- Download:
- Podcasts Underscore56 MB
Voici quelques liens sur les sujets développés :
Nouvelle vidéo de promotion de la ville de Valence
Je ne savais pas qu’il y en avait une avant, mais bon. Musique un peu forte, mais c’est assez sympa, avec des prises de vue par drône.
Une vidéo de 4 min dans laquelle vous pourrez redécouvrir les temps fort qui ont parcouru l’année 2016, enfin ça reste tout de même une vision bien idyllique qui fait la part belle à la gare TGV qui n’a rien avoir avec Valence… mais ça c’est autre histoire.
Les vidéos du Capitole du Libre sont enfin disponibles !
On vous avait parlé de cet évènement toulousain, eh bien les conférences étaient enregistrées, et les vidéos sont enfin mises en ligne.
Dropbox ressort des fichiers supprimés il y a 6 ans…
et pondent une explication peu convaincante.
Même en numérique, ne mettez plus vos doigts sur les photos!
Un membre du Chaos Computer Club avait déjà réussi à cloner les empreintes d’un ministre allemand de la défense à partir de photos, mais là des chercheurs japonais ont fait des copies aussi avec des photos prises à 3 mètres de distance, mais ont aussi développé une parade, un film transparent avec de l’oxyde de titane. Après le vernis à ongle, le vernis à dactylogramme ?
La Free Software Foundation revoit sa liste de projets prioritaires
Parmi les nouvelles priorités, la version entièrement libre d’Android, nommée Replicant. En effet, si Android est basé sur Linux, ça reste un OS utilisé par Google pour promouvoir ses propres outils non libres, et beaucoup de pilotes sont également fermés, donc avoir une tablette Android totalement libérée reste un exploit, et Replicant est utilisable sur un très faible nombre de machines.
Ils veulent également avoir un assistant vocal entièrement libre, pour remplacer les Siri et autre Alexa qui savent tout de vous, et le chuchotent aux grandes oreilles.
Enfin, ils veulent améliorer les aspects diversité, internationalisation (les traductions) et l’accessibilité des logiciels libres (ce que demande l’association Liberté 0 par exemple).
Chiptune: Pulse by 505
« This is my winning entry for the music compo at Sommarhack 2015 party in Sweden. »
Sujet: Alors c’est y’est t’es libre ?
Non, ça n’a rien avoir avec votre statut fessebook, si tu n’as pas encore franchi le cap, on va t’aider, bon le mieux est d’aller dans une Install Party qui pourrait t’aider… Au quel cas, voilà l’occasion de regarder votre vie informatique sous un angle différent. Si le shell pour vous c’est une marque de station essence, il existe un monde dans lequel sa signification est toute autre…
On en avait déjà parler dans le _#12 dans une question sur peut-on tout faire avec du logiciel libre.
Quelque soit sa machine, que vous soyez sur Mac ou sur PC, il est tout à fait possible à l’hiver de nos OS propriétaires de migrer vers des contrées plus chaude. Alors tel un oiseau migrateur, nous allons vous faire part de cette idée, si jamais elle avait envie de germer en vous, prêtez donc une oreille attentive.
Mais rassurez-vous, on est tolérants, perso j’ai même de la pitié pour les otages macounets et windowsiens.
C’est quoi le libre ?
Le logiciel libre, c’est un logiciel qui au lieu de lister tout ce qui vous est interdit de faire dans un CLUF (Contrat de License d’Utilisateur Final) de 50 pages vous accorde au contraire par le biais d’une licence libre quatre libertés :
- liberté d’exécution, pour tout usage (vous prenez vos responsabilités avec la loi mais ce n’est pas l’auteur du logiciel qui va vous interdire de copier un DVD avec),
- liberté de redistribution, donc de le refiler à vos potes, sans avoir à raquer pour des rentiers,
- liberté d’étudier le code source, qui donc vient avec le logiciel,
- liberté de modifier pour son usage, donc de l’adapter à ses besoins (demandez à Microsoft d’ajouter un truc utile à vous seul dans Windows), mais aussi pour les autres puisque la liberté de redistribution s’applique aussi à ses propres modifications.
Il y a de nombreuses licences libres différentes, mais en gros il y a deux familles, les « copyleft » (que l’on traduit en gauche d’auteur), qui indique que vos modifications doivent être redistribuées selon les mêmes conditions, comme avec la licence GPL, et les non copyleft, qui n’imposent rien et permettent donc de garder les versions dérivées fermées, comme avec les licences de type BSD. Le débat de savoir si pouvoir renoncer à une liberté est une liberté étant un bon sujet de philo pour le Bac on ira pas plus loin dans la description.
Il y a plein de logiciels libres que vous utilisez probablement déjà sans le savoir, comme Firefox, VLC, OpenOffice/LibreOffice… Et il existe des systèmes entiers qui remplacent très bien Windows ou MacOS pour la plupart des usages.
Que choisir comme os ?
Selon d’où tu viens laquelle sera la plus adaptée
Il existe plein d’OS libres, le plus connu étant GNU/Linux, qui est disponibles en de nombreuses « distributions » qui sont en fait des façons différentes de regrouper tous les morceaux, chacune avec son gestionnaire de paquets, son bureau par défaut (KDE, Gnome, ou des trucs plus légers comme XFCE). Il y a aussi la famille des BSD (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD et quelques autres), et d’autres encore plus confidentiels comme Minix, AROS, Haiku…
Cela va dépendre de plusieurs choses :
- est-ce que vous êtes aventurier dans l’âme (pour tester FreeBSD, ou même AROS, ou Haiku, ou Gentoo Linux) ou est-ce que vous voulez un truc stable (genre Debian ou même Ubuntu),
- de la machine aussi, parce que même un vieux Falcon peut être libéré avec FreeMiNT, et puis sur un vieux Pentium vous aurez plus de chance avec ToutouLinux,
- à quels compromis êtes-vous prêts ? En effet, Toutes les distributions de GNU/Linux ont leur philosophie et sont plus ou moins pragmatiques. Il en existes qui sont complètement libres et sont validées par la FSF (comme GNUsense), d’autres qui acceptent des firmwares propriétaires, parce que bon on a que ça pour faire marcher une carte wifi, et qui mettent ça dans des dépôts « non-free » séparés comme Debian, et d’autres qui ne mentionnent même pas GNU/Linux sur leur site, parlent d’OpenSource au lieu de libre, et promeuvent des choses comme Amazon et des applications non-libres (là je parle d’Ubuntu).
- quel confort voulez-vous ? Du coup, suivant la distribution il est plus ou moins facile d’utiliser une carte wifi par exemple. Ou d’installer une application… Mais rassurez-vous, la plupart des distributions ne nécessitent plus d’utiliser le Terminal.
- Les périphériques, parce que même si ça s’est amélioré, certains matériels posent parfois soucis (à cause du fabricant qui ne publie pas les spécifications…)
- Les services que vous utilisez. Comme les périphériques, les services ont besoin d’une façon de communiquer avec l’OS, des protocoles, qui sont plus ou moins ouverts, et dont les « clients » sont disponibles ou non. Par exemple, Il existe un client Spotify pour Linux (mais pas libre), alors que pour Deezer, c’est la disette. Pareil pour les « clouds », surtout ceux des vendeurs d’OS comme Microsoft et Apple. Ce n’est pas pour rien qu’ils vous fournissent un service gratos avec leur OS, c’est pour vous enfermer avec. Cela s’appelle le « vendor lock-in ».
- vos besoins. C’est sûr que si vous avez juste besoin de lire quelques sites webs et vos mails, et écrire un courrier de temps en temps, aucun problème. Pour les gens qui utilisent des macros Excels que LibreOffice ne sais pas interpréter, ou des logiciels bien spécifiques et propriétaires, ben c’est un peu plus compliqué. N’hésitez-pas à demander conseil !
La migration ça se prépare
La migration de la Gendarmerie nationale par exemple a duré 10 ans. Elle s’est faite très progressivement. Une conférence avait expliqué tout ça lors de précédentes JDLL.
Si vous utilisez beaucoup Excel par exemple, commencez à tester vos documents dans LibreOffice sous Windows avant d’envisager de changer d’OS.
Je vous invite par exemple à lire le blog de David Dufresne qui détaille son aventure de migration de Mac à Linux, il y a pour l’instant trois épisodes.
Les applications équivalente
Mail : Il y a Thunderbird qui vient de chez Mozilla et que vous pouvez tester sous Windows avant et qui ressemble pas à Outlook, il y a également Evolution, et d’autres un peu différents dans leur utilisation. Il existe aussi des webmails que vous pouvez installer ou utiliser chez des fournisseurs associatifs ou autres, certains comme Rainloop se connectent directement à tous vos comptes en même temps et sont aussi faciles à utiliser que gmail.
Cloud (le Cloud n’existe pas, c’est l’ordinateur d’un autre) : Il existe des alternatives, on a déjà parlé de Framadrive et des autres CHATONS qui proposent du owncloud ou NextCloud, il y a aussi Cozy Cloud… Mais posez-vous déjà la question, est-ce que c’est nécessaire que mes photos de vacance soient à l’autre bout de a planète. Cela a un coût écologique aussi.
Traitement de texte : il y a OpenOffice et maintenant LibreOffice qui remplacent assez bien MS Office, à quelques exceptions près.
Réseaux sociaux : Ben oui, facebook et twitter, c’est pas libre. Il existe aussi des services libres qui peuvent se substituer plus ou moins, comme Diaspora, GNUsocial… et puis il y a ce bon vieil IRC !
On ne va pas lister tous les cas, on vous mettra plutôt les liens sur le blog vers le catalogue de Framasoft, Prism-Break, et d’autres !
Et les jeux ?
Pour les « jeux PC » (qui en fait sont des jeux Windows), il existe des solutions, certaines pas forcément libres par contre, ce qui est un peu dommage, comme PlayOnLinux qui est un WINE amélioré.
Il y a également Steam, de nombreux jeux sur cette plateforme sont disponibles pour linux aussi.
Wine 2.0 vient de sortir d’ailleurs…
Sinon il existe de très bons jeux libres aussi.
Durée de vie de ma machine ?
Le logiciel libre est en général moins gourmand en ressources, parce qu’il n’y a pas besoin de laisser tourner un anti-virus, parce-qu’on a pas besoin de vendre des nouvelles licences chaque année, donc de forcer les gens à passer à un nouveau truc avec plein d’effets inutiles pour faire vendre, parce que Linux est aussi utilisé dans l’embarqué où on doit faire attention aux ressources…
Du coup un vieux PC peut retrouver une nouvelle jeunesse avec une distro Linux. Bien sûr, le dernier Ubuntu avec ses animations et son usage de la 3D c’est ptet pas le meilleur choix (ceci dit ça peut se désactiver). Des distros comme Mint (pas l’OS pour Atari) par exemple ont un bureau par défaut plus léger, tout en étant basé sur Debian (comme Ubuntu) et donc sur toute sa logithèque.
Le support ?
Ok, le Windows vous l’achetez, mais quand vous avez un problème avec, vous appelez vraiment le fabricant ou Microsoft ? La plupart des gens que je connais va à la boutique du coin pour payer le forfait nettoyage/défragmentation, ou alors fait bosser un copain informaticien, soit bénévolement soit en le payant avec une pizza, paske bon, un informaticien ça se paye en pizza… et le pauvre, qui souvent est un libriste plus ou moins assumé doit supporter de retourner sous Windows pour nettoyer vos bêtises, bêtises qui n’arriveraient pas sous GNU/Linux. Combien de fois devra-t-il vous dire « tu sais Linux c’est pas si compliqué » pour que vous testiez ?
Sous Linux on a des GULL (Groupe d’Utilisateurs de GNU/Linux et des Logiciels Libres), comme G3L ou Ardèche Libre ou Linux07, y a aussi plein de forums en ligne… le but du libre est de recouvrer sa souveraineté sur la machine, ça passe aussi par l’autonomisation, apprendre à chercher tout seul la cause et les solutions à un problème, parce qu’en général vous n’êtes pas le premier à qui ça arrive.
Et le libre ça ne coûte rien ?
A vrai dire, rien n’est gratuit, néanmoins, il est possible de faire des dons en la faveur des gens qui développent les produits, c’est plus un choix éthique et le soutien est aussi à la hauteur de votre portefeuille.
Ben oui, le logiciel libre ou non a un coût de création. Le propriétaire (on dit aussi privateur) se paye par des licences, des locations, ou de la pub. Le libre se paye par le temps bénévole passé, ou la vente de services associés comme le support technique aux entreprises. Cela oblige à être plus créatif sur le modèle économique, mais il y a plein d’exemples.
https://aful.org/professionnels/modeles-economiques-logiciels-libres
On dit parfois « Si c’est gratuit, c’est vous le produit », en fait c’est plutôt, « si ça a l’air gratuit, c’est vous le produit », mais du coup, « si c’est libre, faut le faire vivre » !
Est ce que la barbe va me pousser ?
Normalement on a moins de problèmes avec le libre, donc en fait vous aurez plus de temps pour vous raser le matin 😀
Agenda
- Créer votre veille informationnelle
- Venez mettre en place votre veille pour ne plus rien rater !
- Venez découvrir les outils de veille et mettre en place votre propre veille afin de ne passer à côté d’aucune information sans y perdre un temps fou !
- Venez découvrir un process, une technique, un logiciel, un savoir-faire… 70 min de découverte dans une ambiance détendue et chaleureuse à partir de 12h30. La Forge vous offre le jus de fruit et les chips, bien sûr ! Mais n’hésitez pas à venir avec votre salade, sandwich, quiche, etc. et restez déjeuner avec nous !
- Mardi 21 février, 12h30 – 14h00
- La Forge Collective, 8 rue Baudin, 26000 Valence, France
- http://laforgecollective.fr/evenement/?oaq%5Buid%5D=21838760
Comments are closed