version « non-connectée » et un outil aussi simple qu’un tableur.

Ainsi, on peut aller régulièrement prendre sa tension chez le pharmacien, et noter dans une feuille de calcul, la date (on peut générer automatiquement toute les dates avec la poignée de recopie), l’heure, les chiffres de tension. On peut même faire un graphique à montrer à son généraliste. Pas besoin d' »application » spécifique pour ça. L’avantage est que les données sont dans un format connu, donc réutilisable.

Pareil pour la prise de médicaments, une colonne par médicament, et on note la quantité que l’on a pris en milligramme (ce qui permet d’indiquer si on a doublé la prise ou coupé le cachet) et une ligne par jour.

Pas besoin d’appli compliquée et propriétaire non plus !

Chez le médecin : aide à la prescription, télétransmission, téléconsultation…

Le numérique s’invite aussi chez les praticiens de santé. Ainsi la rédaction d’une ordonnance sur ordinateur permet :

  • de vérifier les interactions médicamenteuses pour éviter les erreurs de prescription,
  • de l’imprimer, avec une écriture infiniment plus lisible et donc bien moins d’erreurs dans la délivrance des médicaments par le pharmacien,
  • de l’envoyer par mail (chiffré, c’est mieux!) à la pharmacie de son choix,
  • d’envoyer les demandes de remboursement automatiquement à la Sécu.

L’utilisation de logiciels par les médecins posent également des questions, surtout lorsque, comme c’est le cas majoritairement, ces logiciels sont propriétaires, voire financés par de la publicité pour des médicaments. Pourtant il existe des logiciels libres tout aussi utilisables, comme FreeHealth.
Avez-vous déjà demandé à votre médecin où sont stockées vos données ?
L’échange entre médecins également devrait être confidentiel. Il existe des solutions, mais combien d’entre eux connaissent GPG ? (On vous a déjà parlé des trous d’APICRYPT…)

Le numérique, avec Internet, permet également, grâce à la visio-conférence, voire des équipements télécommandés, de faire des consultations à distance (qui ont été récemment autorisées en France), pour apporter par exemple l’expertise de spécialistes à des déserts médicaux. Cela ne remplace pas complètement, mais ça permet d’aider les praticiens locaux. À condition bien sûr que le désert médical ne soit pas aussi un désert numérique sans aucun débit.

Aujourd’hui, la carte vitale, ne suffit plus ainsi, ce dossier médical numérique est devenu un enjeu pour permettre l’accès au soin des personnes. Bien sûr ce type de choses apporte un certain confort pour mémoriser les données, si le patient en garde le contrôle.
Il pourrait éviter des interactions médicamenteuses, si les pharmacies savent que l’on a pris un autre médicament ailleurs.
Il permet aussi d’éviter de refaire un examen inutilement si le compte-rendu du précédent y est disponible, et donc de faire des économies.

L’imagerie médicale progresse

Le traitement d’image permet d’améliorer les images tirées des scanners et IRM, et l’IA permet d’extrapoler encore mieux, en éliminant les détails parasites, pour visualiser des tumeurs minuscules auparavant noyées dans des artefacts produits par a technique d’imagerie.
Ainsi un nouvel appareil donne des clichés bien plus lisibles. Même s’il faut garder en tête que les images produites sont le résultat de calculs par toujours corrects.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/une-etude-remet-en-cause-la-fiabilite-de-l-imagerie-irm_105267

On peut aussi aborder la gamification

Cette pratique vise à rendre ludique des activités rébarbatives, comme des rééducations physiques ou cognitives. Par exemple les jeux vidéo simulant des pratiques sportives pour faire bouger des personnes âgées.

La réalité virtuelle est aussi un atout dans certains cas

Pour luter contre les phobies par exemple, par l’habituation progressive, en réalité virtuelle. Pour la peur du vide, plusieurs séances de réalité virtuelle avec des situations de moins en moins sécurisantes, jusqu’à s’approcher d’une falaise, se révèle parfois efficace.

Le bien être

Il existe également des applications pour se relaxer ou même s’initier à la méditation. Bien sûr c’est mieux de faire ça avec des humains, mais pourquoi pas.

On peut aussi juste se laisser bercer par des mp3 bien choisis.

Plus poussé, la technique du biofeedback permet de visualiser son état mental, pour permettre de s’approcher progressivement de l’état que l’on veut atteindre.

Conclusion

Nous l’avons vu, le numérique offre de nombreuses possibilités pour notre santé, mais il faut bien garder à l’esprit que les ordinateurs ne font que ce que des humains leur demande, et si d’autres leur demandent mal ou pour de mauvaises raisons, ils ne feront pas ce que l’on espère d’eux.

Pour cette raison il faut privilégier des acteurs de confiance, du matériel et du logiciel libre, et questionner nos utilisations.

Chiptune: BUTTS T**S MONEY – KNOWER

Agenda

Rappelons que l’agenda est celui de la semaine passée lors des rediffusions le samedi.

Les SISM animées

Dans le cadre de la semaine d’information sur la santé mentale, Le Cause Toujours, café culturel associatif en collaboration avec l’Equipée, association sur les films animés propose une soirée film d’animation.

Le 18 mars à 18h30 à 20h.
Le Cause Toujours, 8 rue Gaston Rey, Valence.

Emission de Radio « Santé mentale à l’ère du numérique »

Suite à un micro trottoir auprès des habitants, l’émission « hors les murs » réalisée à partir de témoignages recueillis auprès de la population valentinoise sera réalisée dans un jardin associatif au coeur d’un quartier populaire.
rythmée en 3 temps de 2 fois 1/2h et une fois une heure,
l’émission réunira élu, directeur du centre hospitalier, philosophe, médecins psychiatres, médecin de santé public, habitant, psychologue, réseau de santé psychique.
Les invités aborderont la santé mentale dans son ensemble, et échangeront largement sur la thématique de l’année.

Le 19 mars de 10h à 10h30, 11h à 11h30, 12h à 13h.
Sur Radio-Méga, 99.2 MHz et en ligne

La France aime le Coworking

Le 21 mars, pour “La France aime le Coworking”, La Forge Collective vous invite à pratiquer le télétravail toute la journée !Venez rencontrer les Forgeron(e)s, boire le café ensemble, partager des expériences, collaborer sur des projets, mutualiser des moyens, économiser du temps et des ressources, diminuer vos temps de transports, protéger votre vie privée et découvrir de nouvelles manières de travailler.
Le 21 mars, La Forge Collective est gratuite toute la journée pour tous, indépendants, salariés, demandeurs d’emploi…
À 14h, nous retransmettrons la conférence nationale sur les thèmes, “Bénéfices du Coworking” et “Les tiers-lieux et les collectivités locales”. Vous pourrez poser des questions aux intervenants par SMS.

Jeudi 21 mars, 9h à 18h,
La Forge Collective, 8 rue Baudin, Valence.

LibrePlanet 2019 – Diffusion en direct à Montréal

Diffusion à Montréal de l’événement LibrePlanet 2019 de Boston.

Sur inscription.
Le samedi 23 mars 2019 de 09h30 à 18h15, et le dimanche 24.
École de Technologie Supérieure – Pavillon A, 1100 rue Notre-Dame Ouest, Montréal.

Soirée Rétrogaming au Vintage Attitude #01

Organisé par Gamestalgie :
Nous organisons une première soirée rétrogaming au Vintage Attitude – Snack Bar – Vintage Arcade dans ce tout nouvel endroit dédié au jeu vidéo !
Pour une première, nous vous proposons le thème Mario Kart, avec Mario Kart Double Dash (Gamecube) en tournoi. Lots à gagner pour les joueurs qui se hisseront en haut du podium ! 😀

Sur place : un bar / snack, des dizaines de bornes d’arcade, flippers, des stands réalité virtuelle, et Gamestalgie pour animer la soirée jeux vintage !

Samedi 23 mars 2019 de 18:00 à 01:00
Vintage Attitude – Snack Bar, 125 ALLÉE DE BRETAGNE, 26300 Bourg-De-Péage.

Astrologeek

  • libriste : Il se trouve où ton site ? – Alors, c’est dans le var… – Dans le Var, le département ? Non, le /var.
  • oldschool : ton falcon à 4500 boules vient d’arriver… bah quoi, les vieilleries ça vaut de l’or non ?
  • nerd : de toute façon les blagues sur internet c’est tous les mèmes
  • demomaker : il serait temps pour toi de préparer quelques chose pour la révision
  • codeur : Tiens, j’ai sorti une nouvelle version. C’est optimisé ? Non, c’est aux ptits oignons !
  • électronicien : je reste au courant dans les cartes

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